Le site SeekingArrangement.com met en relation des personnes fortunées avec des jeunes ayant besoin de financement.
Le site américain SeekingArrangement.com met en relation des hommes riches et âgés avec de jeunes femmes, dont ils obtiennent des services moyennant un salaire mensuel.
Étrange interprétation du service à la personne. À première vue, le site américain SeekingArrangement.com ressemble à n'importe quel site de rencontres. Sauf que ses membres n'y recherche pas l'âme sœur avec qui partager leur vie. Créé en 2006 par le jeune entrepreneur Brandon Wade,
diplômé du fameux Massachusetts Institute of Technology (MIT), ce site
met en relation des personnes fortunées et, a priori, âgées avec des
jeunes ayant besoin de financement, notamment pour payer leurs études ou
rembourser un emprunt immobilier. Moyennant un salaire mensuel -
pouvant aller de 1000 à 10.000 dollars - ou d'autres largesses, comme
des cadeaux onéreux ou des voyages, ces «sugar babies» se plient aux
volontés de leur «mentor».
Un échange que le fondateur du concept tient, face à ses détracteurs, à différencier de la prostitution. «Le principe de SeekingArrangement est de proposer des arrangements qui bénéficient aux deux parties», explique Brandon Wade dans un entretien au Wall Street Journal . «Nous exigeons des abonnés qu'ils expliquent franchement et sans détour ce qu'ils cherchent et ce qu'ils offrent. Cela permet des négociations en amont entre les 'sugar daddies' et les 'sugar babies'.» Concrètement, comment ça marche? L'accès au site est gratuit pour les 'sugar babies', tandis que les 'sugar daddies' payent un abonnement mensuel de 44,95 dollars (plus 5 dollars pour l'option permettant d'effacer toute mention du site sur leurs relevés bancaires). Sur leur profil en ligne, ils doivent afficher leurs revenus et la somme qu'ils sont prêts à débourser pour les services d'un ou d'une «sugar baby». Des faveurs sans limites, car tout dépend de ce que ces derniers sont prêts à accepter et à quel prix. En clair, c'est un véritable commerce.
Un échange que le fondateur du concept tient, face à ses détracteurs, à différencier de la prostitution. «Le principe de SeekingArrangement est de proposer des arrangements qui bénéficient aux deux parties», explique Brandon Wade dans un entretien au Wall Street Journal . «Nous exigeons des abonnés qu'ils expliquent franchement et sans détour ce qu'ils cherchent et ce qu'ils offrent. Cela permet des négociations en amont entre les 'sugar daddies' et les 'sugar babies'.» Concrètement, comment ça marche? L'accès au site est gratuit pour les 'sugar babies', tandis que les 'sugar daddies' payent un abonnement mensuel de 44,95 dollars (plus 5 dollars pour l'option permettant d'effacer toute mention du site sur leurs relevés bancaires). Sur leur profil en ligne, ils doivent afficher leurs revenus et la somme qu'ils sont prêts à débourser pour les services d'un ou d'une «sugar baby». Des faveurs sans limites, car tout dépend de ce que ces derniers sont prêts à accepter et à quel prix. En clair, c'est un véritable commerce.