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samedi 5 mars 2011

Les déséquilibres menacent toujours selon les banquiers centraux.

La persistance des déséquilibres économiques mondiaux, qui pourraient même s'amplifier, oblige le G20 à tout faire pour les réduire, ont estimé vendredi plusieurs responsables de banques centrales réunis à Paris.
La réduction de ces déséquilibres est l'une des priorités de la présidence française du Groupe des Vingt cette année mais les ministres des Finances et banquiers centraux de ses Etats membres ont peiné le mois dernier à faire progresser ce dossier, notamment en raison des résistances de la Chine.
Ces déséquilibres se traduisent principalement par d'importants déficits courants dans de nombreux pays avancés et par des excédents courants dans de grands pays émergents, principalement la Chine.
"Les excédents courants sont revenus ou sont en train de revenir à des niveaux d'avant-crise et je crois que cela va s'accentuer en raison du fait que la hausse récente des prix du pétrole pourrait s'accélérer", a dit Axel Weber, le président de la Bundesbank, lors d'un colloque organisé par la Banque de France.
L'envolée des cours du baril et celle de nombreuses autres matières premières, agricoles entre autres, favorise la remontée de l'inflation dans la plupart des pays avancés et émergents.


HAUSSE DES TAUX EN AVRIL ?

jeudi 3 mars 2011

Le Cac 40 confirme après les inscriptions au chômage US.

Paris reste bien orientée, la baisse surprise des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis venant épauler le tassement du pétrole et l'accélération de l'activité dans les services en Europe. Alcatel-Lucent bondit de 8%, dopé par des achats spéculatifs. Carrefour et GDF Suez progressent également après leurs résultats. A 14h45, le Cac 40 gagne 1,5% à 4.094 points.

La Bourse de Paris conforte son rebond, la réduction surprise des inscriptions au chômage aux Etats-Unis la semaine dernière confirmant la bonne impression laissée hier par la forte augmentation des créations d'emplois dans le secteur privé. Mais la tendance bénéficie avant tout du reflux des cours du pétrole alors que le secrétaire général de la ligue arabe a annoncé étudier le plan de paix proposé par le président vénézuélien Hugo Chavez pour mettre un terme à la crise libyenne. Le marché est également soutenu par l'accélération de la croissance de l'activité dans le secteur des services en France comme dans la zone euro et ce en dépit des tensions inflationnistes. La Banque centrale européenne a comme prévu maintenu son principal taux directeur à 1% ce jeudi et son président, Jean-Claude Trichet, a déclaré que la BCE doit observer une forte vigilance face à l'accroissement des risques inflationnistes. Les investisseurs attendent à 16h00 l'indice ISM non manufacturier de février.
A 14h45, le Cac 40 gagne 1,51% à 4.094,37 points dans un volume d'affaires de 1,24 milliard d'euros traités. A Londres, le Footsie prend 1,35% à 5.994,89 points et, à Francfort, le Dax monte de 1,31% à 7.275,02 points. Le contrat future mars sur indice Dow Jones progresse de 101 points à 12.147.

Le Cac 40 rebondit malgré le discours de Trichet.

Paris reste ferme, les bonnes statistiques du jour et le tassement des cours du pétrole contrebalançant la perspective d'une hausse des taux de la BCE. Alcatel-Lucent bondit de 6%, dopé par des achats spéculatifs. Carrefour et GDF Suez progressent également après leurs résultats. A 16h05, le Cac 40 gagne 0,65% à 4.063 points.

