Le groupe automobile a déjà pris plusieurs mesures pour se redresser : fermeture de son site d'Aulnay et suppression de 8000 emplois.
Pierre Moscovici prépare-t-il déjà le terrain à de nouvelles annonces difficiles dans l'automobile française? Le ministre de l'Économie et des Finances a estimé, dimanche soir, que PSA Peugeot Citroën devra «sans doute aller plus loin» dans les mesures engagées depuis quelques mois pour assurer sa survie. Sans autre précision. Invité de l'émission «Tous politiques» de France Inter-Le Monde-AFP, Pierre Moscovici a simplement indiqué que c'était aux dirigeants du groupe automobile de «clarifier la situation». Et de rappeler que PSA est une entreprise privée. Mais les déclarations du ministre, élu de MontBéliard dans le Doubs, où PSA a sa plus importante usine en France ne sont pas neutres.
video:
Tous politiques - Pierre Moscovici par franceinter
Confronté au ralentissement de son marché naturel - l'Europe - où les
ventes de voitures neuves ont chuté de 9% en 2012, PSA a déjà pris
plusieurs mesures pour se redresser: fermeture de son site d'Aulnay et
suppression de 8000 emplois. Parallèlement, il a amorcé un rapprochement
avec l'américain General Motors, stabilisé sa filiale financière et
modifié sa gouvernance. Cette année, PSA doit s'attaquer à
l'amélioration de la compétitivité de ses usines françaises tout comme
Renault, qui espère signer rapidement un accord dans ce but avec ses
syndicats.
2013 s'annonce très difficile pour les deux constructeurs alors que
le marché français pourrait à nouveau reculer (de -5%) cette année.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire