Jim O'Neill, inventeur de l'acronyme BRICS, a donné sa démission, lassé par les pratiques de rémunération de la «firme».
Son succès mondial a propulsé sa carrière au sein de l'institution new-yorkaise, où il est devenu, en 2006, conseiller Europe de la banque, puis, en 2010, directeur de la gestion d'actifs, un poste créé sur mesure. Il était chargé de revitaliser cette branche de la banque -la gestion d'actifs pour compte de tiers-, qui a décliné avec la crise, et surtout de redorer l'image de la Goldman Sachs, écornée auprès des investisseurs.
À son poste, Jim O'Neill a brillé. Le volume d'actifs confié à la gestion de Goldman a stagné, mais les profits se sont envolés, rapportant à la banque 5,2 milliards de dollars en 2012, contre 4,93 milliards de dollars pour la banque d'affaires et les activités spéculatives. Fort de son succès, Jim O'Neill a insisté pour lier les rémunérations de ses équipes à leurs performances, afin de les aligner sur celles, faramineuses, des «golden boy» de la banque d'affaires, les protégés de Goldman.
Il n'a pas eu gain de cause, rapporte le Financial Times. C'est ce qui explique sa démission, effective depuis un mois, mais annoncée seulement cette semaine par Llyod Blankfein, le patron de Goldman. Après dix-huit ans chez Goldman, nul ne sait où va atterrir la «star» de Wall Street.
Bourse:
GOLDMAN SACHS GROUP
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