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vendredi 28 mai 2010

Grandes manœuvres dans la distribution de jouets.

Toys'R'Us est numéro un du marché français, juste devant La Grande
 Récré.


Toys'R'Us est numéro un du marché français, juste devant La Grande Récré.Mots clés : JOUETS, JOUETS, TOYS "R" US, LUDENDO, TOYS "R" US, LUDENDO.

Toys'R'Us veut lever 800 millions de dollars en Bourse, La Grande Récré accueille un nouvel actionnaire.

Les deux principaux distributeurs de jouets en France, ­Toys'R'Us (11,3 % du marché, 44 magasins) et Ludendo (10,7 % avec 157 magasins La Grande Récré, ainsi que Jouetland, Starjouet et Bébéland) ont annoncé vendredi des changements dans leur capital, détenu par des fonds, dans un contexte de course à la taille pour la domination du secteur.
Les géants américains KKR (Kohlberg Kravis Roberts), Bain et Vornado Realty Trust ont déposé une demande d'introduction à la Bourse de New York pour Toys'R'Us, qu'ils avaient racheté en 2005 pour plus de 7 milliards de dollars.
De ce côté-ci de l'Atlantique, le capital du groupe Ludendo, qui possède notamment La Grande ­Récré, a été réorganisé. Les fonds Siparex, EPF, Esfin et Fortis Private Equity sont sortis au profit d'Ixen Partners, qui prend, avec Avenir Entreprise (Caisse des dépôts) déjà présent, 30 % du capital. L'apport est de 80 millions d'euros, valorisant l'entreprise détenue à 67 % par la famille Grumberg plus de 200 millions d'euros. Ludendo réalise plus de 400 millions d'euros de chiffre d'affaires et ne révèle pas ses profits.

Bataille pour le leadership en France:
En revenant en Bourse, Toys'R'Us espère lever jusqu'à 800 millions de dollars, destinés pour l'essentiel à alléger le poids de sa dette de 5 milliards de dollars, dont une large partie arrive à échéance cette année. L'opération symboliserait le redressement de l'enseigne américaine, qui a traversé des difficultés face à la concurrence de supermarchés comme Wal-Mart et à la généralisation d'une pratique de discount sur le marché américain du jouet.
L'an dernier, Toys'R'Us a réalisé un chiffre d'affaires de 13,6 milliards de dollars, en baisse de 1 %, mais son bénéfice net (312 millions d'euros) a bondi de 43 %. La société possède 850 magasins aux États-Unis et 700 dans le reste du monde.
Ces opérations affectant les numéros un et deux du marché français témoignent d'une recomposition en cours du secteur, très dynamique grâce à la multiplicité des enseignes spécialisées. Ce qui a permis de limiter l'emprise des hypermarchés, qui réalisent grosso modo la moitié des ventes de jouets. Ludendo affiche pour ambition de dépasser rapidement son rival américain en France, en doublant le nombre de magasins La Grande ­Récré dans les cinq ans.
«Il y a huit ans, nous étions une entreprise monoenseigne, monopays, commente Jean-Michel ­Grunberg, PDG de Ludendo. Nous avons maintenant plusieurs enseignes complémentaires et avons débuté notre internationalisation en Belgique, en Suisse et en Espagne. D'ici à 2015-2016, nous voulons doubler de taille pour atteindre un milliard d'euros de chiffre d'affaires.»
Les nouveaux actionnaires minoritaires seront prêts à participer à des opérations de croissance externe. «Nous sommes prêts à racheter tout ce qui se présente et, dans notre métier, de nombreux indépendants seront prêts à des opérations de rapprochement amical», souligne Jean-Michel Grunberg. L'un des plus petits acteurs, Fnac Éveil & Jeux, est, comme sa maison-mère filiale du groupe de la famille ­Pinault PPR, à vendre. Mais ce n'est pas le seul. 

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