Le taux de substitution des génériques a légèrement fléchi fin 2012, après plusieurs mois de forte progression. Une vaste campagne de publicité débute lundi pour en promouvoir le recours.
Les génériques,
«ça soigne la maladie et l'assurance-maladie», «aucune maladie ne fait
la différence entre un générique et son médicament d'origine», le
refrain sera répété et décliné à partir de lundi. Une vaste campagne de
publicité sur les murs du métro parisien, à la radio, dans la presse,
rappellera pendant trois semaines que «les génériques, ça devrait être
systématique», a annoncé le Gemme, fédération des fabricants de
génériques. Budget: un million d'euros pour promouvoir ces copies
légales mais moins chères des médicaments d'origine, auprès du grand
public, des prescripteurs et même des autorités.
«Depuis trop
longtemps, les rumeurs et les informations péjoratives attaquent les
génériques. Le système ne demande qu'à tourner, mais il ne fonctionne
pas de manière efficace car il manque la confiance», explique Frédéric
Collet, président des affaires médicales au Gemme.
Beaucoup moins utilisés en France qu'en Allemagne:
Résultat,
les génériques sont beaucoup moins utilisés en France que dans d'autres
grands autres pays européens, pointe le Gemme en soulignant qu'ils
représentent 60% du marché des médicaments en Allemagne contre 25%
seulement en France. Le recours aux génériques dans l'Hexagone s'est
toutefois amélioré depuis cet été. La mesure «tiers payant contre
génériques» de l'Assurance-maladie
a fait passer le taux de substitution de 71% début 2012 à plus de 83% à
la fin de l'année. Ce qui représente une économie supplémentaire proche
de 200 millions d'euros en année pleine.
Mais, en matière de
génériques, rien n'est acquis. Le taux de substitution a, à nouveau,
légèrement fléchi sur la dernière semaine de 2012, passant de 83,9% à
83,7%.
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