Face au succès remporté par le pacte de croissance de François Hollande auprès des dirigeants européens, Angela Merkel semble de plus en plus isolée au sein de l'Union européenne.
Après s'être montrée inflexible jeudi, la chancelière allemande a déclaré, samedi, croire à un «partenariat stable» avec François Hollande.
Angela Merkel aime les contre-pieds. Au lendemain de la victoire de
François Hollande à l'élection présidentielle, le 6 mai dernier, la
chancelière allemande avait déclaré qu'elle accueillerait «à bras ouverts» le président élu. Jeudi, elle s'est montrée inflexible devant le Bundestag, refusant toute politique de relance par la dépense publique, politique prônée par le socialiste.
Et ce samedi, celle qui a soutenu Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle, a tenté de calmer le jeu, à trois jours de sa rencontre avec François Hollande, à Berlin. À la question, retenue par son vidéo-podcast hebdomadaire, sur un «possible partenariat stable avec le nouveau président français», Angela Merkel a répondu: «Oui, c'est ce que je crois, car nous savons depuis la création de la République fédérale d'Allemagne qu'une bonne relation franco-allemande est tout simplement très importante, pour les deux pays».
Pour l'heure, les dernières prévisions de la Commission européenne pour l'économie française, publiée vendredi, donnent raison à Angela Merkel et tombent mal pour François Hollande. Selon Bruxelles, le déficit public de la France devrait atteindre 4,2% contre 3% anticipé par le nouveau président. La croissance du Produit intérieur brut atteindrait 1,3% en 2013, loin des 1,7% visés par François Hollande. De son côté, l'économie allemande devrait poursuivre sur sa lancée. Les cinq grands instituts de conjoncture outre-Rhin anticipent une hausse de 2% en 2013 de la croissance du PIB de l'Allemagne.
Mais à seize mois des législatives, le gouvernement d'Angela Merkel se trouve en difficulté. Après avoir déjà perdu le pouvoir dans le Land du Schleswig-Holstein, la chancelière passera un nouveau test dimanche dans celui de la Rhénanie du Nord-Westphalie, État régional le plus peuplé d'Allemagne et bastion de la gauche. Surtout, celle qui formait un duo favorable à l'austérité avec Nicolas Sarkozy, semble désormais isolée au sein de l'Union européenne depuis que ce dernier a perdu l'élection présidentielle. Et alors que de nombreuses capitales européennes ont salué le pacte de croissance prôné par Hollande.
Et ce samedi, celle qui a soutenu Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle, a tenté de calmer le jeu, à trois jours de sa rencontre avec François Hollande, à Berlin. À la question, retenue par son vidéo-podcast hebdomadaire, sur un «possible partenariat stable avec le nouveau président français», Angela Merkel a répondu: «Oui, c'est ce que je crois, car nous savons depuis la création de la République fédérale d'Allemagne qu'une bonne relation franco-allemande est tout simplement très importante, pour les deux pays».
Angela Merkel isolée au sein de l'UE:
Par ses changements d'attitude, la chancelière irriterait François Hollande. Devant ses collaborateurs, le président élu n'aurait pas hésité à déclarer que «ce n'est pas une bonne méthode» de se montrer aussi inflexible. À Berlin, le président aurait l'intention de le dire à Angela Merkel, «courtoisement mais fermement», selon un proche cité cette semaine par l'Agence France-Presse.Pour l'heure, les dernières prévisions de la Commission européenne pour l'économie française, publiée vendredi, donnent raison à Angela Merkel et tombent mal pour François Hollande. Selon Bruxelles, le déficit public de la France devrait atteindre 4,2% contre 3% anticipé par le nouveau président. La croissance du Produit intérieur brut atteindrait 1,3% en 2013, loin des 1,7% visés par François Hollande. De son côté, l'économie allemande devrait poursuivre sur sa lancée. Les cinq grands instituts de conjoncture outre-Rhin anticipent une hausse de 2% en 2013 de la croissance du PIB de l'Allemagne.
Mais à seize mois des législatives, le gouvernement d'Angela Merkel se trouve en difficulté. Après avoir déjà perdu le pouvoir dans le Land du Schleswig-Holstein, la chancelière passera un nouveau test dimanche dans celui de la Rhénanie du Nord-Westphalie, État régional le plus peuplé d'Allemagne et bastion de la gauche. Surtout, celle qui formait un duo favorable à l'austérité avec Nicolas Sarkozy, semble désormais isolée au sein de l'Union européenne depuis que ce dernier a perdu l'élection présidentielle. Et alors que de nombreuses capitales européennes ont salué le pacte de croissance prôné par Hollande.
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