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samedi 9 février 2013

Livre La plupart des gains en 2 ans face à l'euro après Carney .

La livre sterling a eu sa plus forte hausse hebdomadaire depuis 2011 par rapport à l'euro alors que les spéculations de la Banque d'Angleterre va s'abstenir d'apporter un stimulus, tandis que son homologue européenne pourrait réduire les taux d'intérêt.
Sterling a augmenté contre tous, mais une de ses 16 principaux homologues cette semaine, après le gouverneur de la Banque d'Angleterre désigné , Mark Carney, a suggéré la politique monétaire actuelle peut être suffisant pour soutenir l'économie en même temps qu'il est prêt à ajouter plus de relance si nécessaire. Président de la BCE Mario Draghi a déclaré la récente appréciation de l'euro pourrait amortir l'inflation. Cochettes étaient peu changé.
"Le marché avait prévu Carney être très accommodant en fonction de ses commentaires précédents, mais il a précisé qu'il pense de la Banque en cours d'orientation de la politique de l'Angleterre est approprié», a déclaré Lee Hardman , stratège devises chez Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ Ltd à Londres. «Le rallye de la livre sterling est entraîné par des gens réduisent leurs attentes de nouvelles mesures de relance."
La livre sterling a augmenté de 2,7 de la semaine dernière à 84,61 pence pour un euro hier, la plus forte gain hebdomadaire depuis la période se terminant le 7 janvier 2011. Il a progressé de 0,7 pour cent à 1,5808 $, la plus forte progression depuis le 14 décembre.
Bien Carney a déclaré: «ralentissement de l'économie" garantit maintien de l'aide, il se concentre moins sur si cela signifie de nouvelles acquisitions d'actifs et plus sur la façon d'utiliser les communications pour assurer des coûts moins élevés emprunt sur le marché et d'encourager une plus grande dépense des ménages et des entreprises.

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Décision BOE:

vendredi 8 février 2013

PSA : une entrée de l’État au capital n’est «pas d’actualité».


Le plan d’économies de Philippe Varin, à la tête du groupe, permettrait de remettre les comptes de PSA dans le vert pour fin 2014.

Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a jugé cette option techniquement «possible», au lendemain de l’annonce d’une prévision de perte record pour 2012. Mais Bercy assure que ce n’est pas à l’ordre du jour.

Bercy a assuré aujourd’hui que l’entrée au capital de PSA n’était pas à l’ordre du jour. Le ministère de l’Économie veut ainsi calmer d’emblée le débat engagé ce matin: selon le journal Libération, l’État étudierait de plus en plus près une entrée au capital de PSA, si le groupe ne parvient pas - malgré les concessions - à endiguer ses pertes. Invité sur la radio RMC ce matin, le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac a jugé cette option techniquement «possible, ne serait-ce que parce que le FSI (Fo×nds stratégique d’investissement, ndlr) existe». A la question de savoir s’il souhaitait une entrée de l’Etat au capital du constructeur, il a répondu: «Soyons clair, cette entreprise ne peut pas, ne doit pas disparaître. Donc il faudra faire ce qu’il faudra pour que cette entreprise» subsiste.
Mais en milieu de matinée, Bercy tranche: une entrée au capital du constructeur n’est pas prévue actuellemement. Même si PSA est déjà, de facto sous tutelle de l’État, dans la mesure où une garantie de 7 milliards d’euros avait été accordée en octobre à la banque interne du groupe. Un coup de pouce symbolique qui donne à l’État beaucoup plus qu’un simple regard sur PSA.

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Une faillite de PSA, «pas d’actualité»:

Sauver la PAC, la priorité de François Hollande.

Moisson en Ile-de-France. L'agriculture et ses débouchés représentent plus de 3 millions d'emplois en France.
Moisson en Ile-de-France. L'agriculture et ses débouchés représentent plus de 3 millions d'emplois en France.


Le chef de l'État français, François Hollande, veut limiter la casse pour les crédits de la politique agricole commune (PAC), dont la France est la première consommatrice.


Défendre la PAC à tout prix, telle est la priorité du président François Hollande. Comment pourrait-il en être autrement dans un pays où l'agriculture et ses débouchés représentent plus de 3 millions d'emplois et 11,4 milliards d'euros d'excédents commerciaux. Un secteur hautement stratégique donc pour la croissance de l'Hexagone. Mais une approche que ne partagent pas forcément tous les États membres de l'UE. Aussi pour arracher le ralliement de ses partenaires les plus récalcitrants - Allemagne et Grande-Bretagne - François Hollande va-t-il devoir concéder une baisse du premier budget européen. L'enveloppe précédente s'élevait à 421 milliards d'euros entre 2007 et 2013. On s'acheminerait vers un consensus autour de 386 milliards d'euros pour la période 2014-2020, soit une baisse de 8 % par rapport aux sept années passées. Un moindre mal. «Après avoir frôlé le pire, nous sommes passés pas loin de la rupture, nous allons pouvoir construire une vraie politique agricole commune», indique un porte-parole du commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos.

