Pour ce projet, la filiale de la SNCF s'est associée au spécialiste d'infrastructures Amey, car Go Ahead, son traditionnel partenaire au Royaume-Uni, s'était rapproché de Colas, la filiale de Bouygues. Keolis n'a pas eu à en souffrir.
FEU D'ARTIFICES
Créée en 1987 pour desservir le quartier des docks à l'Est et au Sud de Londres, la ligne DLR est dotée de 45 stations et transporte annuellement quelque 100 millions de passagers avec une régularité de 99 %. Le tout grâce à un métro automotique. Le nouvel opérateur français, qui remplace Serco qui détenait le contrat depuis 1997, devra tout de même maintenir ce standard de très haut niveau.
Selon Jean-Pierre Farandou, le président de Keolis, « ces deux gains successifs concernent des modes de transport différents. Ils confortent notre positionnement sur le mass-transit, enjeu majeur de mobilité des grandes métropoles mondiales. C'est également une victoire symbolique pour notre groupe qui opère pour la première fois à Londres en tant que partenaire majoritaire.»
Pour Keolis, qui vise un chiffre d'affaires de 7 milliards d'euros à l'horizon 2017 (5,1 milliards d'euros en 2013), l'année 2014 ressemble à un feu d'artifices. Avant Thameslink et DLR, le groupe a remporté l'exploitation du RER de Boston en janvier, un contrat de 243 millions d'euros par an sur sept ans. En mai, il a remporté l'exploitation sur 33 ans du tramway de Waterloo, dans l'Ontario, un contrat global de 357 millions d'euros.
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