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lundi 14 mai 2012

HEC distinguée pour la formation des dirigeants.

Les écoles européennes sont en bonne place dans ce palmarès très attendu du Financial Times. La France compte quant à elle six représentants dans les établissements primés.


HEC perd sa première place cette année et arrive en 2e position… Mais la balle reste dans le camp européen, puisque c'est la business school espagnole, Iese, qui tient le haut du classement 2012 de l'«Executive Education», à savoir la formation des dirigeants non diplômante, réalisé par le Financial Times (FT).
Ce palmarès des 50 meilleures écoles mondiales dans le domaine réalisé depuis 5 ans par le prestigieux journal anglais compile deux classements: celui des programmes sur mesure aux entreprises (les «customs») et celui des programmes sur catalogue, intra-entreprise (les «open»).
«Nous avons axé notre stratégie sur les programmes sur mesure aux entreprises. Nous avons travaillé pour faire en sorte de coller à leurs besoins», explique Bernard Ramanantsoa, directeur d'HEC, qui voit passer annuellement 7500 participants dans de tels programmes. Actuellement, ces besoins se focalisent sur le management du changement».
«Une entreprise peut nous envoyer jusqu'à 800 collaborateurs», poursuit le patron d'HEC. Car du middle management aux comités exécutifs, en passant par leurs bataillons de «hauts potentiels» repérés en interne, les besoins pour former les cadres dirigeants sont considérables.
Ce classement du Financial Timesrécompense donc directement l'attractivité des business schools auprès des entreprises. Et force est de constater que les écoles européennes tirent leur épingle du jeu face à des anglo-saxonnes traditionnellement toutes puissantes.


Six écoles françaises présentes:

«Ce classement démontre que les business schools françaises sont au niveau mondial sur la formation continue, et ce, alors même que la France est davantage un pays de formation initiale», commente Olivier Oger, président du groupe Edhec.
Absente du classement l'an dernier, l'Edhec fait son retour en 33e position. Olivier Oger y voit la reconnaissance d'une stratégie menée depuis le début des années 2000 baptisée «Edhec for business», consistant à réorienter les activités de recherche vers les entreprises. Le groupe, qui a ouvert en 2011 des campus à Singapour et Londres, a récemment inauguré au cœur de Paris, un centre de recherche au service des entreprise. Son activité d'Executive Education compte pour clients Bouygues, Veolia, Michelin, Suez, mais aussi «les banques installées à Singapour qui ont besoin de nos services sur le sujet de la gouvernance», ajoute le directeur.
«L'important c'est d'être présent dans le classement!» commente-t-on à Grenoble École de management qui arrive en 50e position. Depuis son entrée dans le palmarès il y a trois ans, ses programmes sur-mesure ne cessent de monter en puissance. Hilton, la SNCF, Safran, Sanofi, ou encore Schneider Electric font partie de ses clients.
Considéré comme un gage de qualité, ce classement du FT est un argument de plus brandi par les écoles lors des appels d'offres des entreprises.

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