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«Une erreur stratégique»:

Le déficit de l'État s'est réduit en 2012.

Les hausses d'impôt ont dopé les rentrées fiscales. Les dépenses ordinaires de l'État ont baissé en 2012, une première historique. Mais l'écart entre charges et recettes reste toujours abyssal.

Le déficit de l'État s'est amélioré en 2012: il a atteint 87,2 milliards d'euros, contre 90,7 milliards en 2011, selon des chiffres de Bercy publiés vendredi et qui confirment des données de mi-janvier. Pas de quoi crier victoire toutefois. L'État est encore très loin des niveaux de déficit qui prévalaient avant la crise (34,7 milliards en 2007), et a fortiori de l'équilibre budgétaire.
Le trou est même un peu plus élevé, de 1 milliard, que ce que prévoyait le gouvernement lors du dernier texte financier de décembre. En cause: des recettes de TVA décevantes. Le repli de la consommation en 2012 a pesé. «Nous regarderons aussi si davantage d'entreprises ont demandé un remboursement plus rapide de TVA, mensuel au lieu de trimestriel. Cela a pu jouer en fin d'année», explique-t-on à Bercy. Autre impôt en berne: la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), l'ancienne Tipp. Ses recettes ont diminué de 5,4% en 2012, du fait du recul de la consommation de carburants en France.
La panorama est en revanche meilleur pour les autres impôts. L'impôt sur les sociétés (IS) s'est maintenu en 2012, ce qui constitue une bonne surprise, les experts ayant un temps redouté que la crise ne provoque un effondrement comme en 2009. «Le dernier acompte d'IS a été de 2,2 milliards, alors que nous tablions sur 1,2 milliard», se réjouit-on au ministère du Budget. Les rentrées d'impôt sur le revenu ont, elles, grimpé de 15,6% l'an passé. Les nombreuses mesures fiscales prises par les gouvernements Fillon puis Ayrault (désindexation du barème, plafonnement et rabot des niches fiscales, hausse de la fiscalité immobilière…) ont produit des effets. De même, la contribution exceptionnelle d'ISF instaurée à l'été par la nouvelle majorité PS a rempli les caisses de 2,3 milliards d'euros. Au total, les recettes fiscales se sont élevées à 286 milliards en 2012, en hausse de 13,4 milliards par rapport à 2011.

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La charge de la dette est restée stable, à 46 milliards:

jeudi 7 février 2013

Le déficit commercial se réduit à 67,2 milliards en 2012.


Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, à Bercy.
Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, à Bercy.
La France a diminué de presque 7 milliards son déficit l'an dernier. S'il est encore proche de ses niveaux historiques, quelques signaux positifs se dessinent, en particulier la baisse de moitié du déficit hors énergie.
 
Le verre est à moitié vide ou à moitié plein, selon la manière dont on le regarde. Le déficit commercial français s'est élevé à près de 67,2 milliards d'euros en 2012, soit un repli de presque 7 milliards par rapport à celui de 2011 (74 milliards). Malgré tout, l'une et l'autre année resteront historiques pour les niveaux du déficit - celui-ci était de «seulement» 52 milliards en 2010.
La réduction du déficit «est un bon signal, qui doit nous permettre de reprendre confiance», a jugé la ministre du Commerce extérieur, en présentant ces résultats à Bercy, rappelant au passage que la France demeure le 5e exportateur mondial. Nicole Bricq a néanmoins admis que «la lucidité est une vertu, et que la conjoncture pour 2013 ne s'annonce pas bonne».

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evolution du solde du commerce exterieur francais entre 2003 et 2012

Le déficit commercial se réduit à 67,2 milliards en 2012.


Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, à Bercy.
Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, à Bercy.

La France a diminué de presque 7 milliards son déficit l'an dernier. S'il est encore proche de ses niveaux historiques, quelques signaux positifs se dessinent, en particulier la baisse de moitié du déficit hors énergie.




Le verre est à moitié vide ou à moitié plein, selon la manière dont on le regarde. Le déficit commercial français s'est élevé à près de 67,2 milliards d'euros en 2012, soit un repli de presque 7 milliards par rapport à celui de 2011 (74 milliards). Malgré tout, l'une et l'autre année resteront historiques pour les niveaux du déficit - celui-ci était de «seulement» 52 milliards en 2010.
La réduction du déficit «est un bon signal, qui doit nous permettre de reprendre confiance», a jugé la ministre du Commerce extérieur, en présentant ces résultats à Bercy, rappelant au passage que la France demeure le 5e exportateur mondial. Nicole Bricq a néanmoins admis que «la lucidité est une vertu, et que la conjoncture pour 2013 ne s'annonce pas bonne».

