Le patron de Free avait promis de diviser par deux la facture d’un foyer.
Lancé le 10 janvier 2012, l’opérateur a révolutionné le marché du mobile en seulement douze mois. Xavier Niel a tenu sa promesse de diviser par deux la facture des Français et libéré les usages. Tout en imposant son tempo.
Signe que la croissance reste forte, le GIE qui gère les demandes de portabilité du numéro serait de nouveau au bord de la saturation. Ses détracteurs estiment que le nombre d’abonnés n’est pas un critère en soi, que seul compte ce qu’ils rapportent, et qu’à 0 ou 2 euros cela ne fait pas beaucoup. Pour le moment, Free a su habilement utiliser son succès dans le mobile comme un tremplin pour attirer davantage d’abonnés Internet vers sa Freebox, où il dépasse aussi les 5 millions de clients. Et Iliad, maison mère de Free, devrait dégager cette année plus de trois milliards d’euros de chiffre d’affaires. Son cours a grimpé de 40% sur un an, portant sa capitalisation à 7,6 milliards d’euros, supérieure à certains groupes du CAC 40. Surtout, Free Mobile a pulvérisé l’ordre existant sur le marché du mobile, imposé ses choix et son tempo. Bien obligés de suivre sur les prix, ses concurrents sont aussi contraints d’accélérer leurs investissements sur la 4G et sur la fibre pour se distinguer.
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