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dimanche 13 juillet 2014

Délicat Balancing Act de la Chine - les réformes économiques tout en maintenant une croissance solide

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mardi 5 février 2013

Apple : Foxconn prévoit des élections syndicales libres.

Foxconn compte 1,2 million de salariés, répartis sur 13 usines en Chine (ici à Wuhan)
Foxconn compte 1,2 million de salariés, répartis sur 13 usines en Chine (ici à Wuhan).
 
Le géant taïwanais, connu pour fabriquer l'iPhone et l'iPad d'Apple, veut organiser des élections syndicales démocratiques. Foxconn est régulièrement épinglé pour les conditions de travail de ses salariés.




Les quelques 1,2 million de salariés Chinois de Foxconn vont pouvoir choisir leurs représentants syndicaux lors d'élections ouvertes. Ce sera une première en Chine pour un groupe privé de cette taille. Le principal sous-traitant d'Apple, mais aussi de Samsung, Nokia, Sony ou Dell, veut améliorer son image, jusqu'ici sérieusement ternie.
En 2010, des reportages à l'écho mondial font état d'une vague de suicide parmi les salariés de Foxconn. Depuis, les conditions de travail au sein des treize usines chinoises du groupe taïwanais sont régulièrement dénoncées par des ONG. En cause, des salaires très bas, des horaires de 60 heures par semaine, ou encore des cas d'intoxications d'employés. En octobre dernier encore, un audit interne révélait la présence d'ouvriers âgés de 14 ans dans les usines du groupe, alors que l'âge légal du travail est fixé à 16 ans en Chine. En janvier, entre 300 et 400 salariés de l'usine de Daxing, à Pékin, se sont mis en grève en apprenant que leurs salaires ne seraient pas augmentés en 2013.
Pour contrer les critiques, Apple a commandé l'an dernier un audit indépendant, réalisé dans trois usines par l'organisation américaine Fair Labor Association (FLA). La FLA a notamment préconisé la tenue d'élections syndicales ouvertes, quelle va accompagner. La moitié des représentants syndicaux de Foxconn étaient jusqu'ici des managers, selon le Financial Times.

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Un seul syndicat autorisé:

lundi 4 février 2013

Discrètement, la Chine fait main basse sur les mines d’or.


La Chine mène une politique de rachats très aggressive.

Le pays multiplie les acquisitions dans les mines aurifères à travers le monde. Son but : aller chercher l’or directement au sous-sol pour assurer son approvisionnement sur le long terme.

La course à l’approvisionnement en or s’accélère pour la Chine. Depuis quelques années, la deuxième économie mondiale cherche par tous les moyens à augmenter son très faible stock de métal jaune. Objectif: diversifier ses réserves, en grande majorité constituées de dollars et d’actifs libellés en billet vert. Pékin dispose certes de 1054 tonnes d’or dans ses coffres - un chiffre qui n’a pas été réactualisé par les autorités depuis 2009 - mais le métal jaune ne représente que 1,7% de ses réserves totales. Une goutte d’eau comparé aux États-Unis, où l’or compte pour 76,3% des réserves.

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Pour sécuriser ses approvisionnements, Pékin a décidé d’aller chercher le métal précieux directement à la source. Le pays s’est lancé dans une campagne agressive de rachats d’actifs dans les plus importantes sociétés aurifères mondiales. D’après une étude PwC publiée la semaine dernière, quatre des dix principales acquisitions recensées dans le secteur l’an dernier ont été réalisées par des acheteurs chinois, aux côtés des traditionnels canadiens et australiens. «La montée en puissance chinoise a été très rapide. Cette stratégie d’acquisition date seulement de 2006. Avant, la Chine était complètement inexistante des radars mondiaux des acquisitions, toutes matières premières confondues», constate Mariano Marcos, associé spécialiste des matières premières chez PwC. «Il y a des opérations internes qui entraînent un mouvement de concentration en Chine. Et puis il y a les acquisitions extérieures souvent réalisées avec l’appui de l’État», précise-t-il.

mardi 29 janvier 2013

La Chine peine à retenir ses footballeurs expatriés.