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evolution du solde du commerce exterieur francais entre 2003 et 2012

mercredi 6 février 2013

Nouveau coup de semonce sur les marchés, Paris perd 1,40 %.


La saison des résultats en Europe s’avère décevante.

La persistance des tensions en zone euro a fait plonger le CAC 40 à moins de 3650 points ce mercredi. Les investisseurs choisissent d’empocher des bénéfices avant plusieurs grandes échéances.

Nouveau coup de froid sur les marchés. Le CAC 40, qui avait regagné un peu de terrain mardi, après avoir chuté de plus de 3 % la veille, a replongé mercredi. L’indice de la Bourse de Paris a terminé la séance en baisse de 1,40 % à 3642,90 points. Désormais le CAC 40 a réduit à néant les gains qu’il avait engrangés depuis le début de l’année. Après trois mois de hausse quasi ininterrompue, les marchés européens subissent de sévères corrections depuis le début de la semaine. Londres a perdu 0,20 % mercredi et Francfort 1,09 %.
Wall Street était également sur la défensive. En séance le Dow Jones reculait de 0,17 % et le Nasdaq de 0,04 %.
Les investisseurs redoublent de prudence en ce début du mois de février à l’approche de deux échéances de première importance pour les marchés, à savoir les élections italiennes des 24 et 25 février et la reprise des négociations sur le budget américain. Dans le même temps, l’Espagne, touchée au plus au niveau de l’État par un vaste scandale de corruption, cristallise également de nouveau les inquiétudes des marchés.

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Résultats décevants:

France Télécom deviendra Orange.


Stéphane Richard, PDG de France Télécom.

France Télécom étant une marque avec une référence «hexagonale», le changement de nom s’est imposé pour que le groupe ait une visibilité internationale.

Cela fait plus de deux ans que le groupe y pense. Lors de l’Assemblée générale qui se tiendra le 28 mai 2013, Stéphane Richard présentera aux actionnaires une résolution pour changer le nom juri­dique du groupe de France Télécom en Orange.
Il y aura enfin convergence entre la raison sociale du groupe et sa marque commerciale tant en France que dans les 32 pays dans lesquels le groupe est présent.
Orange est une marque internationale, ce que France Télécom avec une référence «hexagonale» ne pouvait pas devenir. La marque Orange provient de l’opérateur britannique racheté en 2000 pour 50 milliards d’euros. Treize ans plus tard, c’est cette marque qui s’impose.

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83 % des collaborateurs favorables ou indifférents:

lundi 4 février 2013

Fausse polémique autour du salaire du président du CSA.

Le nouveau président du Conseil supérieur de l'audiovisuel, Olivier Schrameck.
Le nouveau président du Conseil supérieur de l'audiovisuel, Olivier Schrameck.

Le Journal Officiel a publié samedi un arrêté selon lequel les indemnités du président du Conseil supérieur de l'audiovisuel ont quasi-doublé à 100.500 euros par an. Une réévaluation qui, en fait, a eu lieu... en 2008, selon le CSA. 

Le nouveau président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), Olivier Schrameck, tout juste nommé par François Hollande, recevra des indemnités de 100.500 euros par an, selon le Journal officiel de samedi. Un arrêté du 1er février 2013 a en effet modifié l'arrêté du 26 novembre 2002 sur l'indemnité du président du CSA. Le texte prévoit désormais que «le montant annuel de l'indemnité de fonction, prévue à l'article 1er du décret du 26 novembre 2002, allouée au président du Conseil supérieur de l'audiovisuel, est fixé à 100.500 euros», soit 8375 euros par mois, contre 55.307 euros auparavant. Pour les autres membres du CSA, l'indemnité annuelle reste régie par l'arrêté du 26 novembre 2002 et ainsi maintenu à 47.406 euros.
Pourtant, contacté par Le Figaro, le Conseil supérieur de l'audiovisuel affirme «qu'Olivier Schrameck gagne exactement le même salaire que son prédécesseur». La publication au Journal Officiel des indemnités du président du CSA est en fait une simple régularisation d'une décision ministérielle prise en 2008 qui n'avait pas encore été rendue officielle, affirme une porte-parole du CSA. Les indemnités du président du CSA ont alors été alignées sur celles du président de l'Arcep, autorité de la concurrence, explique encore le CSA. Ainsi, le nouveau patron, tout comme son prédécesseur depuis 2008, touche un traitement de base de 83.000 euros auquel s'ajoutent des indemnités de 100.500 euros par an, soit près de 15.291 euros par mois, explique l'entourage du président du CSA.

