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Comme tous les ans, le magazine Fortune a dévoilé son classement des 500 plus grandes entreprises américaines, en termes de chiffre d'affaires. Malgré la faiblesse de la reprise aux États-Unis, les géants de Wall Street ont signé une année record en 2011: les bénéfices nets des 500 sociétés répertoriées ont augmenté de 16,4% pour atteindre 824,5 milliards de dollars. Soit bien plus que le dernier record de 785 milliards enregistré en 2006. Avec la crise, les entreprises ont bien «su modifier rapidement leur gamme de produits tout en produisant plus pour moins cher», commente le magazine américain.Les 500 entreprises du classement emploient en tout 25,8 millions de personnes dans le monde. Seulement 1% de plus qu'en 2007, note Fortune.
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Deuxième au classement 2011, le groupe énergétique Exxon Mobil est remonté d'un cran au palmarès 2012 de Fortune 500, découronnant le groupe de distribution Wal-Mart, qui se pace en 2e position. «C'est la 13ème fois qu'ExxonMobil est numéro un du classement et la sixième fois qu'Exxon et Wal-Mart échangent les deux premières places», précise Fortune.
Exxon a dégagé en 2011 un chiffre d'affaires de presque 453 milliards de dollars! Et un bénéfice net de 41 milliards de dollars (+35%). Les titres en Bourse on grimpé de 20% en douze mois. Des performances en grande partie explicables par la flambée des prix du pétrole, surtout à la fin du dernier trimestre de 2011.
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Wal-Mart descend une marche du podium de Fortune 500. Le géant de la distribution affiche un chiffre d'affaires 2011 à 447 milliards de dollars (+6%) pour un bénéfice net de 15,7 milliards (-4,2%). Le numéro un mondial de la distribution a appliqué une politique de prix agressive qui lui a permis de limiter la chute de ses ventes aux États-Unis, et a su se tourner vers l'international, où le chiffre d'affaires a augmenté de 13,1% en 2011.Mais depuis quelques semaines, Wal-Mart est secoué par une affaire de corruption au Mexique qui menace le groupe, selon la banque d'investissements Jefferies.
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Chevron est troisième au classement avec des recettes globales de 246 milliards de dollars en 2011 et un profit en hausse de 41% à 26,9 milliards. L'année 2012 s'annonce bonne également. Le groupe pétrolier a récemment assuré que son bénéficeau premier trimestre sera plus élevé que celui dégagé au trimestre précédent, et ce, malgré une baisse de sa production américaine et l'impact d'une fermeture de son champ offshore de Frade, au Brésil, à la suite de fuites.
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Encore un groupe énergétique parmi les mastodontes américains: ConocoPhillips, dont le bénéfice 2011 a augmenté de 10% sur un an à 12,4 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires en hausse de 26% à 251,2 milliards. Mais pour le premier trimestre 2012, ConocoPhillips a dévoilé des résultats décevants, affectés par de faibles marges dans le raffinage. Par ailleurs, le groupe va bientôt se scinder en deux sociétés distinctes.
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Le secteur automobile fait son retour dans le Top 5 des plus grosses entreprises américaines. General Motors gagne trois places par rapport à l'année dernière. GM est redevenu, presque trois ans après sa sortie de faillite, le numéro un mondial de l'automobile, devant Volskwagen et Toyota, en termes de ventes de véhicules et un chiffre d'affaires de 150,3 milliards de dollars et un bénéfice net de 9,2 milliards. Une réussite qui s'explique par sa position de leader aux États-Unis et en Chine. Mais l'Europe plombe l'entreprise, avec notamment son maillon faible, Opel. C'est pourquoi GM s'est allié au constructeur français PSA.
Ford Motors, lui, est 9e au classement Fortune 500, avec un chiffre d'affaires de 136,3 milliards mains un bénéfice net bien meilleur que GM de 20,2 milliards.
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En 7e position, Berkshire Hathaway, la société d'investissement fondée et dirigée depuis 1965 par le célèbre Warren Buffett, 82 ans. Berkshire a dégagé en 2011 presque 144 milliards de dollars de chiffre d'affaires et un bénéfice net de 10,2 milliards (-21% par rapport à 2010). Le week-end dernier, le multimilliardaire a organisé l'assemblée générale des actionnaires de son groupedurant laquelle il a assuré qu'il était en «pleine forme». Warren Buffett avait annoncé un peu plus tôt souffrir d'un cancer de la prostate, dont le traitement ne l'empêcherait pas de travailler.
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En 13e position, on trouve Bank of America (115,1 milliards de dollars de chiffre d'affaires). Les banques américaines, qui ont été jugées sur leur solidité récemment, sont en mesure de surmonter une nouvelle crise financière, a assuré la Fed. Dans le Top 30 du classement, figurent encore JP Morgan Chase à la 16e place, Citigroup à la 20e et Wells Fargo à la 26e. Le secteur bancaire s'est très bien porté en 2011. À noter que Freddie Mac et Fannie Mae, les deux sociétés de crédits immobiliers qui ont implosé avec la crise des subprimes en 2007, affichent de gros chiffres d'affaires (respectivement 88,3 et 137,5 milliards), mais aussi les rares pertes nettes du classement (respectivement -5,3 milliards et -16,85 milliards).
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Apple passe à la 17e place en terme de chiffre d'affaires (108,5 milliards en 2011). Mais si l'on ne regarde que le bénéfice net, Apple n'est dépassé que par Exxon Mobil et de tout près par Chevron. En d'autres termes, Apple est bien plus performante que toutes les autres entreprises américaines. Son ascension est remarquable: en 2007, Apple était 103e, 71e en 2008, 56e en 2009 et 35e en 2010.
La marque à la pomme est en outre depuis peu, la première capitalisation boursière au monde, devant... Exxon. Dans le secteur technologique, seul Hewlett-Packard (10e) est meilleur au classement Fortune 500. Son chiffre d'affaires a atteint 127,2 milliards de dollars, pour 7 milliards de bénéfices.
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On a tendance à penser que Yahoo! fait partie des géants informatiques du monde. Pourtant, en 2011, le groupe n'a dégagé «que» 5 milliards de dollars de chiffre d'affaires, et atteint la 483e place du classement Fortune 500. Parmi les sociétés qui sont moins performantes que renommées, on peut citer Barnes & Nobles (360e), dont le chiffre d'affaires a atteint 7 milliards en 2011 et qui affiche une perte nette.
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