Nicolas Anelka aura évolué dans le championnat chinois pendant moins d'un an
Nicolas Anelka aura évolué dans le championnat chinois pendant moins d'un an.
Le nombre de joueurs étrangers évoluant dans le championnat chinois a reculé de près de 20% depuis 2010 quand ceux jouant au Qatar a grimpé de 27%.
 La Chine n'est plus une terre d'accueil pour les footballeurs étrangers. Dernier exemple en date: Nicolas Anelka. Moins d'un an après avoir débarqué en Chine en star, l'ancien attaquant du PSG vient de quitter le pays pour rejoindre le championnat italien.
Le nombre de joueurs expatriés dans l'empire du Milieu a diminué de près de 19% entre 2010 et 2012, selon une étude du Centre international d'étude du sport, pour s'établir à 86. Un peu moins de la moitié d'entre eux sont Brésiliens et un peu plus de 20%, Européens. En plus de Nicolas Anelka, le CIES ne comptabilisait aucun autre Français évoluant en Chine l'an passé. A l'inverse, le nombre de footballeurs expatriés au Qatar a grimpé de plus de 27%, à 98 joueurs. «Les joueurs ont l'assurance avec le Qatar, contrairement à la Chine, d'être payés à la fin du mois», explique Loïc Ravenel, co-fondateur du CIES.
Professionnels depuis 1994, les clubs chinois ont la particularité de changer de nom fréquemment en fonction du sponsor qui les rachète. Ainsi, l'ancien club de Nicolas Anelka, le Shanghai Shenhua Football Club, a changé quatre fois de dénomination depuis sa création en 1993 avant de reprendre son appellation d'origine. «La plupart des clubs chinois sont détenus par des milliardaires locaux qui les utilisent comme des ‘jouets' et n'ont aucune vision à long terme, contrairement aux investisseurs qataris», affirme François Guyot, directeur associé de Sportmarket, agence spécialisée dans le marketing sportif.

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Les ambitions du futur président chinois:

lundi 14 janvier 2013

La Chine, premier investisseur dans les énergies vertes.

Le toît d'une centrale solaire à Wuhan, dans la province chinoise du Hubei.
Le toît d'une centrale solaire à Wuhan, dans la province chinoise du Hubei.

Avec 50 milliards d'euros et une hausse de 20%, la Chine est le champion du monde des investissements dans les énergies vertes, qui, à l'échelle mondiale, baissent de 11%.

 
Un rappel à l'ordre. Le pic de pollution atmosphérique qui empoisonne littéralement les Pékinois depuis le week-end vient rappeler, s'il en était besoin, l'urgence pour la Chine de transformer sa production électrique, basée sur le charbon pour près de 80%. L'empire du Milieu s'est lancé à marche forcée dans les énergies vertes, à tel point que l'an passé, il était le champion du monde pour les investissements, avec 67,7 milliards de dollars (50 milliards d'euros) selon l'étude de Bloomberg New Energy Finance. Sur douze mois, les investissements chinois dans les énergies propres ont bondi de 20%, propulsés par le secteur solaire.
L'étude de Bloomberg était publiée le jour où l'Irena, la jeune Agence internationale des énergies renouvelables, basée à Abou Dhabi, tenait sa troisième assemblée générale en présence de la ministre française de l'Écologie, Delphine Batho. La Chine y a justement annoncé son adhésion à cette instance créée en 2011, qui compte actuellement 159 États membres.
L'effort chinois représente à lui seul 25% de l'effort mondial qui totalise 268 milliards de dollars (201 milliards d'euros). Le tableau d'ensemble contraste fortement avec la dynamique chinoise puisque selon Bloomberg, les investissements «verts» ont reculé de 11 %.

Auto : la Chine en passe de devenir 1er fabricant mondial.

L'an dernier, plus de 19 millions d'unités ont été immatriculées en Chine.
L'an dernier, plus de 19 millions d'unités ont été immatriculées en Chine.

 La Chine devrait produire près de 20 millions de véhicules, voitures et utilitaires légers, contre seulement 18 millions pour l'Europe.