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Salaire inférieur à celui d'ancien conseil d'État:

mardi 29 janvier 2013

La France exporte plus aux États-Unis qu'en Allemagne.

Les États-Unis sont le premier partenaire commercial de la France, selon les travaux révolutionnaires que publient conjointement l'Organisation mondiale du commerce et l'OCDE.

La France et l'Allemagne, qui viennent de célébrer le cinquantième anniversaire du traité de l'Élysée, se présentent souvent - en tout cas à Paris - comme les deux partenaires commerciaux mutuellement les plus importants. Or il s'agit en grande partie d'un mythe qui ne résiste pas à une analyse un tant soit peu approfondie. Les États-Unis sont en réalité le premier client pour les exportateurs français de produits industriels et de services, devant l'Allemagne, selon l'OMC et l'OCDE.
Les chiffres traditionnels du commerce international sont en effet fallacieux. Ainsi un iPod assemblé en Chine est considéré comme un produit chinois quand il passe la frontière française, au prix de 200 dollars. En réalité seulement 6% du travail de fabrication a été effectué en Chine, alors que les éléments proviennent d'une dizaine d'autres pays. Quand on achète un iPod venant de Schengai, on importe en réalité du travail japonais, coréen ou américain. En particulier la «valeur ajoutée» des centres des recherche d'Apple est celle des travailleurs californiens.
Les études de l'OMC et de l'OCDE, qui viennent d'aboutir après de dix ans de recherches, ont consisté à décomposer la «valeur ajoutée» des produits du commerce international à chacune des phases d'élaboration. En termes de «valeur ajoutée produite en France pour l'exportation», les États-Unis apparaissent ainsi comme le premier client final, avec 12% de la production française, devançant l'Allemagne, notre deuxième client avec 11% seulement. Et dans l'autre sens, la France importe plus de «valeur ajoutée américaine» (14% de toutes nos importations), qu'elle n'en achète à l'Allemagne (12%).

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Tropisme industrialiste:

vendredi 25 janvier 2013

Spotify veut accélérer la cadence en France.

Présent en France depuis 2009, le service d'écoute musicale en ligne (streaming) Spotify est confronté à un marché « complexe », reconnaît son directeur général pour la France et l'Europe du Sud, Yann Thébault.


Il doit à la fois convaincre des Français de l'intérêt de dépenser 5 euros par mois pour écouter de la musique en illimité depuis un ordinateur, ou le double depuis un smartphone et une tablette, et batailler avec le champion national, Deezer.
Spotify compte plus de 100.000 abonnés à ses offres payantes en France, trois fois moins environ que Deezer, qui garde son avance. «Nous sommes très satisfaits de notre progression en France», insiste néanmoins Yann Thébault, qui pense que les Français finiront par adopter en masse le streaming. «En Suède, d'où est originaire Spotify, nous avons recréé de la valeur dans le marché de la musique et le streaming représente 57 % des revenus. Évidemment que nous allons vers cela en France», estime-t-il. Une fois ferrés, les clients passent en moyenne plus d'une heure et demie sur le service, à écouter de la musique.
Pour accélérer la cadence, Spotify va accroître sa présence française. Un chargé de relations avec les maisons de disques vient d'être embauché dans l'équipe parisienne d'une dizaine de personnes, qui a d'abord été constituée pour développer le chiffre d'affaires publicitaires. Spotify compte aussi sur des partenariats avec des festivals français - les Eurockéennes et le Hell Fest l'an dernier -, avec des artistes et des médias locaux pour se faire connaître.

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Payer la TVA en France:

lundi 21 janvier 2013

L'Italie, l'Espagne et la France inquiètent Coface.

Dans son rapport, Coface (ci-dessus le siège) estime que les risques entreprises sont aujourd'hui plus importants dans les pays avancés.
Dans son rapport, Coface (ci-dessus le siège) estime que les risques entreprises sont aujourd'hui plus importants dans les pays avancés.

INFOGRAPHIE - L'assureur crédit, qui présente ce mardi ses notations actualisées de risques pays, annonce une récession persistante dans la zone euro.

