Des éoliennes installées par l'entreprise Neoen.
Actifs dans l'éolien en mer :
L'opération montée par Neoen et Axa PE est de l'ordre de 50 millions d'euros, selon Xavier Barbaro, directeur général de Neoen. Les deux acquéreurs vont se partager les actifs verts de Poweo. Neoen prendra possession de 14 mégawatts (MW) d'installations photovoltaïques en activité en France et d'un portefeuille de projets. Soit au total 50 MW dans le solaire et l'éolien, et 70 MW de projets dans la biomasse approuvés par l'État.Neoen récupère également dans la corbeille la part de Poweo dans le consortium monté tout récemment avec EDF pour répondre à l'appel d'offres de l'État sur les premières éoliennes en mer.
Cette jeune société, créée en 2008 dans le giron de Direct Énergie, en est désormais une «société sœur», partageant le même actionnaire de référence, en l'occurrence Jacques Veyrat. Dans le cadre de son départ le 30 juin dernier du groupe Louis Dreyfus, celui que Robert Louis-Dreyfus considérait comme son fils spirituel a obtenu, en contrepartie des actions qu'il détenait dans le groupe de négoce, plusieurs actifs dont Neoen et 39,2 % de Direct Energie.
Soutenu par son nouvel actionnaire, le petit Neoen voit loin. Avec l'acquisition annoncée lundi, «nous allons doubler notre chiffre d'affaires électrique», explique Xavier Barbaro. Et «ce n'est qu'une première étape», ajoute le dirigeant de cette entreprise qui vient d'ouvrir un bureau au Portugal pour y investir dans le solaire.
Pour Xavier Barbaro, le temps des opportunistes dans le photovoltaïque en France est terminé. Pour évoluer et croître dans le secteur très capitalistique des énergies renouvelables, qu'il s'agisse de solaire ou d'éolien, «il faut atteindre une taille critique».
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