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samedi 23 juin 2012

Le groupe Doux cherche un repreneur en urgence.

Le groupe agroalimentaire a été mis en redressement judiciaire depuis le 1er juin.


Nouvelle étape dans la chute de la maison Doux. Régis Valliot, administrateur judiciaire du groupe agroalimentaire en redressement depuis le 1er juin, a confirmé des informations du Monde selon lesquelles il avait décidé d'engager la recherche d'un repreneur.
Pour une entreprise de ­cette taille (3400 salariés), il est relativement rare de prendre une telle décision à peine trois semaines après la mise en redressement judiciaire. L'administrateur n'a en réalité guère le choix.
«Les difficultés de trésorerie de la période d'observation du redressement judiciaire, du fait notamment de l'ancien factor Natixis, pour partie améliorées par le nouveau factor GE Capital, et la réalisation d'un actif non stratégique soumise ce jour à l'autorisation du juge-commissaire, rendent diffi­cile, voire compromettent,
la faisabilité d'un plan de ­redressement», déclarait vendredi après-midi Régis Valliot.

Il espère désormais trouver assez rapidement un repreneur, ce qui éviterait à l'entreprise de se débattre pendant six mois avec ces problèmes de trésorerie qui menacent toute une filière, au premier rang, 800 éleveurs français.
«Nous avons décidé de lancer un appel d'offres aux candidats repreneurs d'ores et déjà déclarés auprès des pouvoirs publics», précise l'administrateur judiciaire. L'idée est de privilégier une reprise globale, maintenant un maximum d'emplois et apurant le passif.
En parallèle, la famille Doux tentera, le plus rapidement possible, de mettre en place un plan de continuation avec l'accord des créanciers. Entre repreneur et plan de continuation, la décision finale reviendra au juge du tribunal de commerce.

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