 2013 sera une sombre année sur le plan économique, avec un monde coupé en deux, entre pays émergents et pays développés, et une récession persistante dans la zone euro. Tel est le panorama de l'assureur crédit Coface, qui présente ce mardi, à l'occasion de son colloque annuel, ses nouvelles grilles de risques pays.
L'évaluation de Coface tient compte des perspectives macroéconomiques, du niveau de défaillances des entreprises et du climat des affaires. «Les risques entreprises sont aujourd'hui plus importants dans les pays avancés, résume le directeur général, Jean-Marc Pillu. En Europe, la fracture entre le Nord et le Sud se résorbe mais dans le mauvais sens, avec une contamination qui gagne jusqu'aux pays de l'Est.» En cause, le surendettement public et privé encore trop élevé et une confiance qui ne se redresse pas. À l'inverse, les pays émergents ont engrangé les réserves budgétaires et monétaires qui permettent de compenser le contre-choc et le ralentissement des pays développés.
En zone euro, Coface a dégradé l'Espagne et l'Italie, au même niveau que le Portugal et juste devant la Grèce. Ils se retrouvent ainsi les plus mal notés des pays avancés. En Italie, depuis fin 2007, le nombre de défaillances d'entreprises a doublé, atteignant 12.000, et il est sept fois plus important en Espagne, avec un crédit bancaire qui s'est effondré - passant de + 30% en croissance annuelle fin 2006 à une baisse de plus de 5% récemment. Les secteurs les plus risqués concernent la construction, la distribution, l'agroalimentaire et les métaux.


Risque de rupture sociale:


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Coface se montre un peu plus positive sur l'Espagne, estimant que le plafond des défaillances est atteint. «La baisse des coûts unitaires permet des gains de compétitivité importants. Et surtout le gouvernement a entamé la réforme essentielle du secteur bancaire dont il ne faut toutefois pas attendre d'effets positifs rapidement», note Jean-Marc Pillu. Et ce d'autant plus que les entreprises espagnoles doivent faire face à un problème de surendettement et de positionnement sectoriel.
Pour le directeur général, le risque majeur dans cette Europe du Sud, touchée par des baisses importantes du PIB et un chômage très élevé, est avant tout social. «Cela va dépendre de la capacité de résistance des sociétés grecques ou espagnoles. Il y a un vrai risque de rupture, y compris politique.»
La situation de la France, placée sous surveillance négative en septembre, reste également fragile. Coface prévoit 62.000 défaillances en 2013, contre 45.000 avant la crise. Autre signal négatif, la taille de ces entreprises «malades» tend à augmenter.
«L'embellie trop courte entre fin 2009 et début 2011 n'a pas permis aux entreprises fragilisées pendant la crise de reconstituer leurs forces», ajoute Jean-Marc Pillu. À noter que l'écart se creuse avec le voisin allemand, chez qui les entreprises sont plus profitables (10% du PIB contre 7% dans l'hexagone) et présentent de meilleures capacités de financement. Sur 100 entreprises qui se créent, le taux de défaut est deux fois plus important en France.


La baisse des coûts profite au commerce espagnol:

Le déficit commercial de l'Espagne s'est à nouveau réduit en novembre 2012, chutant de 47,4% sur un an, à 1,407 milliard d'euros, soit la baisse la plus forte pour un mois de novembre depuis quinze, ans. En cumulé, sur la période allant de janvier à novembre, la balance commerciale espagnole affiche un déficit en recul de 29,5% par rapport à la même période de 2011. Cette résorption du déficit est davantage due à la hausse des exportations (+ 3,7% sur onze mois) qu'à la baisse des importations (- 2,1%), se félicite le ministère espagnol de l'Économie. Ce rebond des exportations est attribué à la baisse des coûts du travail. L'Espagne compte sur le commerce extérieur pour sortir de la récession, alors que la demande intérieure est en berne, sur fond de chômage explosif.

jeudi 17 janvier 2013

Les intérêts économiques limités de la France au Mali.

Une exploitation d'uranium d'Areva, au Niger, non loin du Mali (illustration). L'entreprise affirme «ne pas être intéressée» par le Mali.
Une exploitation d'uranium d'Areva, au Niger, non loin du Mali (illustration). L'entreprise affirme «ne pas être intéressée» par le Mali.

Les groupes énergétiques ne disposent pas d'activités stratégiques dans un pays encore largement inexploré.

 
La France «n'a aucun intérêt au Mali. Elle ne défend aucun calcul économique ou politique», a insisté François Hollande mercredi lors de ses vœux à la presse. Pétrole, gaz, uranium, qu'en est-il de la présence d'entreprises françaises dans ces secteurs stratégiques?
Les richesses du sous-sol malien, sont encore largement inexplorées et, a fortiori inexploitées. La seule ressource minière qu'exporte ce pays parmi les plus pauvres de la planète, classé 170e sur 192 par la Banque mondiale pour le PIB par habitant, est l'or. Le Mali en est le troisième producteur africain.
Les géologues savent que le sous-sol malien renferme de l'uranium. La compagnie minière canadienne Rockgate a déposé un permis d'exploration pour un gisement d'uranium à Faléa, à 350 kilomètres à l'ouest de Bamako, très proche des frontières du Sénégal et de Guinée. Le géant français Areva a procédé à des campagnes d'exploration dans la région de Saraya, du côté sénégalais. Le 15 novembre dernier, Rockgate a confié une étude de faisabilité à une société sud-africaine, DRA Group, pour son projet de Faléa, qui recèle, outre de l'uranium, de l'argent et du cuivre. Selon ses calculs préliminaires, le gisement recèlerait environ 12.000 tonnes d'uranium soit quatre fois la production de la mine Areva d'Arlit au Niger en 2012.

