Arianespace est capable de mettre en orbite tous les types de satellites grâce à ses trois lanceurs complémentaires.
Grâce à sa gamme de trois lanceurs - Ariane, Soyouz et Vega -, la société européenne a réduit ses coûts de 20 % et atteint l'équilibre financier.
Avec une régularité de métronome, Arianespace
conserve, année après année, son titre de leader mondial des services
spatiaux commerciaux. C'était encore le cas en 2012. «Ce fut une année
remarquable. Nous avons fait mentir les sceptiques en atteignant tous
nos objectifs. 2012 est la première année d'exploitation d'une gamme
complète de trois lanceurs (Ariane, Soyouz et Vega, NDLR) depuis le
centre spatial européen de Guyane. Tous les tirs d'Ariane ont eu lieu au
jour et à l'heure dits, ce qui montre la maturité opérationnelle de nos
équipes. Nous avons réussi 10 lancements, dont 7 d'Ariane 5,
2 Soyouz et 1 Vega, soit 24 satellites placés en orbite. Pour la
première fois nous avons établi un record en plaçant 75 tonnes en
orbite au total», a déclaré Jean-Yves Le Gall, PDG d'Arianespace.
La société a conquis 55 % du marché mondial des lancements de satellites privés et remporté 60 % des commandes nouvelles avec 10 contrats signés contre 2 pour le lanceur russe Proton et 5 pour l'américain SpaceX. Ce leadership mondial s'appuie sur la fiabilité d'Ariane 5, construite sous maîtrise d'œuvre d'Astrium, filiale spatiale d'EADS. Fin 2012, le lanceur européen a fêté dix ans de succès jalonnés de 53 lancements réussis d'affilée.
L'an dernier, Arianespace a amélioré la rentabilité intrinsèque d'Ariane 5. Les comptes 2012, marqués par une hausse de 30 % du chiffre d'affaires à 1,3 milliard d'euros (liée aux ventes de missions Soyouz en Guyane), sont à l'équilibre. Parallèlement, la subvention de l'Agence spatiale européenne (ESA) a diminué à un peu plus de 100 millions d'euros en 2012 contre 125 millions en 2011 et 250 millions il y a dix ans. «Cette subvention qui bénéficie principalement à Ariane 5 ne représente plus que 8 % de notre chiffre d'affaires contre un tiers il y a quelques années», a insisté Jean-Yves Le Gall.
En clair, la perte constatée par lancement a été réduite à 15 millions environ. Et elle pourrait encore diminuer. En effet, Arianespace a pu augmenter le prix des missions Ariane 5 de près de 10 %, une hausse acceptée par les clients car c'est le lanceur le plus fiable du marché. Ce qui est rare au vu des déconvenues des fusées rivales. Or «tout ce qui est rare est cher», résume le PDG. En outre, la société engrange les premiers bénéfices de l'exploitation de trois lanceurs en Guyane, sur les pas de tir de Kourou et Sinnamary, ainsi que d'équipes de lancement flexibles capables de passer d'une mission à l'autre. Grâce à ces synergies, les coûts d'exploitation d'Ariane 5 ont chuté de 20 % en deux ans. Fort d'un carnet de commandes d'une valeur de 4 milliards d'euros, représentant trois ans d'activité, Arianespace compte tenir la dragée haute à ses rivaux pendant de nombreuses années.
«Il nous reste 24 Ariane 5 en commande soit quatre ans d'activité mais, compte tenu des cycles de production - trois ans pour fabriquer une Ariane 5 - nous devrons passer commande en 2013 de 10 à 20 Ariane 5 ainsi que d'une dizaine de Soyouz et entre 5 et 10 Vega», a annoncé Jean-Yves Le Gall. «Nous négocions avec Arianespace un contrat portant sur 18 Ariane 5», confirme-t-on chez Astrium.
Pour les dix ans à venir, «Ariane 5 continuera à piloter le marché», prédit Jean-Yves Le Gall. Son successeur, Ariane 6, ne prendra pas le relais avant 2020. Le projet, lancé fin novembre à Naples par les États membres de l'Agence Spatiale Européene (ESA), recevra son feu vert définitif en 2014 lors de la prochaine conférence des ministres européens de l'Espace.
La société a conquis 55 % du marché mondial des lancements de satellites privés et remporté 60 % des commandes nouvelles avec 10 contrats signés contre 2 pour le lanceur russe Proton et 5 pour l'américain SpaceX. Ce leadership mondial s'appuie sur la fiabilité d'Ariane 5, construite sous maîtrise d'œuvre d'Astrium, filiale spatiale d'EADS. Fin 2012, le lanceur européen a fêté dix ans de succès jalonnés de 53 lancements réussis d'affilée.
Chiffre d'affaires en hausse de 30 %:
Arianespace est capable de mettre en orbite tous les types de satellites, des très gros aux plus petits en passant par le cargo de l'espace (ATV), grâce à ses trois lanceurs complémentaires. «Notre objectif en 2013 c'est de rester numéro un mondial avec 6 lancements d'Ariane, 5 de Soyouz, dont 4 depuis la Guyane, et 1 de Vega. Mais il sera difficile de faire mieux que nos 60 % de part de marché», souligne le PDG.L'an dernier, Arianespace a amélioré la rentabilité intrinsèque d'Ariane 5. Les comptes 2012, marqués par une hausse de 30 % du chiffre d'affaires à 1,3 milliard d'euros (liée aux ventes de missions Soyouz en Guyane), sont à l'équilibre. Parallèlement, la subvention de l'Agence spatiale européenne (ESA) a diminué à un peu plus de 100 millions d'euros en 2012 contre 125 millions en 2011 et 250 millions il y a dix ans. «Cette subvention qui bénéficie principalement à Ariane 5 ne représente plus que 8 % de notre chiffre d'affaires contre un tiers il y a quelques années», a insisté Jean-Yves Le Gall.
En clair, la perte constatée par lancement a été réduite à 15 millions environ. Et elle pourrait encore diminuer. En effet, Arianespace a pu augmenter le prix des missions Ariane 5 de près de 10 %, une hausse acceptée par les clients car c'est le lanceur le plus fiable du marché. Ce qui est rare au vu des déconvenues des fusées rivales. Or «tout ce qui est rare est cher», résume le PDG. En outre, la société engrange les premiers bénéfices de l'exploitation de trois lanceurs en Guyane, sur les pas de tir de Kourou et Sinnamary, ainsi que d'équipes de lancement flexibles capables de passer d'une mission à l'autre. Grâce à ces synergies, les coûts d'exploitation d'Ariane 5 ont chuté de 20 % en deux ans. Fort d'un carnet de commandes d'une valeur de 4 milliards d'euros, représentant trois ans d'activité, Arianespace compte tenir la dragée haute à ses rivaux pendant de nombreuses années.
«Il nous reste 24 Ariane 5 en commande soit quatre ans d'activité mais, compte tenu des cycles de production - trois ans pour fabriquer une Ariane 5 - nous devrons passer commande en 2013 de 10 à 20 Ariane 5 ainsi que d'une dizaine de Soyouz et entre 5 et 10 Vega», a annoncé Jean-Yves Le Gall. «Nous négocions avec Arianespace un contrat portant sur 18 Ariane 5», confirme-t-on chez Astrium.
Pour les dix ans à venir, «Ariane 5 continuera à piloter le marché», prédit Jean-Yves Le Gall. Son successeur, Ariane 6, ne prendra pas le relais avant 2020. Le projet, lancé fin novembre à Naples par les États membres de l'Agence Spatiale Européene (ESA), recevra son feu vert définitif en 2014 lors de la prochaine conférence des ministres européens de l'Espace.
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