Le nombre de joueurs étrangers évoluant dans le championnat chinois a reculé de près de 20% depuis 2010 quand ceux jouant au Qatar a grimpé de 27%.
La Chine n'est plus une terre d'accueil pour les footballeurs étrangers. Dernier exemple en date: Nicolas Anelka. Moins d'un an après avoir débarqué en Chine en star, l'ancien attaquant du PSG vient de quitter le pays pour rejoindre le championnat italien.
Le nombre de joueurs expatriés dans l'empire du Milieu a diminué de près de 19% entre 2010 et 2012, selon une étude du Centre international d'étude du sport, pour s'établir à 86. Un peu moins de la moitié d'entre eux sont Brésiliens et un peu plus de 20%, Européens. En plus de Nicolas Anelka, le CIES ne comptabilisait aucun autre Français évoluant en Chine l'an passé. A l'inverse, le nombre de footballeurs expatriés au Qatar a grimpé de plus de 27%, à 98 joueurs. «Les joueurs ont l'assurance avec le Qatar, contrairement à la Chine, d'être payés à la fin du mois», explique Loïc Ravenel, co-fondateur du CIES.
Professionnels depuis 1994, les clubs chinois ont la particularité de changer de nom fréquemment en fonction du sponsor qui les rachète. Ainsi, l'ancien club de Nicolas Anelka, le Shanghai Shenhua Football Club, a changé quatre fois de dénomination depuis sa création en 1993 avant de reprendre son appellation d'origine. «La plupart des clubs chinois sont détenus par des milliardaires locaux qui les utilisent comme des ‘jouets' et n'ont aucune vision à long terme, contrairement aux investisseurs qataris», affirme François Guyot, directeur associé de Sportmarket, agence spécialisée dans le marketing sportif.
Le nombre de joueurs expatriés dans l'empire du Milieu a diminué de près de 19% entre 2010 et 2012, selon une étude du Centre international d'étude du sport, pour s'établir à 86. Un peu moins de la moitié d'entre eux sont Brésiliens et un peu plus de 20%, Européens. En plus de Nicolas Anelka, le CIES ne comptabilisait aucun autre Français évoluant en Chine l'an passé. A l'inverse, le nombre de footballeurs expatriés au Qatar a grimpé de plus de 27%, à 98 joueurs. «Les joueurs ont l'assurance avec le Qatar, contrairement à la Chine, d'être payés à la fin du mois», explique Loïc Ravenel, co-fondateur du CIES.
Professionnels depuis 1994, les clubs chinois ont la particularité de changer de nom fréquemment en fonction du sponsor qui les rachète. Ainsi, l'ancien club de Nicolas Anelka, le Shanghai Shenhua Football Club, a changé quatre fois de dénomination depuis sa création en 1993 avant de reprendre son appellation d'origine. «La plupart des clubs chinois sont détenus par des milliardaires locaux qui les utilisent comme des ‘jouets' et n'ont aucune vision à long terme, contrairement aux investisseurs qataris», affirme François Guyot, directeur associé de Sportmarket, agence spécialisée dans le marketing sportif.
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Les ambitions du futur président chinois:
Le
départ précipité de Nicolas Anelka, moins d'un an après son arrivée,
résonne comme un fiasco. Surtout que la star ivoirienne, Didier Drogba,
qui l'avait rejoint l'été dernier, a également quitté la Chine.
A
l'origine de ces deux départs, une brouille entre le propriétaire du
Shanghai Shenhua et ses actionnaires. Le premier, qui détient 28,5% du
capital du club, en revendique 70% et somme les seconds de lui vendre
leurs parts. Ce qu'ils refusent. Conséquence, le milliardaire n'aurait
pas versé les salaires des joueurs, selon la presse locale. Cette
nouvelle affaire vient brouiller un peu plus l'image du championnat de
football chinois. «Avec son vivier de talents, le pays a pourtant les
moyens de mettre en place une politique de développement du sport
ambitieuse», ajoute Vincent Chaudel du cabinet d'études Kurt Salmon.
Le
futur président chinois qui sera intronisé en mars prochain, Xi
Jinping, fan de football, nourrit de grandes ambitions pour ce sport. Il
souhaite notamment que la Chine organise la Coupe du monde 2026. Après
le Brésil en 2014, la Russie en 2018 et le Qatar en 2022, l'Empire du
Milieu, s'il était retenu, serait le quatrième pays émergent consécutif à
organiser la plus prestigieuse compétition internationale.
Mais
pour cela, la Chine a besoin de redorer son image. C'est ainsi qu'à
l'instar des milliardaires du Moyen Orient ou de Russie qui ont investi
au PSG, à Manchester City ou à Chelsea, de gros investisseurs chinois,
encouragés par le gouvernement, cherchent à racheter des clubs
européens. En août dernier, une entreprise de construction publique,
China Railway Construction, a acquis une part de 15% du capital du club
italien, l'Inter Milan, devenant son deuxième actionnaire. Et les
milliardaires chinois sont souvent cités comme possible repreneurs
d'équipes françaises. «Les clubs de football européens doivent
comprendre que les capitaines d'industrie ne sont plus européens»,
affirme Vincent Chaudel.
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