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samedi 12 mai 2012
Le FN souhaite frapper les esprits.
Marine Le Pen prononce un discours, à l'occasion de la fête de Jeanne d'Arc, place de l'Opéra, le 1er mai.
Marine Le Pen veut croire à un éclatement de l'UMP et espère multiplier les triangulaires aux législatives.
Marine Le Pen et ses lieutenants pourront-ils accéder au Palais-Bourbon? Son score très élevé à la présidentielle - 17,90 % - ne le garantit nullement. Mais la présidente du FN entend bien mettre à rude épreuve l'UMP en multipliant les triangulaires. Au premier tour de la présidentielle, la candidate d'extrême droite est arrivée première ou deuxième dans 116 des 577 circonscriptions législatives. Elle a dépassé la barre des 25 % dans 59 de ces circonscriptions. Marine Le Pen fonde des espoirs dans le Gard, où elle est arrivée en tête (25,51 %), et dans la quinzaine de départements où elle a atteint la deuxième place, tels le Vaucluse (27,03 %), le Pas-de-Calais (25,53 %) et l'Oise. L'Yonne (23,68 %), le Tarn-et-Garonne (22,10 %) et la Drôme (20,96 %) seront également à regarder de près. De surcroît, elle veut croire que la défaite de Nicolas Sarkozy va libérer l'aile droite de l'électorat UMP du réflexe du «vote utile», qui est resté vivace au premier tour de la présidentielle. Les résultats dans les villes du littoral méditerranéen le prouvent. Le FN, tout en retrouvant un niveau élevé, n'a pas renoué avec ses records historiques. À Nice, Marine Le Pen n'a obtenu «que» 23,02 %. Dix ans plus tôt, le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret avaient totalisé 29,14 % dans cette même ville. Une partie de l'électorat potentiel de Marine Le Pen est donc restée fidèle à Nicolas Sarkozy le 22 avril. L'UMP et le «Rassemblement bleu Marine» vont se disputer ces suffrages aux législatives. En outre, la défaite de Nicolas Sarkozy risque d'entraîner un affaiblissement de l'autorité de la direction de l'UMP sur ses élus. Et donc multiplier les candidats dissidents au sein de l'ex-majorité présidentielle. La présidente du FN espère provoquer un nombre significatif de duels de second tour entre son candidat et le candidat de gauche, là où l'UMP n'aurait pu se maintenir faute d'avoir obtenu un score équivalent à 12,5 % des inscrits. Dans cette hypothèse, elle soutient qu'elle pourrait bénéficier d'importants reports de voix de l'électorat UMP.
Marine Le Pen veut, enfin, contribuer à l'éclatement de l'ex-majorité présidentielle en contraignant son aile droite à s'allier. Elle a affirmé vendredi sur Europe 1 qu'«il y a, au sein de l'UMP, chez les élus de base et chez certains députés, une proximité avec les idées que nous défendons depuis des années qui est évidente». Mais elle a subordonné tout accord local avec un député sortant à sa démission de l'UMP. Les scénarios échafaudés par la présidente du FN demeurent cependant fragiles. Jusqu'ici, son parti a toujours obtenu, aux législatives, un score inférieur d'environ 5 points à celui atteint à la présidentielle un mois plus tôt. Marine Le Pen, candidate à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), où elle pourrait affronter Jean-Luc Mélenchon, espère accéder à l'Assemblée. Louis Aliot, vice-président du parti, sera en lice à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et Bruno Gollnisch à Hyères (Var). Sa nièce, Marion Le Pen, âgée de 22 ans, se présente à Carpentras (Vaucluse).
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