Le designer français Philippe Starck a mis au point avec le professeur de Harvard David Edwards un spray censé procurer la sensation d'ivresse sans boire une goutte d'alcool.
Selon le célèbre designer, ce petit aérosol, qui sera commercialisé au prix de 20 euros, permet au consommateur de «s'évader» sans subir les «effets néfastes» de l'alcool.
On l'attendait chez Apple, le voilà qui s'acoquine avec les adeptes de la «cuisine aérienne». Le designer français Philippe Starck a mis au point avec David Edwards, ce professeur de Harvard à qui l'on doit des inventions pour le moins originales comme le «Whif» (l'inhalateur de chocolat, de thé vert ou de café), un spray censé procurer la sensation d'ivresse sans boire une goutte d'alcool. Baptisé «Wahh Quantum Sensations», ce petit aérosol de 2ml aux faux airs de bâton de rouge à lèvres libère 0,075 ml d'alcool à chaque pulvérisation, une quantité suffisante, selon ses concepteurs, pour que le cerveau soit stimulé et ressente les effets de l'ivresse. Pour Philippe Starck, cette invention offre au consommateur un moyen de «s'évader», sans subir les «effets néfastes» de l'alcool. Elle permet de ressentir «le fumet d'ivresse grâce à une dose infinitésimale, soit mille fois moins qu'un verre d'alcool.»
Ce petit aérosol de 2ml aux faux airs de bâton de rouge à lèvres libère 0,075 ml d'alcool à chaque pulvérisation.
Des réticences qui n'entament pas l'enthousiasme de Philippe Starck et David Edwards. «C'est réellement un spray alimentaire nouvelle génération. Cela augure un développement vers d'autres formes de nutrition», assure ce dernier. Le succès de son «Whif», lancé en 2008, lui donne des ailes. Cet autre petit aérosol de la taille d'un cigare (dont les prix varient de 1,80 à 3,99 euros) a été vendu à 400.000 exemplaires dans le monde. «Des bus de touristes japonais s'arrêtent régulièrement au Lab Store parisien pour s'en procurer», raconte le professeur. Fin mai, il lancera un concept d'emballage comestible. Cette nouvelle technologie baptisée «WikiCells» consiste à conditionner les aliments dans une membrane composée d'ingrédients naturels, comme des fruits, des légumes ou des céréales, et maintenue par des forces électrostatiques. David Edwards le promet: «l'emballage du futur sera délicieux!»
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