Boeing
a présenté à ses ingénieurs et techniciens de nouvelles propositions
salariales qui ne satisfont toujours pas les représentants des 23.000
salariés concernés.
Durant trois jours, représentants de la direction et du syndicat
SPEEA (Society of Professional Engineering Employees in Aerospace) se
sont retrouvés à Seattle en présence de médiateurs du gouvernement
fédéral, qui assistent désormais aux négociations après deux précédents
rounds infructueux.
Présenté vendredi, le nouveau projet de convention collective pour
quatre ans offre aux ingénieurs des revalorisations salariales de 5% les
deux premières années et de 4% les deux années suivantes (au lieu de
+4,5% et +4%).
Pour les techniciens, la revalorisation serait de 4% chaque année, au
lieu de 3,5% la première et la troisième années et de +3% les deux
autres.
Les autres clauses de la convention, portant notamment sur l'assurance santé et les retraites, n'ont pas été modifiées.
"Cette offre est la meilleure du marché de tous points de vue", a assuré Mike Delaney, membre de la délégation de Boeing.
Ray Goforth, le directeur général du SPEEA, ne l'a pas entendu de
cette oreille et s'étonne qu'un groupe "affichant des profits records"
puisse vouloir freiner la croissance des salaires, accroître les coûts
médicaux et offrir des conditions moins avantageuses pour les pensions.
Le SPEEA n'a pas encore autorisé de grève mais ne cache pas qu'il a
engagé des préparatifs dans cette éventualité, que Ray Goforth juge de
plus en plus probable.
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