Les dirigeants de la SNCF fêtent ce vendredi à Paris, en gare de Lyon, le succès populaire du TGV. Mais derrière les confettis, les inquiétudes subsistent sur sa rentabilité.
Deux milliards de passagers TGV trente-deux ans après son lancement! Les dirigeants de la SNCF ne pouvaient passer sous silence ce cap symbolique qui témoigne du succès populaire du train à grande vitesse.
C'est à la gare de Lyon que Guillaume Pepy, le président de la SNCF, et Barbara Dalibard, la directrice général de l'activité Voyages, vont fêter l'événement, ce vendredi en début d'après-midi. Derrière cette formidable réussite technique et ce succès populaire, le TGV n'est pourtant plus le jackpot qu'il a été pour la SNCF. Près d'un tiers des lignes à grande vitesse ne sont pas rentables. Et pour beaucoup de Français, le TGV est devenu hors de prix.
Consciente de cette réalité, la SNCF a pris plusieurs initiatives: la création des iDTGV, ces trains à grande vitesse dont les billets uniquement vendus sur Internet à des prix réduits lorsqu'ils sont pris à l'avance. En avril prochain, la SNCF lancera des «TGV éco» dont les tarifs seront low-cost, notamment parce qu'ils desservent des gares secondaires. Au lieu de partir de la gare de Lyon, le «TGV éco» démarrera de la gare de Marne-la-Vallée.
C'est à la gare de Lyon que Guillaume Pepy, le président de la SNCF, et Barbara Dalibard, la directrice général de l'activité Voyages, vont fêter l'événement, ce vendredi en début d'après-midi. Derrière cette formidable réussite technique et ce succès populaire, le TGV n'est pourtant plus le jackpot qu'il a été pour la SNCF. Près d'un tiers des lignes à grande vitesse ne sont pas rentables. Et pour beaucoup de Français, le TGV est devenu hors de prix.
Consciente de cette réalité, la SNCF a pris plusieurs initiatives: la création des iDTGV, ces trains à grande vitesse dont les billets uniquement vendus sur Internet à des prix réduits lorsqu'ils sont pris à l'avance. En avril prochain, la SNCF lancera des «TGV éco» dont les tarifs seront low-cost, notamment parce qu'ils desservent des gares secondaires. Au lieu de partir de la gare de Lyon, le «TGV éco» démarrera de la gare de Marne-la-Vallée.
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Modèle économique à réinventer:
Tous ces aménagements ne cachent pas que la rentabilité du transport
de masse à grande vitesse n'est plus une évidence. Les dirigeants de
l'entreprise publique l'ont répété pendant des années: le modèle
économique du TGV est à réinventer. Il est vrai que le coût des péages
perçus par Réseau ferré de France, augmente chaque année de plus de 4%
en moyenne. Notamment pour permettre à RFF d'éviter de creuser sa dette de plus de 30 milliards d'euros.
Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, n'hésite
pourtant pas ces jours-ci à évoquer un «TGV du futur» en 2018 comme si
ce concept allait résoudre tous les problèmes liés à son exploitation.
Ce projet aura le double objectif de faire rêver les voyageurs tout en
assurant sa rentabilité. Une équation difficile.
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