Les émissions de gaz à effet de serre des 12.000 usines et centrales électriques de l'Union européenne ont reculé de 2% l'an dernier, selon la Commission de Bruxelles.
Connie Hedegaard,
commissaire européenne en charge du Climat, s'est félicitée mardi du
recul des rejets de carbone des 12.000 usines et centrales électriques
des Vingt-Sept, de la Norvège et du Liechtenstein soumis aux quotas de
CO2. Ces émissions ont baissé de 2% en 2011 alors que la croissance du
PIB de l'Union européenne (UE) a progressé de 1,5%.
«Ce bon résultat montre que l'ETS (le système d'échange de quotas communément appelé bourse du CO2, NDLR) permet des réductions d'émissions à moindre coût», a souligné l'ancienne ministre danoise de l'Environnement depuis Bruxelles.
Selon la Commission, moins de 1% des installations pesant moins de 1% des émissions de carbone n'ont pas respecté leur plafond. Par ailleurs, 2% des installations n'ont pas transmis leur bilan le 30 avril, échéance annuelle du système de quotas.
Comme les 12.000 installations déjà soumises au système ETS, les compagnies qui dépassent leur objectif peuvent acheter des crédits carbone sur la bourse d'échange; celles qui sont vertueuses peuvent en vendre. Dix compagnies chinoises et indiennes qui représentent environ 3% des émissions du secteur aérien ont refusé de publier leurs rejets. Pékin est jusqu'à présent vigoureusement opposé à l'application des quotas de CO2 à ses compagnies aériennes dans le ciel européen.
La crise économique, depuis 2009, a fait reculer les rejets de CO2 sur le Vieux Continent et provoqué sur le marché un surplus de crédits. Résultat, le prix de la tonne de CO2 s'est effondré, de quelque 12,5 euros à la mi-2011 à 6,7 euros mardi sur le marché au comptant.
«Ce bon résultat montre que l'ETS (le système d'échange de quotas communément appelé bourse du CO2, NDLR) permet des réductions d'émissions à moindre coût», a souligné l'ancienne ministre danoise de l'Environnement depuis Bruxelles.
Selon la Commission, moins de 1% des installations pesant moins de 1% des émissions de carbone n'ont pas respecté leur plafond. Par ailleurs, 2% des installations n'ont pas transmis leur bilan le 30 avril, échéance annuelle du système de quotas.
Le refus des compagnies aériennes chinoises:
Depuis 2010, les compagnies aériennes participent au système européen. En 2011, pratiquement toutes les compagnies ont transmis leurs chiffres. Mais ce n'est que depuis le 1er janvier 2012 que toutes les sociétés, européennes ou non, opérant des vols au départ ou à destination de l'UE doivent respecter des plafonds de rejets.Comme les 12.000 installations déjà soumises au système ETS, les compagnies qui dépassent leur objectif peuvent acheter des crédits carbone sur la bourse d'échange; celles qui sont vertueuses peuvent en vendre. Dix compagnies chinoises et indiennes qui représentent environ 3% des émissions du secteur aérien ont refusé de publier leurs rejets. Pékin est jusqu'à présent vigoureusement opposé à l'application des quotas de CO2 à ses compagnies aériennes dans le ciel européen.
La crise économique, depuis 2009, a fait reculer les rejets de CO2 sur le Vieux Continent et provoqué sur le marché un surplus de crédits. Résultat, le prix de la tonne de CO2 s'est effondré, de quelque 12,5 euros à la mi-2011 à 6,7 euros mardi sur le marché au comptant.
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