Les constructeurs automobiles chinois vont-ils détrôner les Européens de leur position de numéro un mondial? Pour les spécialistes d'IHS Automotive, ils pourraient y parvenir dès l'an prochain. Selon eux, dès 2013, la Chine devrait produire près de 20 millions de véhicules, voitures et utilitaires légers, contre seulement 18 millions pour l'Europe au sens très large, c'est-à-dire Russie et même Turquie incluses. Tandis qu'en Europe le marché s'enfonce dans un profond marasme, faisant plier plusieurs fleurons historiques de l'industrie automobile, comme Peugeot ou Opel, le marché chinois est porté par la formidable ­ascension de la classe moyenne. Le pays a d'ailleurs déjà dépassé depuis plusieurs années les États-Unis et l'Europe en termes d'immatriculations.
L'an dernier, plus de 19 millions d'unités ont été immatriculées en Chine, contre 14,5 millions aux États-Unis. Certes, le boom de l'automobile chinoise doit beaucoup aux groupes étrangers, comme General Motors ou Volkswagen, qui captent encore près de 70 % du marché national, via notamment des coentreprises avec des Chinois. Mais les constructeurs nationaux gagnent de plus en plus de terrain. Le gouvernement chinois les pousse à prendre au moins 50 % de leur marché domestique. Ils font également preuve d'ambition à l'extérieur de leurs frontières. Des constructeurs comme «Geely, Chery et Great Wall ont une stratégie offensive vers l'Iran, l'Égypte, l'Algérie mais aussi vers l'Amérique latine», expliquent les spécialistes d'IHS Automotive. Guangzhou Automobile Group (GAC) a même un stand sur le Salon automobile de ­Detroit, qui ouvre ses portes aujourd'hui.

mercredi 9 janvier 2013

Moscovici encourage la Chine à investir en France.

Pierre Moscovici, ministre de l'Économie et des Finances, a rencontré à Pékin, Li Keqiang, n° 2 du régime et futur premier ministre.
Pierre Moscovici, ministre de l'Économie et des Finances, a rencontré à Pékin, Li Keqiang, n° 2 du régime et futur premier ministre.

À Pékin, le ministre français a promis des mesures pour faciliter les investissements chinois.


Entre les inquiétudes des uns et les fantasmes des autres, Pierre Moscovici avait fort à faire pour densifier la relation d'affaires franco-chinoise. Les inquiétudes, ce sont celles des Chinois, le ministre ayant constaté lors de sa visite à Pékin que «tous ses interlocuteurs, qu'il s'agisse de politiques ou d'investisseurs, ne sont pas encore rassurés» sur l'avenir de la zone euro. Et les fantasmes, ce sont ceux des Français qui craignent que les investissements chinois sur notre sol «ne soient prédateurs». En direction de ces derniers, il a affirmé: «Ce que j'attends des investissements chinois en France, c'est qu'ils soient créateurs d'emplois.»
Lors de ce déplacement en Chine, le ministre de l'Économie et des Finances entendait délivrer un «message de confiance» dans la zone euro aux investisseurs chinois et les inciter à se tourner plus franchement vers la France. Or, tout récemment, les patrons du fonds souverain chinois CIC s'avouaient «encore peu optimistes pour la zone euro», attendant un «climat plus favorable à l'investissement» pour passer la vitesse supérieure.
Pierre Moscovici voudrait rééquilibrer la relation. Il a rappelé que pour l'heure, les investissements français en Chine étaient quatre fois supérieurs aux investissements chinois en France. Soit 13 milliards d'euros contre 3,4 milliards. La France est le 3e pays européen destinataire des investissements chinois, derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni. Le ministre a affirmé que de ­nouvelles mesures pour «simplifier l'accueil des investissements étrangers en France» étaient en préparation.

lundi 7 janvier 2013

Les entreprises chinoises sont «bienvenues» en France.


Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici.
 
 En visite à Pékin lundi et mardi, le ministre de l'Economie et des Finances veut tenter de rassurer les investisseurs chinois qu'il invite à venir en France, malgré une croissance en berne.
 
 
  Le ministre de l'Economie et des Finances arrive aujourd'hui à Pékin pour une visite de deux jours. Pierre Moscovici devrait rencontrer Li Keqiang, qui deviendra premier ministre de la Chine en mars prochain. Le responsable du gouvernement entend délivrer un message rassurant aux dirigeants du pays, malgré les inquiétudes des pays asiatiques sur la zone euro. «En Chine, on regarde de près ce qui se passe dans la zone euro, on s'interroge aussi sur la France et je suis là pour dire aux investisseurs chinois: “ayez confiance”», a ainsi résumé le ministre, à la veille de son déplacement, lors de l'émission Tous politiques, de France Inter, Le Monde et l'AFP. Alors que la croissance française est en berne et que les entreprises chinoises cherchent des relais de développement à l'extérieur de leurs frontières, Pierre Moscovici veut inciter les investisseurs chinois à venir en France. «Nous avons intérêt à coopérer et vous pouvez investir chez nous. Vous êtes bienvenus, évidemment dans des conditions qui sont des conditions sociales et en tenant compte aussi des intérêts qui sont français», a précisé le ministre de l'Economie, qui est accompagné dans son déplacement par des représentants de l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii), de la Caisse des dépôts et de la plateforme boursière Paris Europlace.
Pierre Moscovici devrait également aborder la délicate question du taux de change de la monnaie chinoise, accusée par les partenaires commerciaux de Pékin d'être sous-évaluée. «Cette question n'est pas une question taboue et nous n'avons pas intérêt non plus à avoir un euro surévalué», a-t-il précisé. La question n'est pas anodine dans un contexte commercial bilatéral défavorable à la France. En 2011, sur un déficit commercial français total de 70 milliards d'euros, la Chine a représenté 27 milliards, soit 38%, selon Bercy.

