Le groupe agroalimentaire a été mis en redressement judiciaire depuis le 1er juin.
Nouvelle étape dans la chute de la maison Doux. Régis Valliot, administrateur judiciaire du groupe agroalimentaire en redressement depuis le 1er juin, a confirmé des informations du Monde selon lesquelles il avait décidé d'engager la recherche d'un repreneur.
Pour
une entreprise de cette taille (3400 salariés), il est relativement
rare de prendre une telle décision à peine trois semaines après la mise
en redressement judiciaire. L'administrateur n'a en réalité guère le
choix.
«Les difficultés de trésorerie de la période d'observation
du redressement judiciaire, du fait notamment de l'ancien factor
Natixis, pour partie améliorées par le nouveau factor GE Capital, et la
réalisation d'un actif non stratégique soumise ce jour à l'autorisation
du juge-commissaire, rendent difficile, voire compromettent,
la faisabilité d'un plan de redressement», déclarait vendredi après-midi Régis Valliot.
Il
espère désormais trouver assez rapidement un repreneur, ce qui
éviterait à l'entreprise de se débattre pendant six mois avec ces
problèmes de trésorerie qui menacent toute une filière, au premier rang,
800 éleveurs français.
«Nous avons décidé de lancer un appel
d'offres aux candidats repreneurs d'ores et déjà déclarés auprès des
pouvoirs publics», précise l'administrateur judiciaire. L'idée est de
privilégier une reprise globale, maintenant un maximum d'emplois et
apurant le passif.
En parallèle, la famille Doux tentera, le plus
rapidement possible, de mettre en place un plan de continuation avec
l'accord des créanciers. Entre repreneur et plan de continuation, la
décision finale reviendra au juge du tribunal de commerce.
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