L'Unedic prévoit 178.800 chômeurs en plus en 2013 .
L'Unédic prévoit
322.400 chômeurs en plus en 2012 et encore 178.800 autres en 2013.
Conséquence, le déficit de l'assurance-chômage devrait s'élever à 2,7
milliards d'euros pour 2012 et cinq milliards pour 2013.
Emploi: L'aile gauche PS critique l'accord.
Des ténors de l'aile gauche du Parti socialiste ont qualifié lundi
l'accord sur la sécurisation de l'emploi, passé entre le patronat et
trois syndicats, de "pas acceptable", jugeant le texte déséquilibré "en
faveur du patronat".
"Cet accord n'est pas acceptable" car "il contient de nombreuses
régressions sociales que les quelques avancées ne peuvent en aucun cas
justifier", qu'il "prévoit des clauses contraires aux engagements de la
gauche et du candidat à la présidentielle", et qu'il "ne peut être
qualifié d'accord majoritaire", affirment dans un communiqué Emmanuel
Maurel, membre du bureau national du PS, la sénatrice Marie-Noëlle
Lienemann et le député Jérôme Guedj.
Si "plusieurs avancées non négligeables" doivent être saluées, comme
l'encadrement des contrats à temps partiel, l'institution de droits
rechargeables à l'assurance chômage, le développement des droits à la
formation ou l'extension progressive des complémentaires-santé,
pousuivent-ils, "côté régressions sociales, la liste est longue et
lourde: retour des accords, compétitivité emplois, licenciements
facilités, limitation du recours au juge civil, mutations imposées
facilitées..".
Selon les animateurs du mouvement Maintenant la gauche, "le
gouvernement, puis le Parlement, vont devoir s'emparer de ce texte et du
sujet global de l'emploi et du marché du travail" puisqu'"il ne peut
être question (..) de priver la représentation nationale de son droit de
débattre et décider" sur ces "sujets essentiels".
De son côté, Guillaume Balas, secrétaire général du courant du ministre
Benoît Hamon (Un Monde d'Avance), a démandé aux parlementaires de "jouer
pleinement leur rôle dans ce débat crucial autour de la sécurisation de
l'emploi".
Le dialogue social, écrit-il dans un communiqué, "ne saurait impliquer
la réduction de l'espace de débat légitime de la représentation
nationale, ni sa transformation en une chambre d'enregistrement du
dialogue social". Il a dit attendre "un débat approfondi et détaillé sur
cet accord, y compris en améliorant le texte si nécessaire".
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