Les vœux du chef de l'État à la presse ont été l'occasion de clarifier la position de l'Élysée sur les dossiers chauds du secteur.
À l'occasion de ses vœux à la presse, le président de la République, François Hollande,
est revenu sur les trois dossiers chauds du secteur de la presse. Il a
tout d'abord souligné l'importance du sauvetage financier de Presstalis,
le principal distributeur de la presse. Rappelant son respect des
partenaires sociaux, il a néanmoins mis en garde le syndicat du Livre
contre un blocage des journaux lors des négociations sur le plan social
qui devrait conduire à la suppression de la moitié des effectifs de
Presstalis. «Il faut respecter la liberté d'informer» a-t-il souligné.
Il a ensuite confirmé que le gouvernement va s'atteler à la réforme des aides à la presse, avec pour objectif de réorienter ces aides vers le développement des offres numériques des journaux.
Enfin, en pleine négociation entre les éditeurs de presse et Google
sur le partage de la valeur entre les créateurs de contenu et le moteur
de recherche, François Hollande a réaffirmé, comme l'avaient dit Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture et Fleur Pellerin,
la ministre déléguée aux PME, à l'innovation et à l'Économie numérique,
qu'en l'absence d'accord entre les deux parties fin janvier «une
disposition législative ou fiscale serait prise à l'égard des moteurs de
recherche».
«Il est normal que ceux qui tirent profit de
l'information produite par votre travail participent à sa prise en
charge. Ce sera le sens de la participation des moteurs de recherche au
financement de la presse», a déclaré le chef de l'État.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire