Sarkozy : "posez le drapeau rouge" .
Nicolas Sarkozy, au Trocadéro à Paris pour fêter le 1er mai, s'est
adressé aux syndicats : "Dans la République, ce ne sont pas les
syndicats qui gouvernent. C’est le gouvernement. Ils ne font pas la loi.
C’est le Parlement."
Le président-candidat leur a par ailleur suggéré de poser "le drapeau
rouge". "Regarder le monde tel qu'il est. Laissez de côté les partis.
Parce que ceux que vous soutenez aujourd'hui ne vous le rendrons pas", a
dit le chef de l'Etat.
"Laissez de côté les partis, car votre rôle n'est pas de faire de la
politique, votre rôle est de défendre les salariés et de défendre le
travail", a-t-il ajouté, en réponse aux propos des leaders syndicaux,
notamment de Bernard Thibault qui a appelé à voter contre lui.
""Je veux un nouveau modèle français où chacun prendra ses
responsabilités, où l’État ne sera plus un État bureaucratique mais un
État entrepreneur, un modèle qui ne cherchera pas à diminuer le coût du
travail en abaissant les salaires", a détaillé le président-candidat.
"Je veux un nouveau modèle de rapports sociaux dans l’entreprise,où il y
aura davantage de souplesse mais une souplesse négociée". "Augmenter
les salaires et diminuer le coût du travail. Voilà le défi !" , a
exhorté Nicolas Sarkozy. "Je veux dire à cette France du travail
qu’elle n’a pas à s’excuser pour son patrimoine, pour ses efforts, pour
son mérite", a-t-il enchaîné.
"Personne ne m'empêchera de revendiquer nos racines chrétiennes" :
"En comprenant que dans un monde qui bouge autant, nous ne pouvons pas
rester immobiles", a insisté Nicolas Sarkozy mais "la France ne mérite
pas qu’on la critique sans arrêt, elle ne mérite pas qu’on la
stigmatise. Elle doit être aimée et respectée" .
"Nous avons reçu de nos parents et de nos grands-parents un héritage
auquel nous ne renoncerons jamais ! Nous avons reçu comme un trésor la
paix, la réconciliation franco-allemande et ce territoire avec ces
cathédrales et ces églises. Personne ne m'empêchera de revendiquer les
racines chrétiennes de la France", a ajouté le chef de l'Etat avant de
citer à nouveau le Général de Gaulle. "Travailleurs ! C’est avec vous,
d’abord, que je veux bâtir la France nouvelle." Poursuivant l'empreint,
Nicolas Sarkozy a lancé : "vous êtes le visage radieux de la France,
nous avons trois jours pour convaincre et gagner", a-t-il conclu sous
les vivats.
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