Areva et Total:

mercredi 16 janvier 2013

Boeing 787 : un enjeu pour les sous-traitants français.

La compagnie japonaise ANA a cloué au sol sa flotte de B787 après un nouvel incident.
La compagnie japonaise ANA a cloué au sol sa flotte de B787 après un nouvel incident.
 
 Huit industriels français dont Zodiac, Thales, Safran et Latécoère fournissent des équipements au long-courrier de Boeing.
 
 
La série noire qui frappe le Boeing 787 Dreamliner est observée de près par l'aéronautique française. La France est en effet le premier partenaire du géant américain en Europe. Au total, Boeing génère 4,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires (contre 4 milliards en 2010) dont 3,2 milliards d'achats directs auprès des industriels français. Son activité est à l'origine de 25.000 emplois en France (23.000 en 2010) dont 50 % en direct. Cette croissance est due à la montée en cadence du 787 Dreamliner pour lequel travaillent 8 sous-traitants français et à des contrats gagnés sur d'autres programmes de Boeing.
Pour les Français, il y a en effet un avant et un après Dreamliner. Le tournant a lieu en 2004 lorsque Boeing lance le programme. L'américain lance sa stratégie «Best of industry». Son objectif affiché? Construire le meilleur avion au monde avec les meilleurs partenaires. En 2005, les 8 français sélectionnés forment la Boeing French Team (elle compte aujourd'hui 16 membres).

Enquête approfondie:

mercredi 9 janvier 2013

Des soldes toujours plus tournés vers le Web.


Les soldes d'hiver ont débuté ce matin pour cinq semaines. Six Français sur dix affirment qu'ils feront au moins une partie de leur shopping sur Internet. Les rabais s'annoncent importants.


La ministre du Commerce, Sylvia Pinel, donne le coup d'envoi des soldes ce mercredi dans le nouveau centre commercial So Ouest, à Levallois-Perret, et non plus dans les grands magasins du boulevard Haussmann à Paris, comme le voulait la tradition. Autre évolution: les Français ont toujours plus l'intention de se tourner vers Internet pour trouver de bonnes affaires. 60% d'entre eux assurent qu'ils achèteront sur le Web pour les soldes d'hiver, contre 54% en 2012, selon une étude réalisée par la Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance (Fevad). Pour 7% d'entre eux, il devrait même s'agir du seul vecteur de shopping (5% en janvier 2012).
La ruée vers les magasins devrait tout de même avoir lieu. Deux tiers des Français (66%) affirment avoir l'intention de profiter de cette période de rabais pour faire leurs emplettes, selon un sondage BVA pour Les Échos , soit 5 points de plus que l'an dernier. «Janvier 2013 devrait être un très bon millésime en termes de montants de dépenses pour ces soldes», a ainsi indiqué l'institut de sondage, qui a interrogé les 7 et 8 janvier, par téléphone et Internet, 1.230 personnes âgées de plus de 15 ans. De fait, les prix pourraient être diminués de 60% à 70% dès les premiers jours.
Le budget moyen dépensé par les Français pendant ces soldes devrait en outre être au plus haut depuis trois ans avec un taux moyen de dépense envisagé de 234 euros, contre 221 euros en janvier 2012, indique BVA. Mais les inégalités entre classes d'âge sont importantes puisque les 15-24 ans devraient dépenser moins (175 euros l'an passé contre 150 euros cette année) ainsi que les 25-34 ans dont le budget soldes passe de 234 à 228 euros. À l'inverse, l'enveloppe des 35-49 ans augmente de 9 euros. De même, les écarts entre niveaux de revenus se creusent puisque ceux qui gagnent moins de 1.500 euros devraient se serrer la ceinture. Et les hommes devraient consacrer plus d'argent aux soldes que les femmes (249 euros, contre 223), selon le sondage.

mardi 8 janvier 2013

MédiaKiosk ouvre son capital à trois éditeurs.


À fin décembre 2012, MédiaKiosk gérait 763 kiosques en France, dont 401 à Paris <i>(notre photo)</i>, 99 en Ile-de-France et 263 en régions.
À fin décembre 2012, MédiaKiosk gérait 763 kiosques en France, dont 401 à Paris (notre photo), 99 en Ile-de-France et 263 en régions.
 
Le Figaro, Le Monde et Express-Roularta prennent 12,5 % du leader des kiosques à journaux.
 