mercredi 20 juin 2012

Citroën révèle sa voiture pour pays émergents.


Citroën vise 30.000 ventes de C-Élysée hors Chine en 2013.
Citroën vise 30.000 ventes de C-Élysée hors Chine en 2013.
 
 
 Ce modèle, baptisé C-Élysée, sera produit en Espagne dès cette année, puis en Chine. PSA vise 100.000 exemplaires dans le monde en 2014. Et compte sur 125.000 ventes pour la 301, l'équivalent pour Peugeot.
 
 
Après Peugeot le mois dernier, c'était au tour mardi de son allié Citroën de présenter son véhicule «low-cost», bien que le constructeur refuse cette appellation. Avec la C-Élysée, un modèle familial avec coffre apparent, pendant de la Peugeot 301, «nous ciblons les classes moyennes des pays émergents», explique Frédéric Banzet, le directeur général de Citroën. Cette population recherche des véhicules dotés d'un grand coffre, capables de transporter une famille et offrant une bonne technologie, le tout pour un prix intéressant, soulignent les experts.
La voiture sortira fin 2012, dans un premier temps en Turquie, et en Europe de l'Est, puis début 2013 au Maghreb, et en Russie. Les modèles destinés à ces marchés en croissance seront fabriqués sur le site de PSA de Vigo, en Espagne, comme la 301. Mais ce véhicule sera aussi produit en Chine pour le marché local, à partir du premier semestre 2013, dans l'usine de Wuhan. Il remplacera un produit dépassé du même nom, dérivé d'une ZX. Citroën vise 30.000 ventes annuelles de C-Élysée hors Chine l'année prochaine, et 100.000 en 2014 en ajoutant le marché chinois.
Peugeot, qui fabriquera également sa 301 entre l'Espagne et la Chine (à partir de début 2014), se montre un peu plus ambitieux. La marque au lion veut écouler 54.000 exemplaires produits à Vigo l'an prochain, et 125.000 au total en 2014 (dont 53.000 en Chine et 72.000 faits à Vigo).

Vendue aussi en Europe de l'Ouest:

mardi 19 juin 2012

Les pays émergents aideront la zone euro, sous conditions .


Le premier ministre japonais yoshihiko Noda, la présidente du Brésil Dilma Rousseff, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy et le président russe Vladimir Poutine (de gauche à droite) au sommet du G20 à Los Cabos.
Le premier ministre japonais yoshihiko Noda, la présidente du Brésil Dilma Rousseff, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy et le président russe Vladimir Poutine (de gauche à droite) au sommet du G20 à Los Cabos.
 
 La dotation du FMI va être portée à 456 milliards de dollars, la Chine versant 43 milliards de dollars, et le Brésil, l'Inde, le Mexique et la Russie 10 milliards chacun. Un geste conditionné à la révision des droits de vote.
 Après de multiples discussions, et lors d'un sommet restreint, les grands pays émergents ont dévoilé les montants qu'ils verseront au FMI. L'objectif est de renforcer un «pare-feu» mondial pour voler au secours des pays en difficulté. Une aide ciblée sur la zone euro, la grande malade de la planète, dont les risques de contagion inquiètent les émergents. La Chine contribuera à hauteur de 43 milliards de dollars, tandis que le Brésil, l'Inde, le Mexique et la Russie ont annoncé chacun 10 milliards. L'Arabie saoudite financera 15 milliards de dollars, l'Afrique du Sud 2 milliards, la Colombie 1,5 milliard et la Nouvelle-Zélande un milliard. Depuis décembre, le FMI avait réussi à amasser un pactole de 430 milliards de dollars, dont 150 milliards de la zone euro. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a rappelé que «l'Union européenne contribuait à hauteur de 56%». Avec les nouvelles contributions précisées à Los Cabos, les ressources du FMI totaliseront 456 milliards de dollars.
Très gros contributeur avec 60 milliards de dollars, le Japon a poussé les émergents à mettre la main au pot. Ils ont posé deux préalables à leur accord: que le FMI soit à court d'argent et qu'il ait mis en œuvre une réforme de 2010 accordant des droits de vote supplémentaires aux pays émergents. L'engagement est pris «étant entendu qu'il ne sera fait appel à ces ressources qu'une fois que les ressources déjà existantes, y compris les nouveaux accords d'emprunt, auront été substantiellement employées», précise le communiqué des émergents.

