VIDEO - Une quarantaine de salariés du constructeur automobile ont manifesté tôt ce matin sous les fenêtres du président du conseil de surveillance. Une nouvelle négociation est prévue cet après-midi à Paris.
Les salariés de Peugeot
s'impatientent. À coups de sifflets et de vuvuzelas, plus de 40
employés du constructeur automobile se sont rendus ce matin très tôt
devant l'immeuble de Thierry Peugeot, dans le XVIe arrondissement, près
du Trocadéro. «Les salariés d'Aulnay veulent réveiller le dialogue
social. Nous attendons de véritables négociations. On compte sur vous,
M. Peugeot!», s'est exclamée dans le silence du matin Tanja Sussest,
déléguée SIA (syndicat maison) d'Aulnay, qui organisait la mobilisation
express.
Cet après-midi, une nouvelle négociation doit avoir lieu entre la
direction et les syndicats sur l'accompagnement financier des 8000
salariés dont les postes vont être supprimés d'ici à 2014,
date à laquelle l'usine d'Aulnay doit fermer. «Il n'y a aucune avancée
dans les négociations, notamment sur la question des préretraites. J'ai
56 ans, qu'est-ce qu'ils vont faire de moi? Je préférerais laisser ma
place aux jeunes», a confié Francis Belliard, mécanicien.
La
direction de PSA, qui espère trouver un accord avec les syndicats au
premier trimestre 2013, a proposé un dispositif en faveur des salariés
proches de la retraite à Aulnay et Rennes, des mesures qui en l'état ne
satisfont pas les syndicats. «Cet après-midi a lieu la septième
négociation. Pendant les six premières, ils nous ont baladés. On ne
lâchera rien»,a ajouté Tanja Sussest.
Bourse:
PEUGEOT
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