La moyenne de «The Voice», diffusée en prime time depuis le 25 février, a été de 7,8 millions de téléspectateurs.
La chaîne a engrangé 45 millions d'euros brut de recettes publicitaires.
Cela s'appelle un succès. «The Voice: la plus belle voix», dont la finale se joue samedi en direct sur TF1,
a non seulement sauvé les samedis soir de la chaîne souvent malmenée
par sa concurrente France 2, mais aussi relancé le divertissement, genre
en panne sèche depuis plusieurs années. Depuis la fin de «Star
Academy», il y a trois ans, TF1 peinait à trouver un format à succès.
C'est chose faite. Au point que le groupe audiovisuel privé renoue avec
des audiences dignes des temps passés, avant l'arrivée de la TNT.
La moyenne de «The Voice», diffusée en prime time depuis le 25 février, a été de 7,8 millions de téléspectateurs, pour atteindre 33% de part d'audience alors que celle de la chaîne au mois d'avril dernier n'a pas excédé les 22,6%. Mieux encore, TF1, qui est une chaîne commerciale, réalise 47% de part d'audience sur les femmes responsables des achats et 48% sur le public des 15-24 ans, nouvelle cible commerciale que privilégie plus que jamais le groupe présidé par Nonce Paolini. Ces chiffres font la joie de la régie publicitaire ; TF1 Publicité se battait jusque-là le samedi soir avec une case ne réalisant en moyenne que 22% de part d'audience. Sur les onze émissions déjà diffusées, la chaîne aurait engrangé pas moins de 45 millions d'euros brut de recettes publicitaires, selon les spécialistes de l'achat d'espace, avec un taux de remplissage des écrans avoisinant les 90%. «C'est un programme puissant, valorisant, et qui a aussi le mérite d'être multimédia», souligne Laurent Solly, directeur général de TF1 Publicité. «Ses performances publicitaires sont d'autant plus remarquables que généralement avril et mai ne sont pas de bons mois pour la publicité, ne serait-ce qu'à cause des ponts. C'est encore plus difficile dans une période d'élections», poursuit-il.
L'engouement pour ce programme «grand spectacle, moderne et familial» a été tel dès la première diffusion - 9,3 millions de téléspectateurs pour le lancement du programme, fin février - que le prix du spot est passé de 65.000 à 90.000 euros. Autant dire que la régie plaide pour une reconduction du programme en deuxième saison. Une certitude dans la mesure où le concours de talent - inventé par Talpa, la maison de production hollandaise de John de Mol, et produit par Shine France présidée par Thierry Lachkar - s'impose comme «l'un des quatre plus grands formats de divertissement de prime time avec “Koh Lanta”, “Masterchef” et “Danse avec les stars”». Tous ont en commun leur développement simultanément sur les nouveaux écrans numériques. Mais «The Voice» est sans doute le programme qui joue le plus la complémentarité avec Internet et les réseaux sociaux. Sur MyTF1, le programme totalise 50 millions de vidéos vues. De quoi doper les recettes publicitaires Internet, qui se seraient élevées à près de 8 millions d'euros brut.
La moyenne de «The Voice», diffusée en prime time depuis le 25 février, a été de 7,8 millions de téléspectateurs, pour atteindre 33% de part d'audience alors que celle de la chaîne au mois d'avril dernier n'a pas excédé les 22,6%. Mieux encore, TF1, qui est une chaîne commerciale, réalise 47% de part d'audience sur les femmes responsables des achats et 48% sur le public des 15-24 ans, nouvelle cible commerciale que privilégie plus que jamais le groupe présidé par Nonce Paolini. Ces chiffres font la joie de la régie publicitaire ; TF1 Publicité se battait jusque-là le samedi soir avec une case ne réalisant en moyenne que 22% de part d'audience. Sur les onze émissions déjà diffusées, la chaîne aurait engrangé pas moins de 45 millions d'euros brut de recettes publicitaires, selon les spécialistes de l'achat d'espace, avec un taux de remplissage des écrans avoisinant les 90%. «C'est un programme puissant, valorisant, et qui a aussi le mérite d'être multimédia», souligne Laurent Solly, directeur général de TF1 Publicité. «Ses performances publicitaires sont d'autant plus remarquables que généralement avril et mai ne sont pas de bons mois pour la publicité, ne serait-ce qu'à cause des ponts. C'est encore plus difficile dans une période d'élections», poursuit-il.
L'engouement pour ce programme «grand spectacle, moderne et familial» a été tel dès la première diffusion - 9,3 millions de téléspectateurs pour le lancement du programme, fin février - que le prix du spot est passé de 65.000 à 90.000 euros. Autant dire que la régie plaide pour une reconduction du programme en deuxième saison. Une certitude dans la mesure où le concours de talent - inventé par Talpa, la maison de production hollandaise de John de Mol, et produit par Shine France présidée par Thierry Lachkar - s'impose comme «l'un des quatre plus grands formats de divertissement de prime time avec “Koh Lanta”, “Masterchef” et “Danse avec les stars”». Tous ont en commun leur développement simultanément sur les nouveaux écrans numériques. Mais «The Voice» est sans doute le programme qui joue le plus la complémentarité avec Internet et les réseaux sociaux. Sur MyTF1, le programme totalise 50 millions de vidéos vues. De quoi doper les recettes publicitaires Internet, qui se seraient élevées à près de 8 millions d'euros brut.
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