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lundi 7 mai 2012

Renégocier le pacte budgétaire européen n'est "pas possible" (Berlin) .


L'Allemagne a posé aujourd'hui ses conditions au président élu français François Hollande, en excluant toute renégociation du pacte budgétaire européen et toute initiative de "croissance par les déficits".
Il n'est "pas possible de renégocier le pacte budgétaire" européen, a affirmé aujourd'hui  le porte-parole de la chancelière allemande
Angela Merkel, Steffen Seibert.
"Il n'est pas possible de renégocier le pacte budgétaire", qui a déjà été "signé par 25 des 27 Etats membres de l'Union européenne" et qui a pour but de renforcer la discipline dans la gestion des finances publiques, a dit Steffen Seibert lors d'une conférence de presse régulière, bien que le nouveau président français, François Hollande, veuille lui adjoindre un volet sur la croissance.


Merkel n'entend pas encourager une politique de relance
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A ce sujet, Steffen Seibert a également réaffirmé les conditions de Berlin: l'Allemagne ne veut pas "d'une croissance par des déficits, mais de croissance par des réformes structurelles". En clair, il n'est pas question pour le gouvernement Merkel d'encourager en Europe des politiques de relance, mais de promouvoir la voie choisie par l'Allemagne et les réformes du marché du travail mises en place par l'ancien chancelier Gerhard Schröder.

Le président élu français avait marqué dès son allocution de victoire sa volonté de "donner à la construction européenne une dimension de croissance, d'emploi, de prospérité, d'avenir" et d'expliquer à Berlin et ses autres partenaires que "l'austérité pouvait ne plus être une fatalité".


Le plan d'aide, meilleure voie pour la Grèce
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Le porte-parole a également affirmé au cours de sa conférence de presse que le plan d'aide européen décidé à Athènes restait la meilleure voie pour sortir de la crise, au lendemain des
élections législatives en Grèce qui ont vu les partis hostiles à la politique d'austérité fortement progressé.
"Nous en restons aux mesures qui ont été décidées" et le plan européen "est la meilleure voie pour la Grèce", a estimé le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, lors de la traditionnelle conférence de presse du gouvernement.

"Cette politique est composée d'une grande solidarité européenne d'une part et d'efforts immenses du côté grec" d'autre part, qui doivent permettre "à long terme de rétablir la compétitivité mais aussi la stabilité financière de la Grèce", a-t-il ajouté.

Tant que ces mesures sont appliquées, "nous soutiendrons la Grèce, peu importe qui est au gouvernement", a-t-il poursuivi.

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