  Les groupes Le Figaro, Le Monde et Express-Roularta ont annoncé lundi qu'ils prenaient conjointement une participation de 12,5 % dans MédiaKiosk, le gestionnaire des kiosques de presse en France. Cette opération était prévue depuis fin 2011, au moment de la cession de 95 % de la société par la messagerie de presse Presstalis (qui en a conservé 5 %) au groupe de communication extérieure JCDecaux. Les présidents respectifs des trois éditeurs, Marc Feuillée, Louis Dreyfus et Rik De Nolf, font leur entrée au comité de surveillance de MédiaKiosk.
Bouclée en novembre 2011, la vente de MédiaKiosk par Presstalis s'était inscrite dans le plan de désendettement de la première messagerie de France, en grande difficulté financière depuis 2010. À l'époque, plusieurs éditeurs s'étaient manifestés pour demander de conserver un droit de regard sur l'entreprise.
Dans leur communiqué, les trois éditeurs entrés au capital expriment leur souhait de «participer activement, aux côtés de JCDecaux et de Presstalis, aux actions de consolidation et de développement du réseau des kiosques à journaux» et soulignent, «face à la diminution constante du nombre des points de vente, l'importance plus que jamais essentielle des kiosquiers pour la diffusion des quotidiens et des magazines au cœur des villes». Pour Jean-Paul Abonnenc, président de MédiaKiosk, «c'est un signe fort qui montre l'importance stratégique du réseau de vente le plus visible et le plus accessible au cœur des villes».

Réseau très qualitatif:

McDo combat la crise avec le jambon-fromage.


Composé d'un sandwich à base de galette de pommes de terre décliné au bœuf, au poulet et au jambon, le menu casse-croûte est accompagné d'une boisson.
Composé d'un sandwich à base de galette de pommes de terre décliné au bœuf, au poulet et au jambon, le menu casse-croûte est accompagné d'une boisson.
 

Le n° 1 mondial de la restauration rapide lance ce mardi un menu «casse-croûte» à 4,50 euros avec des sandwichs à base de baguette. Son offre, la moins chère de sa gamme, concurrence boulangeries, sandwicheries et supérettes.
  McDonald's s'attaque à un monument national, le «jambon-fromage», le sandwich le plus vendu en France. Trente-trois ans après son arrivée dans l'Hexagone, le roi du hamburger commercialise à partir de mardi un menu «casse-croûte» à base de baguette. Composé d'un sandwich à base de galette de pommes de terre décliné au bœuf, au poulet et au jambon, il est accompagné d'une boisson.
En cas de succès, il intégrera de façon permanente la carte McDo, aux côtés des Happy Meal et autres menus Best Of, et sera le seul menu sans frites de l'enseigne. Cette dernière mise gros sur ce lancement, qui sera soutenu dès la semaine prochaine par une campagne de publicité.
Cette offre permet à McDo de renforcer son accessibilité. Un impératif alors que le secteur de la restauration rapide voit désormais sa croissance ralentir sous le coup de la crise. Pas question pour McDo de baisser les prix. Il s'agit plutôt d'adapter son offre. Après avoir communiqué l'an passé sur sa gamme de sandwichs à moins de deux euros, l'enseigne accélère en 2013 avec le menu casse-croûte, l'un des moins chers de son offre (4,50 euros). De quoi prendre de court les boulangeries, sandwicheries et autres supermarchés.
Malgré les incertitudes qui pèsent sur 2013, l'enseigne, qui a accumulé les années records en France, entend continuer à bénéficier d'un effet report lié à la crise. Après 41 ouvertures l'an passé, elle devrait ouvrir cette année 44 restaurants et poursuivre un autre chantier clef, la rénovation de ses points de vente.
Le timing de ce lancement ne doit rien au hasard. «Il fallait attendre que nous ayons la légitimité en France de proposer un tel produit, explique Nawfal Trabelsi, senior vice president de McDonald's France et Europe du Sud. Depuis une dizaine d'années, nous avançons davantage vers un McDo à la française.»

Francisation de l'offre:

lundi 2 juillet 2012

La Bourse de Paris poursuit sa marche en avant.

U.S. Markets Open Higher On News Of EU Greece Debt PlanLes investisseurs poursuivent sur la tendance de vendredi.

  Le CAC 40 grimpe d’environ 1 % en milieu de séance. L’indice qui avait progressé de 4,75 % vendredi reste porté par l’accord européen. Les banques conduisent la hausse.




