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samedi 5 mai 2012

Philippe Starck invente le spray qui rend ivre sans boire.

Le designer français Philippe Starck a mis au point avec le professeur de Harvard David Edwards un spray censé procurer la sensation d'ivresse sans boire une goutte d'alcool.
Le designer français Philippe Starck a mis au point avec le professeur de Harvard David Edwards un spray censé procurer la sensation d'ivresse sans boire une goutte d'alcool.


Selon le célèbre designer, ce petit aérosol, qui sera commercialisé au prix de 20 euros, permet au consommateur de «s'évader» sans subir les «effets néfastes» de l'alcool.

On l'attendait chez Apple, le voilà qui s'acoquine avec les adeptes de la «cuisine aérienne». Le designer français Philippe Starck a mis au point avec David Edwards, ce professeur de Harvard à qui l'on doit des inventions pour le moins originales comme le «Whif» (l'inhalateur de chocolat, de thé vert ou de café), un spray censé procurer la sensation d'ivresse sans boire une goutte d'alcool. Baptisé «Wahh Quantum Sensations», ce petit aérosol de 2ml aux faux airs de bâton de rouge à lèvres libère 0,075 ml d'alcool à chaque pulvérisation, une quantité suffisante, selon ses concepteurs, pour que le cerveau soit stimulé et ressente les effets de l'ivresse. Pour Philippe Starck, cette invention offre au consommateur un moyen de «s'évader», sans subir les «effets néfastes» de l'alcool. Elle permet de ressentir «le fumet d'ivresse grâce à une dose infinitésimale, soit mille fois moins qu'un verre d'alcool.»

Ce petit aérosol de 2ml aux faux airs de bâton de rouge à lèvres libère 0,075 ml d'alcool à chaque pulvérisation.
Ce petit aérosol de 2ml aux faux airs de bâton de rouge à lèvres libère 0,075 ml d'alcool à chaque pulvérisation.  
 
Ce spray, qui se consomme en pulvérisations directes dans la bouche ou sur les aliments, est présenté au public depuis vendredi et jusqu'au 22 juillet au Laboratoire à Paris, un centre de recherche créé par David Edwards. Il sera ensuite commercialisé au prix de 20 euros via la boutique en ligne «Lab Store» et dans des points de vente spécialisés dans le design en France et à l'étranger. Le «Wahh» ne sera pas vendu aux mineurs et ce, même si ses créateurs assurent qu'il ne présente aucun des risques liés à l'alcool. Une affirmation que les spécialistes prennent toutefois avec prudence. D'autant plus que le mécanisme d'action du produit n'est pas clairement défini et que le type d'alcool qu'il vaporise n'est pas non plus précisé. En outre, selon le Dr. Yann Le Strat, psychologue et addictologue à l'hopital Louis-Mourier (AP-HP), cité par le site Allodocteurs.fr , l'utilisation de l'aérosol peut être «néfaste pour les personnes ayant déjà développé une addiction, car la prise d'une quantité d'alcool, même infime, peut provoquer une rechute chez les personnes à risque».
Des réticences qui n'entament pas l'enthousiasme de Philippe Starck et David Edwards. «C'est réellement un spray alimentaire nouvelle génération. Cela augure un développement vers d'autres formes de nutrition», assure ce dernier. Le succès de son «Whif», lancé en 2008, lui donne des ailes. Cet autre petit aérosol de la taille d'un cigare (dont les prix varient de 1,80 à 3,99 euros) a été vendu à 400.000 exemplaires dans le monde. «Des bus de touristes japonais s'arrêtent régulièrement au Lab Store parisien pour s'en procurer», raconte le professeur. Fin mai, il lancera un concept d'emballage comestible. Cette nouvelle technologie baptisée «WikiCells» consiste à conditionner les aliments dans une membrane composée d'ingrédients naturels, comme des fruits, des légumes ou des céréales, et maintenue par des forces électrostatiques. David Edwards le promet: «l'emballage du futur sera délicieux!»

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