Plus de droits de vote:

mardi 12 juin 2012

Les pilotes français incités à aller travailler en Chine .


Air France s'est engagé dans un vaste plan de restructuration. Crédits photo: François Bouchon/LeFigaro
Air France s'est engagé dans un vaste plan de restructuration. 
 
 
 Le Syndicat national des pilotes de ligne propose aux pilotes de compagnies françaises de passer deux ou trois ans en Chine. Une proposition appuyée par Air France qui souhaite réduire ses sureffectifs.
 
 
Les compagnies aériennes françaises pourraient-elles être délestées de leur sureffectif grâce à la Chine? Un tract à l'initiative du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), rejoint par l'Association des professionnels navigants de l'aviation (APNA), propose en effet à tous les pilotes français de partir travailler quelques années dans une compagnie chinoise, dont le nom n'est pas précisé, rapporte LaTribune.fr .
«L'APNA est actuellement en négociation bien avancée avec une compagnie aérienne chinoise privée, basée à Shanghai qui recherche des commandants de bord A320», précise le tract. Le SNPL et l'APNA invitent les pilotes français intéressés à envoyer leur CV rapidement. «La prochaine rencontre entre l'APNA et la direction de cette compagnie chinoise aura lieu le 18 juin. Nous aimerions être en mesure d'apporter à nos interlocuteurs la preuve d'un réel intérêt d'une partie des pilotes de certaines compagnies françaises, dont Air France, quant au principe d'un séjour de deux ou trois ans en Chine.»
Reste la question du salaire, la grille appliquée en Chine étant inférieure à celle en vigueur en France. «Il est difficile pour ces compagnies qui ont un programme de pilotes étrangers de discriminer les salaires en fonction de l'origine», prévient le tract.

Air France «prête à aider les compagnies chinoises»:

lundi 14 mai 2012

Dassault Aviation investit le prometteur marché chinois.


Dassault a déjà obtenu 20 commandes de Falcon 7X en Chine. L'avion vaut environ 50 millions de dollars.
Dassault a déjà obtenu 20 commandes de Falcon 7X en Chine. L'avion vaut environ 50 millions de dollars.
 
 
 Le constructeur prévoit d'y livrer douze Falcon cette année.
 
 
 
 
La Chine devient la nouvelle frontière de Dassault Aviation (dont le premier actionnaire est propriétaire du Figaro). «Nous nous installons en Chine où nous sommes en train de créer une filiale. D'ici à la fin 2012, elle emploiera 25 personnes», a annoncé dimanche Charles Edelstenne, PDG du constructeur aéronautique français, à la veille de l'ouverture du Salon de l'aviation d'affaires (Ebace), qui se tient à Genève jusqu'au 16 mai.
Après avoir ouvert des bureaux de ventes et de maintenance à Shanghaï et Hongkong voici deux ans en partenariat avec Hawker Pacific et Jet Aviation, le constructeur des jets Falcon dope son dispositif afin de profiter d'un marché très prometteur. Compte tenu des contraintes réglementaires en Chine, «pour s'implanter à long terme, il faut une filiale», a insisté Jean Rosanvallon, PDG de Dassault Falcon. Implantée à Pékin, elle sera opérationnelle cet été.
La Chine est devenue récemment un des tout premiers clients de Dassault. Le groupe prévoit de livrer 12 Falcon cette année (sur un total de 65 dans le monde) contre 8 en 2011. L'année dernière, la moitié de ses commandes, soit 18 appareils, ont été passées auprès de clients chinois. Ce marché a des allures de pyramide à l'envers. Les clients se sont d'emblée tournés vers le haut de gamme. Dassault y a déjà pris 20 commandes de 7X, son vaisseau-amiral, dont le prix tourne autour de 50 millions de dollars.
Mais le marché gagne en maturité. «Le nombre de nouveaux clients intéressés par nos différents modèles du 2000S au 7X est très prometteur», a confirmé Charles Edelstenne. Le profil des clients chinois évolue. La première motivation d'achat d'un jet a longtemps été le statut, une manière de montrer sa puissance et de soigner ses réseaux. Cela reste encore vrai. «Mais les patrons chinois utilisent de plus en plus leurs avions à des fins vraiment professionnelles, pour gagner du temps, améliorer la productivité, commente Jean-Michel Jacob, patron de Dassault-Falcon en Chine. Et le fait que les entreprises chinoises aillent de plus en plus à l'étranger renforce ce besoin, cette prise de conscience.»