Le temps reste au beau fixe ce lundi à la Bourse de Paris. En milieu de séance, le CAC 40 avance de 1,02 % à 3229,35 points. Vendredi, le marché avait déjà salué avec enthousiasme l’issue du sommet de Bruxelles, signant sa plus forte hausse de l’année.
Ailleurs en Europe, Francfort avance de 1,23 %, Londres de 0,65 %, Madrid de 0,17 % et Milan de 0,34 %. Les marchés restent portés par l’accord européen de la fin de la semaine dernière, qui ouvre la porte à l’intervention des fonds de secours pour aider les pays en difficultés, esquisse une union bancaire et lance les bases d’un un pacte de croissance.
Les investisseurs attendent désormais d’avoir plus de détails sur cet accord. La question portera sur le bon calibrage des fonds de secours européens, alors que la nouvelle structure, le Mécanisme européen de stabilité (MES) n’est pas encore mise en place. «C’est un rayon de soleil appréciable, mais il faut que le marché adoube complètement le nouveau plan. Il faudra voir comment les annonces se mettent en place. Le diable est dans les détails», prévient Bertrand Lamielle, gérant de B*Capital.

Des doutes sur la croissance:

Total souhaite accéder aux marchés de capitaux chinois.

LE QUARTIER DE LA DEFENSELe groupe pétrolier compte déjà un important actionnaire chinois à son capital.

  À l’occasion d’un forum consacré à la coopération financière sino-européenne, le trésorier du groupe a évoqué une cotation directe à Shanghai.


Étant donné l’importance de ses besoins en financement, le pétrolier Total doit pouvoir accéder de façon permanente à un bassin de financements suffisamment vaste et diversifié, a rappelé Humbert de Wendel dans le cadre de l’édition 2012 du Lujiazui forum qui se tenait à Shanghai la semaine dernière. Selon des propos rapportés par le site Marketwatch.com, le trésorier du groupe Total a évoqué à cet effet une possible cotation en Chine continentale. La manoeuvre permettrait de bâtir une base d’investisseurs plus importante dans le pays, alors que le pétrolier compte déjà parmi ses actionnaires le fonds SAFE (State Administration of Foreign Exchange, chargé de la gestion des colossales réserves de changes accumulées par la Chine).
Le sentiment des experts Bourse: Il ne faut pas croire que l’action Total sera cotée demain à Shanghai... Tout d’abord parce que si la Chine envisage depuis quelques temps un dispositif pour permettre à des firmes étrangères de se coter à la Bourse de Shanghai, cela reste de l’ordre du projet sans calendrier précis. Le dirigeant de Total évoquait plutôt l’intérêt qu’il y aurait dans l’absolu à être présent sur une place financière en passe de devenir l’une des plus importantes au monde. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de mettre en parallèle ce signal avec la vague de répression qui menace les sociétés capitalistes françaises! À ce stade, l’information n’a pas vocation à peser sur notre modèle de valorisation de Total: nous continuons à juger le titre bon marché en regard d’un rendement historiquement très solide.
Horizon d’investissement: moyen et long terme.
Profil d’investisseur: non spéculatif, à la recherche d’un rendement élevé (6,5 % actuellement).

lundi 25 juin 2012

Les Européens sont attachés à la monnaie unique.

Les dirigeants de quatre pays sondés se sont retrouvés vendredi à Rome pour s'accorder sur les mesures nécessaires pour enrayer la crise dans la zone euro.
Les dirigeants de quatre pays sondés se sont retrouvés vendredi à Rome pour s'accorder sur les mesures nécessaires pour enrayer la crise dans la zone euro.


Selon un sondage, Italiens, Français, Allemands et Espagnols excluent le retour à leur monnaie nationale respective. Mais ils sont favorables à une sortie de la Grèce de la zone euro en cas de défaut de paiement.

Les chances de la Grèce de se maintenir dans la zone euro ne sont pas optimales. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé cette semaine par l'institut Ifop-Fiducial, et publié ce dimanche simultanément dans plusieurs médias français (Journal du Dimanche), espagnol (ABC), allemand (Bild am Sonntag) et italien (Corriere della Sera)*.
Principal enseignement, pour une très large majorité des citoyens de ces quatre pays concernés par la crise, l'argent mobilisé pour la péninsule hellénique est «perdu», parce que le pays «ne pourra jamais le rembourser». Cette idée est particulièrement répandue chez les Français (85 %) et les Allemands (84 %) tandis que les habitants des deux autres pays sont moins affirmatifs sur ce point: 72 % des Espagnols, et seulement 65 % des Italiens.
Malgré tout, les sondés sont unanimes sur un point: la Grèce fait peser une sérieuse menace sur la zone euro. Une très large majorité estime que «si la dette grecque n'est pas sauvée, les difficultés de la zone euro vont s'accroître dangereusement». En Espagne et en Italie, où le risque de contagion de la crise est le plus élevé, ils sont respectivement 90 % et 88 % à le penser (84 % en France et 76 % en Allemagne).

Exclure la Grèce si besoin: