En mars, le premier ministre chinois fixait l'objectif d'une croissance à 7,5% cette année.
L'empire du Milieu affiche un taux de croissance de 8,1% au premier trimestre, contre 8,9% au dernier trimestre de 2011.
La croissance chinoise a ralenti au premier trimestre à 8,1%, en glissement annuel, confirmant la fin de l'emballement du moteur chinois. L'empire du Milieu affiche ainsi son plus faible taux de croissance depuis trois ans. Le pays est pénalisé par la baisse des exportations en raison de la crise de la dette en Europe.
Le produit intérieur brut (PIB) avait progressé de 8,9% au dernier trimestre de 2011. Les chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (BNS), ce vendredi, devraient conforter le pouvoir central dans ses choix. En mars, le premier ministre chinois fixait l'objectif d'une croissance de 7,5% en 2012, prônant un rééquilibrage du PIB, encore tiré par les exportations et l'investissement, au profit de la demande intérieure. La consommation se porte bien: le rythme de progression des ventes de détail s'est accéléré à 15,2% pour le mois de mars. La production industrielle a progressé, de son côté, de 11,9%.
La Banque mondiale table sur un atterrissage en douceur de l'économie chinoise, qu'elle voit croître de 8,2% cette année et de 8,6% en 2013. Mais Pékin reste prudent face au risque d'un ralentissement trop brusque de son économie. Le gouvernement continue donc d'assouplir sa politique monétaire. Le mois dernier, le volume des prêts bancaires accordés a bondi à 160,1 milliards de dollars, leur plus haut niveau en plus d'un an.
L'inflation, bien que plus modérée que l'an dernier, reste sous surveillance. L'indice des prix à la consommation a progressé de 3,6% le mois dernier. Les dirigeants politiques, craignant que l'envolée des prix ne nourrisse la grogne sociale, devraient continuer à s'assurer qu'elle soit maîtrisée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire