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lundi 7 janvier 2013

Les entreprises chinoises sont «bienvenues» en France.


Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici.
 
 En visite à Pékin lundi et mardi, le ministre de l'Economie et des Finances veut tenter de rassurer les investisseurs chinois qu'il invite à venir en France, malgré une croissance en berne.
 
 
  Le ministre de l'Economie et des Finances arrive aujourd'hui à Pékin pour une visite de deux jours. Pierre Moscovici devrait rencontrer Li Keqiang, qui deviendra premier ministre de la Chine en mars prochain. Le responsable du gouvernement entend délivrer un message rassurant aux dirigeants du pays, malgré les inquiétudes des pays asiatiques sur la zone euro. «En Chine, on regarde de près ce qui se passe dans la zone euro, on s'interroge aussi sur la France et je suis là pour dire aux investisseurs chinois: “ayez confiance”», a ainsi résumé le ministre, à la veille de son déplacement, lors de l'émission Tous politiques, de France Inter, Le Monde et l'AFP. Alors que la croissance française est en berne et que les entreprises chinoises cherchent des relais de développement à l'extérieur de leurs frontières, Pierre Moscovici veut inciter les investisseurs chinois à venir en France. «Nous avons intérêt à coopérer et vous pouvez investir chez nous. Vous êtes bienvenus, évidemment dans des conditions qui sont des conditions sociales et en tenant compte aussi des intérêts qui sont français», a précisé le ministre de l'Economie, qui est accompagné dans son déplacement par des représentants de l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii), de la Caisse des dépôts et de la plateforme boursière Paris Europlace.
Pierre Moscovici devrait également aborder la délicate question du taux de change de la monnaie chinoise, accusée par les partenaires commerciaux de Pékin d'être sous-évaluée. «Cette question n'est pas une question taboue et nous n'avons pas intérêt non plus à avoir un euro surévalué», a-t-il précisé. La question n'est pas anodine dans un contexte commercial bilatéral défavorable à la France. En 2011, sur un déficit commercial français total de 70 milliards d'euros, la Chine a représenté 27 milliards, soit 38%, selon Bercy.

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