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jeudi 17 mai 2012

Les danseuses du Crazy Horse en grève.

Les danseuses du Crazy Horse travaillent six jours par semaine et montent sur scène deux fois par soir.
Les danseuses du Crazy Horse travaillent six jours par semaine et montent sur scène deux fois par soir.



Les danseuses du célèbre cabaret parisien réclament une hausse de 15% de leur salaire, selon Le Parisien-Aujourd'hui en France. 


Les danseuses du Crazy Horse ne se sont pas déshabillées ni mardi ni mercredi soir. Et les représentations de ce jeudi sont en suspens. Selon Le Parisien-Aujourd'hui en France , elles réclament une hausse de 15% de leur salaire. «Nous sommes sous-payéés. Toutes les filles gagnent moins de 2000 euros net par mois alors que nous faisons 13 représentations par semaine» déplore la déléguée SFA-CGT interrogée par le quotidien.
Selon RTL, la troupe du célèbre cabaret a voté la grève lundi à la quasi-unanimité, dans l'espoir d'obtenir une augmentation de salaire. La direction ayant pour l'instant «refusé ou repoussé» toute négociation, les spectacles de ces deux derniers jours ont été annulés. Les spectateurs concernés pourront utiliser leur billet pour une autre soirée. S'agissant de la grève elle-même, le Crazy Horse se refuse pour l'instant à tout commentaire.
Si elles refusent de monter sur scène, les danseuses étaient présentes mardi devant le Crazy Horse, près des Champs-Élysées, pour expliquer leur mouvement. L'une d'entre elles, Suzanne, a expliqué au micro de RTL «être payée à un tarif plus que lamentable», qui ne tiendrait pas compte des contraintes imposées par le cabaret. «On nous demande de travailler 24 jours par mois. Le Crazy Horse n'est pas n'importe quel cabaret. C'est un lieu d'exception où le show est intégralement nu. Ces particularités ne sont pas prises en compte dans notre rémunération».
Les danseuses du Crazy Horse travaillent en effet six jours par semaine et montent sur scène deux fois par soir, sans compter les répétitions. Si les conflits sociaux sont rares dans ce secteur, des danseuses du Lido avaient elles aussi exprimé des revendications salariales en 2003. Elles se plaignaient, selon Libération, d'être moins payées que les hommes et de travailler dans des conditions difficiles.
Dans un récent documentaire, «Crazy Horse», le cinéaste américain Frederick Wiseman dévoilait les coulisses, parfois moins glamours, du célèbre cabaret parisien. En voici un extrait: 
 http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=195785.html

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