Manque de voies aériennes:

lundi 16 avril 2012

La Chine fait un geste pour laisser flotter sa monnaie.

La décision de Pékin cadre avec une orientation de politique générale prévoyant un rééquilibrage de la croissance reposant moins sur les exportations et l'investissement et davantage sur la demande intérieure.
La décision de Pékin cadre avec une orientation de politique générale prévoyant un rééquilibrage de la croissance reposant moins sur les exportations et l'investissement et davantage sur la demande intérieure.

 La marge de fluctuation du yuan est élargie à partir de ce lundi. En conséquence, la monnaie chinoise est au plus bas depuis trois mois par rapport au dollar ce matin. Le Japon salue cette initiative chinoise.

Une nouvelle ère s'ouvre pour le yuan. À partir de ce lundi, la monnaie chinoise pourra fluctuer de 1% au-dessus ou en dessous de son cours pivot fixé chaque matin par la banque centrale chinoise et indexé sur le dollar, contre 0,5% jusqu'à présent. En doublant cette marge de fluctuation fixée mi-2010, Pékin fait un geste supplémentaire pour libéraliser progressivement son taux de change, en «répondant aux exigences du marché», selon les mots de la banque centrale. La Banque populaire de Chine (PBoC) compte cependant bien maintenir son contrôle sur le taux de change du renminbi, autre nom de la monnaie chinoise, en le conservant «fondamentalement stable et à un niveau d'équilibre». Dans un contexte de crise, pas question de laisser la monnaie chinoise en proie aux risques internationaux.
La décision de Pékin cadre avec une orientation de politique générale encore énoncée début mars par le premier ministre, Wen Jiabao, prévoyant un rééquilibrage de la croissance reposant moins sur les exportations et l'investissement et davantage sur la demande intérieure. En permettant un léger renchérissement du yuan, la décision de la PBoC va dans ce sens: une monnaie un peu plus chère réduit les exportations mais diminue en échange le coût des importations.

Le taux de change, un outil essentiel:

L'Asie apporte son soutien à l'économie mondiale.


Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a salué la décision de la banque centrale chinoise qui va laisser fluctuer plus largement le yuan.
Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a salué la décision de la banque centrale chinoise qui va laisser fluctuer plus largement le yuan.
 
 
 Après la décision de Pékin de laisser fluctuer plus largement sa monnaie, le Japon pourrait apporter 60 milliards de dollars de plus au FMI.
 
 
 
Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, après la décision de Pékin de laisser fluctuer plus largement sa monnaie, le Japon pourrait apporter 60 milliards de dollars de plus au Fonds monétaire international. Ce projet, encore officieux, a été dévoilé dimanche à Tokyo par l'agence de presse Kyodo, qui citait une source gouvernementale anonyme.
Ces annonces interviennent alors que le FMI et la Banque mondiale tiennent cette semaine leurs réunions de printemps à Washington, où se rendront tous les ministres des Finances du G20. Outre la désignation du prochain président de la Banque mondiale, dont l'Américain d'origine coréenne Jim Yong-kim est le grand favori, deux sujets domineront les rencontres, la crise des dettes souveraines de la zone euro et les risques de ralentissement de l'économie mondiale.

mercredi 4 avril 2012

Le commerce juteux des articles flatteurs en Chine.

Mis à jour | publié Réagir
Un homme passe à côté d'un kiosque de presse à Pékin.
Un homme passe à côté d'un kiosque de presse à Pékin.
 
 Les entreprises locales et étrangères ont couramment recours à cette pratique, révèle une enquête du New York Times. Des tarifs sont même fixés pour chaque média.
 
