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lundi 7 juillet 2014

SNCM : la CGT dénonce « le menteur et le liquidateur » Frédéric Cuvillier

Frédéric Cuvilliers estime que pèse sur la SNCM une double « épée de Damoclès » : sa trésorerie et ses condamnations par Bruxelles pour aides publiques jugées illicites.

« La mise sous séquestre, c'est un moyen de démanteler la SNCM, avec plus d'un millier de licenciements. '' Il n'est pas acceptable pour nous", a déclaré les marins, le représentant de la CGT de Frédéric Alpozzo, le douzième jour de grève de la société.



« EPEE DE DAMOCLES ».


Dans les colonnes de La Provence, le Secrétaire d'Etat avait justifié sa position en expliquant que la compagnie maritime était menacée par une « épée de Damoclès »: que de trésorerie et que « le contentieux européen », la SNCM étant condamnée par Bruxelles à rembourser deux fois 220 millions d'euros d'aides d'Etat jugée illégale.


M. Cuvillier, redressement judiciaire serait "la seule façon de restaurer un avenir à la SNCM, qu'il devient un bijou. C'est la première fois que l'Etat, actionnaire à 25 % de la SNCM, aux côtés de Transdev (66 %) et employés (9 %), publiquement envisager cette option comme une solution pour les déboires récurrents de l'entreprise (14 millions de pertes en 2012). Il a rejoint cette position de Transdev (détenue à parité par Veolia et la Caisse des dépôts).


Le Secrétaire d'Etat, sans appeler explicitement à la fin de la grève, a également demandé que « tout le monde est responsable », affirmant que la situation de la société « s'aggrave jour après jour » avec la grève et qu'il doit éviter la surenchère.


"IL A FALLU DOUZE JOURS DE GREVE POUR CA? ''


Pour les syndicats, c'est la méthode de la Secrétaire d'Etat, qui n'est pas acceptable. Employés réclamaient « éclaircissement » de la position du gouvernement, qui, après avoir validé début janvier un plan de revitalisation de la compagnie de chemin y compris par l'acquisition de quatre nouveaux navires pendant plusieurs mois, avait finalement bloqué le processus de commande à la fin de février.


« Il a fallu douze jours de grève, précédée d'un préavis d'un mois, pour l'avoir? » M. Alpozzo, lancé samedi. "Si nous n'avions pas déclenché l'exigence de précision et de vérité, il nous aurait caché la vérité jusqu'en octobre. Il s'agit d'un procédé honteux, scandaleux, "a déclaré Maurice Perrin, CFE - CGC et employés actionnaires représentant au Conseil de surveillance.

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