Unilever
a aujourd’hui la présence la plus forte du secteur sur les marchés
émergents. Ici, dans le rayon des shampoings d'un supermarché
indonésien.
Le numéro 3 mondial des produits de grande consommation affiche une plus forte croissance que ses deux rivaux. Ses recettes : la priorité accordée aux pays émergents et aux produits de soin de la personne et de la maison.
La réussite d’Unilever est marquée par sa performance dans les pays émergents (+ 11,4 %) et sa résilience en Europe (+ 0,8 %). Elle s’explique par la hausse des volumes (+ 3,4 %) et celle des prix (+ 3,3 %). Unilever, premier acteur du secteur à publier ses résultats annuels, franchit pour la première fois la barre des 50 millards d’euros, ce qui le rapproche de son objectif d’atteindre 80 milliards d’ici à 2020.
«Ces résultats ont été atteints dans des conditions économiques difficiles, marquées par la volatilité des prix des matières premières et un environnement intensément concurrentiel», a déclaré Paul Polman, PDG d’Unilever, aux commandes depuis cinq ans.
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Bonne santé de la France:
Le
groupe, dont les produits sont utilisés quotidiennement par 2 milliards
de personnes, recueille les fruits de la dynamique enclenchée depuis
trois ans dans les pays émergents. Unilever a aujourd’hui la présence la
plus forte du secteur dans ces marchés, avec 55 % de son chiffre
d’affaires, contre 51 % pour Danone, 40 % pour Nestlé et seulement 38 %
pour Procter. C’est essentiellement là qu’Unilever a installé, l’an
passé, ses produits dans un million de magasins supplémentaires. Il a
accéléré le déploiement de ses best-sellers: shampoings TRESemmé au
Brésil, en Indonésie et en Inde, nettoyants Cif en Argentine, esquimaux
Magnum aux Philippines…
Si l’activité en Europe pâtit de la crise, elle reste en très légère croissance, quand elle recule chez Danone
(- 0,6 % sur neuf mois). Et ce, grâce à la bonne santé de l’Angleterre
et de la France. Dans l’Hexagone, les volumes ont crû de 4 %. «Nous
avons gagné de nouveau des parts de marché sur nos concurrents et
particulièrement bien performé sur nos marques Skip, Persil, Sun,
Magnum, Maille, Monsavon, Axe, Dove, Signal et Williams», commente Bruno
Witvoët, patron de la France, qui souhaite «poursuivre sur le rythme
de croissance des trois dernières années».
En France comme dans
l’ensemble du groupe, l’alimentaire (à l’exception des glaces) reste le
maillon faible. Même si Unilever a gagné du terrain l’an passé avec ses
produits anticrise comme les soupes individuelles Knorr vendues à un
euro. Le groupe reste sur ses gardes. «En 2013, les marchés sur lesquels
nous sommes présents continueront d’être difficiles, a indiqué
Jean-Marc Huet, directeur financier d’Unilever, qui s’attend à une
hausse des coûts des matières premières. La concurrence restera intense
et les consommateurs continuent de ressentir les effets des mesures
d’austérité.»
- Cours
- 30.015€
- Variation
- +2,39%
- Veille
- 29,32€
- Ouverture
- 30,00€
- + Haut
- 30,20€
- + Bas
- 29,85€
- Fourchette Tradegate
- 29,95€/30,00€
- Capitalisation
- 99.334.175.661
- Volume
- 5.949.723
Graphique:
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