La Bourse de Paris rebondit après deux séances de baisse, une série de bons indicateurs de part et d'autres de l'Atlantique et le reflux des cours du pétrole prenant le pas sur la perspective d'une hausse des taux de la Banque centrale européenne. Les investisseurs saluent notamment l'accélération de la croissance de l'activité dans les services en Europe et aux Etats-Unis, ainsi que la baisse surprise des inscriptions hebdomadaires au chômage outre-Atlantique. Cette dernière statistique confirme la bonne impression laissée hier par la forte augmentation des créations d'emplois dans le secteur privé. Par ailleurs, le secrétaire général de la ligue arabe a annoncé étudier le plan de paix proposé par le président vénézuélien Hugo Chavez pour mettre un terme à la crise libyenne.
Les marchés ont pris acte du changement de ton adopté par le président de la Banque centrale européenne lors de sa conférence de presse. Jean-Claude Trichet a déclaré qu'une «grande vigilance s'impose» afin de contenir des risques inflationnistes orientés à la hausse. Contrairement aux mois précédents, il n'a par ailleurs pas utilisé la formule selon laquelle les taux d'intérêt sont «à un niveau approprié». Il a au contraire indiqué qu'une hausse des taux est possible en avril tout en précisant qu'elle n'était pas certaine. En conséquence, les investisseurs tablent désormais sur un resserrement monétaire de la BCE en juillet, alors qu'ils l'anticipaient plutôt vers la fin de l'été avant la conférence de presse de Jean-Claude Trichet. Enfin, la BCE a relevé ses prévisions d'inflation et de croissance pour 2011 et 2012. Pour cette année, la Banque centrale attend désormais une inflation comprise entre 2% et 2,6% et une croissance du PIB de 1,3% à 2,1%. Pour 2012, l'inflation est attendue entre 1% et 2,4% et la croissance du PIB est estimée entre 0,8% et 2,8%.

mercredi 2 mars 2011

Vinci estime le trafic poids lourds loin du niveau d'avant-crise.

Le trafic de poids lourds sur les autoroutes françaises est encore loin d'avoir retrouvé son niveau d'avant-crise malgré la reprise observée en 2010, a déclaré mercredi le PDG de Vinci.
La circulation des camions sur les autoroutes exploitées par le groupe a rebondi l'an dernier de 3,2% grâce à la reprise de l'activité économique, mais reste toujours inférieure de 8% environ à son niveau d'avant la fin 2008.
"Il faudra encore plusieurs années avant de retrouver le niveau de trafic d'avant la crise provoquée par la faillite de Lehman Brothers" (en septembre 2008), a déclaré Xavier Huillard au cours d'une conférence de presse consacrée aux résultats annuels du numéro un mondial du BTP et des concessions.

Le Cac 40 insensible à l'emploi privé américain.

Paris maintient le cap baissier en dépit de l'annonce de créations d'emplois plus nombreuses qu'attendues dans le secteur privé aux Etats-Unis. On ne compte que quatre hausses au sein du Cac 40 : Bouygues, Saint-Gobain, Sanofi-Aventis et Vinci. A 14h30, l'indice parisien perd 1,1% à 4.022 points.

La Bourse de Paris poursuit son repli malgré l'annonce de créations d'emplois plus nombreuses que prévu dans le secteur privé aux Etats-Unis. Selon ADP Employer Services, les entreprises américaines ont créé 217.000 postes dans le secteur concurrentiel en février, contre 189.000 en janvier et 175.000 anticipés par le consensus Thomson Reuters. La tendance reste en effet affectée par les tensions géopolitiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, qui font craindre une hausse durable des prix de l'énergie. Le niveau élevé des cours constitue en effet un risque important pour la reprise économique en Europe, a déclaré Fatih Birol, chef économiste de l'Agence internationale de l'énergie. L'association internationale du transport aérien estime pour sa part que le bénéfice net des compagnies aériennes devrait diminuer de moitié cette année malgré la hausse de la demande. Les investisseurs attendent dans la soirée la publication du Livre Beige de la Fed. Ce document, qui fait le point sur l'évolution de l'économie au cours des deux mois écoulés, servira de base de travail au conseil de politique monétaire du 15 mars.
A 14h30, le Cac 40 recule de 1,09% à 4.022,74 points dans un volume de 2,1 milliards d'euros échangés. A Londres, le Footsie perd 0,71% à 5.893,57 points et, à Francfort, le Dax cède 0,67% à 7.175,02 points. Le contrat future mars sur indice Dow Jones plie de 25 points à 11.997.
Sur le marché des changes, l'euro se renforce à 1,3815 dollar, à la veille de la réunion du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne. Du côté des matières premières, le baril de brut léger américain s'inscrit en hausse de 49 cents à 100,12 dollars. Celui de Brent de la mer du Nord gagne 6 cents à 115,48 dollars.

Etats-Unis : les prévisions de licenciements au plus haut depuis 11 mois.

Le nombre de licenciements prévus dans les entreprises américaines a augmenté en février pour atteindre son niveau le plus élevé depuis mars 2010, il y a 11 mois, selon l'enquête publiée mercredi par le cabinet Challenger.
Les entreprises ont dit envisager 50.702 suppressions d'emplois, ce qui représente un bond de 32% par rapport aux 38.519 licenciements prévus de janvier.
Le niveau de février est 20% au-dessus de celui de février 2010 (42.090).
"Il est trop tôt pour dire si les augmentations en janvier et maintenant en février constituent une tendance", déclare John Challenger, directeur général de Challenger, Gray & Christmas, dans un communiqué.
Le secteur public et celui des organisations à but non lucratif a annoncé 16.380 suppressions d'emploi prévues, un chiffre en hausse de 154% par rapport à janvier. La distribution a affiché une hausse de 44% à 8.360.
Selon l'enquête mensuelle ADP également publiée mercredi, les créations d'emplois dans le secteur privé américain ont été supérieures aux attentes en février, avec 217.000 postes, et le chiffre de janvier a été révisé en hausse à 189.000 contre 187.000.
Les chiffres mensuels de l'emploi sont attendus vendredi.

lundi 28 février 2011

Le Cac 40 proche de l'équilibre, Renault et les technos en vue.

Le marché parisien évolue sur ses niveaux de clôture de vendredi. Les investisseurs optent pour la prudence face à la hausse des cours du pétrole et dans l'attente de plusieurs statistiques américaines. Renault et les valeurs technologiques se distinguent, tandis que Teleperformance recule. A 11h05, le Cac 40 cède 0,1% à 4.065 points.
 
La Bourse de Paris oscille autour de l'équilibre en milieu de matinée, dans un marché qui reste focalisé sur la crise libyenne et la quasi-paralysie de la production pétrolière du pays. Les investisseurs suivent par ailleurs les tractations en cours entre le Fine Gael, vainqueur des élections de ce week-end en Irlande, et le parti travailliste en vue d'une coalition. Le futur Premier ministre Enda Kenny veut renégocier au plus vite le plan de sauvetage international sollicité par son prédécesseur Brian Cowen. La prudence est par ailleurs renforcée par l'attente de plusieurs statistiques américaines cet après-midi, dont les revenus et dépenses des ménages.
A 11h05, le Cac 40 cède 0,12% à 4.065,45 points. A Londres, le Footsie perd 0,60% à 5.964,83 points et, à Francfort, le Dax plie de 0,09% à 7.178,79 points. Le contrat future mars sur indice Dow Jones baisse de 14 points à 12.096.

Teleperformance aura dépensé 128 millions pour sa restructuration en France.

Sur deux ans, l'addition du plan social francais est élevée pour le leader mondial des centres d'appels externalisés. En 2010, son coût a pesé sur le résultat opérationnel du groupe qui s'élève à 119 millions d'euros après provisions.


«Dans un univers délicat, 2010 s'est déroulée correctement, avec une accélération de l'activité au second semestre et une croissance organique forte en Amérique du Nord et au Brésil», observe Daniel Julien, président du directoire de Teleperformance. La société qu'il a fondée en 1978 avec quelques lignes téléphoniques est devenue une entreprise globale: de leader en France en 1985, elle est passée numéro un européen en 1995 puis mondial en 2007. L'année dernière, elle a dépassé les 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires, soit une hausse de 11,4% par rapport à l'année précédente, mais limitée à 1,1% à devises et périmètres constants.
«Nous sommes dans le haut des estimations données. La seule région du monde où on observe une décroissance organique est l'Europe, compte tenu notamment des difficultés en France», précise Daniel Julien. La France, source de tous les maux de Teleperformance, qui y emploie encore 5.800 personnes aujourd'hui mais où les effectifs tomberont à 5.200 en juin prochain. «La France, c'est 100% de mes pertes, un marché subventionné par les marchés étrangers de notre groupe», commente le fondateur de Teleperformance.

Une activité de plus en plus internationale: