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mardi 29 mai 2012

Wall Street débute la semaine sur une note positive.

Traders work on the floor of the New York Stock Exchange
Le sort de la zone euro devrait continuer à dominer le marché.

 La Bourse de New York tente de rebondir ce mardi après avoir fait une pause de trois jours. Le sort de la zone euro, et plus particulièrement celui de l’Espagne, devrait continuer à dominer le marché.

Les marchés d’actions américains abordent la séance en hausse ce mardi, après une interruption de trois jours. Le Dow Jones avance de 0,72 % dans les premiers échanges et le Nasdaq de 0,74 %. Les marchés d’actions américains étaient fermés hier, pour le Memorial Day, jour de congé aux États-Unis en hommage aux soldats américains tombés au champ d’honneur.
Côté indicateurs, l’actualité est maigre. Le prix des maisons individuelles a augmenté en mars, pour le deuxième mois d’affilée, un nouveau signe de stabilisation du marché immobilier américain, selon l’indice S&P/Case-Shiller. Ajusté des variations saisonnières, cet indice composite, basé sur les prix dans 20 zones métropolitaines des Etats-Unis, a progressé de 0,1% en mars, moins toutefois que le consensus des économistes interrogés par Reuters (+0,2%). En revanche, l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board pour le mois de mai, s’est légèrement dégradé en mai pour le troisième mois d’affilée.

Les déboires des banques espagnoles:

Le sort de la zone euro reste au centre des préoccupations et notamment les déboires des banques espagnoles. Les marchés sont portés par des rumeurs d’intervention de la BCE. Les investisseurs attendent la suite des événements et notamment la manière dont Madrid compte s’y prendre pour renflouer Bankia . La quatrième du pays, qui a demandé vendredi à l’État une aide de 19 milliards d’euros et dont le sauvetage devrait coûter au bas mot plus de 23 milliards d’euros, compte tenu des sommes déjà débloquées. La maison-mère de Bankia, Banco Financiero y de Ahorro (BFA), a par ailleurs annoncé avoir finalement perdu plus de 3,3 milliards d’euros au titre de l’exercice 2011, et non avoir dégagé un bénéfice de 41 millions. Autre mauvaise nouvelle, l’économie espagnole, entrée en récession au premier trimestre 2012 avec un recul de son PIB de 0,3 %, continuera à se contracter au deuxième trimestre, selon les prévisions de la Banque d’Espagne.
Signe de la défiance des marchés, les taux longs espagnols dépassent désormais les 6,5 %, à 6,518 % en fin de matinée, contre un peu plus de 6,3 % en fin de semaine dernière. L’écart de rendement avec le «bund» Allemand à 10 ans, qui s’échangeait à un taux de 1,345 % en fin de matinée, dépasse désormais allégrement les 500 points, du jamais vu depuis la création de la zone euro.
Les inquiétudes des opérateurs sur la Grèce ont semblé légèrement s’apaiser depuis le début de la semaine après des sondages favorables aux partis qui militent en faveur du plan européen, pour les prochaines élections législatives. «Mais la situation reste très instable, propice à de multiples rumeurs et cela devrait perdurer jusqu’au 17 juin, date des prochaines élections en Grèce», soulignent les spécialistes d’IG Market. Autre motif de satisfaction sur la Grèce: les quatre principales banques du pays ont reçu hier 18 milliards d’euros du Fonds européen de stabilité financière afin de renforcer leurs fonds propres.

Les valeurs à suivre:

Du coté des valeurs, Boeing (-0,27 % à 69,81 dollars) maintient ses objectifs pour 2012, qui devrait être l’année de consécration de la version remotorisée de son moyen-courrier vedette, le B737 baptisé 737 MAX, a indiqué mardi son directeur marketing, Randy Tinseth, lors d’un déplacement à Paris.
Facebook: Le titre Opera bondissait de plus de 15 % peu avant l’ouverture de Wall Street à la suite de rumeurs de marché disant que le premier site communautaire mondial discutait d’une acquisition de l’éditeur de logiciels norvégien, numéro un mondial sur le segment des navigateurs pour téléphones mobiles. Selon le New York Times d’hier, Facebook (-2,79 % à 31,02 dollars), qui est à la recherche de moyens pour augmenter ses recettes dans l’internet mobile, a intensifié ses efforts pour sortir un téléphone portable dès 2013.
JPMorgan Chase (+0,57 % à 33,69 dollars) a vendu pour quelque 25 milliards de dollars de titres rentables, comme par exemple des obligations d’entreprise, dans l’espoir d’amoindrir l’effet dans ses comptes de la perte de trading de quelque deux milliards de dollars annoncée il y a une vingtaine de jours.
A noter également, selon le journal canadien Globe and Mail, Research in Motion (+2,55 % à 11,28 dollars), le fabricant du BlackBerry, pourrait supprimer au moins 2000 emplois dans le monde sur les 16500 emplois existants. La responsable juridique de RIM, a démissionné, rapporte aujourd’hui l’agence Reuters. Karima Bawa rejoint ainsi la longue liste des hauts dirigeants du spécialiste du smartphone sur le départ, ou déjà parti. Ces départs s’expliquent par la mise en place d’une nouvelle organisation au sein de l’entreprise, menée par son nouveau patron, Thorsten Heins arrivée début 2012.

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