S'attirer les faveurs des journalistes est un commerce florissant en Chine. Selon une enquête du New York Times , l'achat d'articles de complaisance par des entreprises locales et étrangères est monnaie courante dans l'Empire du Milieu, où des agences de relations publiques et de publicité servent d'intermédiaires pour décrocher des couvertures médiatiques au meilleur tarif. Le portrait d'un grand patron dans la version chinoise du magazine Esquire se négocierait ainsi aux environs de 20.000 dollars (15.000 euros). Une apparition dans une émission de la chaîne d'État China Central Television coûterait 4000 dollars la minute. Enfin, un article flatteur dans le Workers Daily, le journal officiel du Parti communiste chinois, vaudrait 1 dollar le caractère. «Dans certains secteurs, comme le luxe, le placement de 'soft news' (ou sujets payés, ndlr) est une pratique très courante, donc il nous est arrivé aussi d'y recourir pour nos clients», reconnaît-on au siège du géant publicitaire américain Ogilvy & Mather à Pékin.

jeudi 13 octobre 2011

Le marché des PC en panne de nouveauté.

Confrontés à la concurrence des smartphones et des tablettes, les fabricants d'ordinateurs peinent à stimuler la demande. Le temps de la croissance à deux chiffres est révolu.

C'est la fin d'une époque. Les ventes d'ordinateurs dans le monde s'acheminent vers la stagnation. Au troisième trimestre, elles ont progressé de 3,2% selon le cabinet Gartner, en deçà de ses prévisions. Le temps de la croissance à deux chiffres est révolu. En Europe, il est même à la baisse des volumes (-2,9%). Certes, ce sont encore près de 92 millions de PC qui ont été vendus dans le monde en trois mois, mais le passage du seuil symbolique des 500 millions d'exemplaires vendus en un an s'éloigne.
Plusieurs facteurs expliquent cette évolution. Le taux d'équipement des ménages dans les pays développés avoisine les 50% tandis que dans les pays en développement, particulièrement en Chine, la demande explose. Ensuite, «la conjoncture économique pousse les consommateurs à choisir entre l'achat d'un PC, d'une tablette ou d'un smartphone. Or, ils optent de moins en moins pour le PC», relève Ranjit Atwal, analyste chez Gartner, qui ajoute que «les fabricants de PC sont condamnés à faire évoluer rapidement leur offre pour proposer des produits utiles et différents».
À ce titre, les «PC fins» ou Ultra Book équipés de Windows 8 pourraient redynamiser la demande, mais pour le voir dans les rayons, il faudra attendre 2012. Les fabricants de PC sont tous à la recherche du design (form factor) qui sera suffisamment innovant pour contrer les tablettes. Tout est désormais envisageable, depuis le PC à écran tactile en passant par la tablette avec clavier amovible.

Nouvelle hiérarchie:

dimanche 9 octobre 2011

Nobel : Pékin se venge sur le saumon norvégien.

Les autorités chinoises multiplient les contrôles vétérinaires pour faire payer à la Norvège l'attribution du prix Nobel de la paix au dissident chinois Liu Xiaobo.


L'attribution, l'an dernier, du prix Nobel de la paix au dissident chinois emprisonné Liu Xiaobo a fait une victime inattendue: le saumon de Norvège, pays hôte du comité décernant les célèbres distinctions.
Furieuses de la subite exposition médiatique de Liu Xiaobo - qu'elles considèrent comme un «criminel» -, les autorités chinoises ont en effet multiplié les contrôles vétérinaires renforcés contre le saumon norvégien. L'AFP assure que les tests sanitaires sont si poussés que ces poissons finissent par pourrir dans les entrepôts.
Résultat, les exportations de saumon norvégien en Chine se sont écroulées de moitié lors des huit premiers mois de 2011, alors qu'Oslo espérait une hausse d'au moins 30%. Trois chiffres résument le désarroi des pêcheurs scandinaves. Décembre 2010, date de la cérémonie : 1 000 tonnes vendues. Janvier 2011: 315 tonnes. Février 2011, 75 tonnes. Les exportateurs norvégiens ont bien tenté de passer par Hongkong, mais ce raccourci vite éventé a abouti dans une impasse.
L'opération antisaumon est très symbolique, puisque les autres importations chinoises en provenance de Norvège sont en progression de 16 % en raison du renchérissement des cours des matières premières. Il est vrai que pour faire face à leurs impérieux besoins de ressources énergétiques les autorités chinoises sont beaucoup moins regardantes.

mardi 19 juillet 2011

Les entreprises chinoises en disgrâce chez les investisseurs.



Les agences de notation déplorent un manque de transparence et les dérives de nombreuses sociétés cotées.


Courtisées par les places boursières du monde entier, les entreprises privées chinoises seraient-elles en passe de tomber dans la disgrâce ? Après plusieurs scandales révélés ces dernières semaines, les agences de notation montent au créneau les unes après les autres. Fitch Ratings estimait hier que les affaires de fraude ne faisaient probablement que commencer dans l'empire du Milieu.
L'agence américaine a passé au crible 35 entreprises cotées sur la place de Shanghaï et se dit prête à revoir son portefeuille de titres chinois. Elle juge leur standard de comptabilité et leur cotation à Shanghaï comme autant d'«indicateurs clés de leur faiblesse».
Même si les standards de comptabilité chinois, adoptés en 2006, sont très proches des IFRS (international financial-reporting standards), les cabinets d'audit n'ont pas encore la confiance des investisseurs, et visiblement pas celle des agences de notation qui leur préfèrent encore largement les quatre grands (Ernst & Young, KPMG, PriceWaterhouseCoopers et Deloitte & Touche). Le rapport de Fitch souligne que les entreprises passant par ces grands cabinets «auraient plus de difficultés à publier des rapports frauduleux que celles qui passent par des compagnies domestiques».
Fitch ne prévoit pas pour autant de réviser les notes attribuées aux différentes sociétés observées, précisant qu'elles «prennent déjà en compte le contexte chinois d'un environnement légal et d'une documentation sous-développés, de pratiques d'affaires particulières et de pratiques de gouvernance peu élevées».

lundi 18 juillet 2011

Pékin sous-estimerait sa production d'acier .


Les aciéries chinoises auraient produit l'an dernier 50 millions de tonnes de plus que déclaré dans les statistiques, selon une étude britannique. Cette différence pèse sur la hausse des prix du minerai de fer.
Le décalage entre les données officielles et les chiffres réels constitue un montant qui équivaut à la production annuelle de l'Allemagne. Les aciéries chinoises auraient produit l'an dernier 674 millions de tonnes de l'acier, alors que les autorités n'en ont déclaré que 627 millions. C'est la conclusion, donnée dans une étude réalisée par le cabinet spécialisé britannique Meps (Management Engeneering & Production Services), dont les résultats ont été cités par Financial Times lundi. Le cabinet évalue par ailleurs à plus de 648 millions de tonnes le volume de produits finis (tôles, poutrelles, etc), sortis l'an dernier des aciéries chinoises, en hausse de 18% sur un an.
Selon le directeur du cabinet Meps, Peter Fish, les aciéries dont la production n'est pas mentionnée dans les chiffres officiels de Pékin sont restées ouvertes pour satisfaire la demande sur le marché intérieur. Ces usines sidérurgiques étaient censées fermer pour des raisons environnementales, mais elles auraient continué à fonctionner avec l'appui des autorités locales, tout en cessant de déclarer leurs volumes de production au Bureau national des statistiques (NBS). L'étude a fait notamment référence aux aciéries du bassin industriel dans la province du Hebei (nord-est), dont une partie des sites date des années 1970. 

Une répercussion sur le prix du minerai de fer :

vendredi 15 juillet 2011

Paris Chic, le luxe français en mandarin.


«Paris Chic est un “best of” du cahier “Et vous” dédié à l'art de vivre et du Figaroscope , explique Anne-Sophie von Claer, directrice adjointe de la rédaction du Figaro.
«Paris Chic est un “best of” du cahier “Et vous” dédié à l'art de vivre et du Figaroscope , explique Anne-Sophie von Claer, directrice adjointe de la rédaction du Figaro.
 
Le groupe Figaro lance un trimestriel haut de gamme pour les touristes chinois.
 
Paris vaut bien de se mettre au mandarin. Conscient de la montée en puissance de la clientèle chinoise dans la capitale, le groupe Figaro s'apprête à lancer Paris Chic, un trimestriel gratuit haut de gamme destiné aux Chinois en visite à Paris.
Dans le format du Figaro, sur trente-deux pages, les hommes d'affaires et touristes en provenance de l'empire du Milieu pourront découvrir, en mandarin dans le texte, la crème de ce que propose à ses lecteurs français le premier quotidien national en matière de mode, beauté, horlogerie, gastronomie, sorties...