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lundi 7 janvier 2013

Une pièce de platine pour sauver l'Amérique.

Une pétition adressée à la Maison-Blanche réclame une émission de pièces de platine d'un montant astronomique de 1000 milliards de dollars. Il pourrait même s'agir d'une énorme pièce unique qui serait déposée dans le compte du Trésor auprès de la Réserve fédérale. Crédit photo: Flickr/CC/DonkeyHotey
Une pétition adressée à la Maison-Blanche réclame une émission de pièces de platine d'un montant astronomique de 1000 milliards de dollars. Il pourrait même s'agir d'une énorme pièce unique qui serait déposée dans le compte du Trésor auprès de la Réserve fédérale. 


Pour résoudre le problème du plafond de la dette publique, un député démocrate soutient l'idée quelque peu provocante d'une émission massive de pièces de platine par le Trésor américain.

Motivé davantage par un désir de provocation, que par l'intention sérieuse de résoudre le problème du plafond de la dette publique, un député démocrate new-yorkais défend le principe d'une émission massive de pièces de platine par le Trésor américain. Jerrold Nadler apporte sa caution à un mouvement issu de la gauche du Parti démocrate, entretenu avec zèle dans la blogosphère riche en activistes outrés par l'intention du Parti républicain d'exiger des réductions de dépenses publiques avant de voter d'ici la fin février un relèvement du plafond de la dette publique au delà de 16.400 milliards de dollars.
Le Trésor dispose encore en théorie du droit d'émettre des pièces en platine, mais pas en or ou en argent, sans en référer à la Réserve fédérale. D'où la pétition adressée à la Maison-Blanche pour autoriser une telle émission dans un montant astronomique de 1000 milliards de dollars. Il pourrait même s'agir d'une énorme pièce unique qui serait déposée dans le compte du Trésor auprès de la Réserve fédérale. La monnaie ainsi créée permettrait à l'Oncle Sam de payer ses factures.

lundi 14 mai 2012

L'Europe met Athènes sous pression.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble. Ce week-end, les deux dirigeants ont évoqué une possible sortie de la Grèce de la zone euro.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble. Ce week-end, les deux dirigeants ont évoqué une possible sortie de la Grèce de la zone euro.


 À l'approche de la réunion de l'Eurogroupe, ce lundi soir, les dirigeants européens multiplient les déclarations sur le thème: la monnaie unique peut très bien se passer de la Grèce si celle-ci ne respecte pas ses engagements.

Les pays de l'euro, déchirés sur les voies de la croissance et le coût de l'austérité, trouvent une quasi-unanimité sur la Grèce. Toutes institutions et capitales confondues, la pression monte sur Athènes et sur un gouvernement peut-être introuvable, mais déjà sommé de choisir entre le respect de ses engagements et l'abandon de l'euro.
L'hypothèse d'une rupture entre la Grèce et la monnaie commune avait déjà trouvé des adeptes à la fin de l'été 2011, au plus fort des tractations entre l'ex-gouvernement Papandréou et ses créanciers. Après deux ans de renflouements et de promesses rompues, le scénario n'est plus tabou. Mais jamais jusqu'ici des responsables européens n'avaient clamé aussi fort que le «Grexit», comme on dit sur les marchés, pourrait être, après tout, la moins mauvaise ­solution.
D'habitude consensuel, le président de la Commission, José Manuel Barroso, a ouvert le feu en assurant qu'il «vaudrait mieux» que la Grèce quitte le club monétaire si elle ne veut pas en respecter la loi. Olli Rehn, son bras droit, enfonce le clou en expliquant que la zone euro est aujourd'hui en meilleure posture pour encaisser le choc. En clair, Athènes n'aurait plus les moyens d'un chantage avec ses créanciers. Pour la zone euro, insiste le commissaire, «il n'est pas question» d'assouplir le second plan de redressement, accepté en mars.
Du côté des capitales, l'Allemand Wolfgang Schäuble a voulu donner le «la». La zone euro, dit-il, «peut supporter une sortie de la Grèce». Et à la BCE, deux gouverneurs abondent. Si Athènes ne tient pas parole, «il n'y a plus de raison de la soutenir financièrement», avance Jens Weidmann, également patron de la Bundesbank. Depuis l'Irlande, pays lui-même sous perfusion, son collègue Patrick Honohan affirme que la Grèce «se retrouverait ipso facto hors du bloc monétaire» si elle renonçait à la parole donnée. Un tir groupé qui précède le rendez-vous de l'Eurogroupe, ce lundi soir à Bruxelles.

Unité de façade:

samedi 5 mai 2012

L'élection grecque inquiète les marchés.

Des militants du parti de droite Nouvelle démocratie durant un meeting, le 3 mai.
Des militants du parti de droite Nouvelle démocratie durant un meeting, le 3 mai.


 Les Grecs doivent renouveler leur parlement ce dimanche. Le pays risque de faire basculer une nouvelle fois la zone euro dans la tourmente.



«Soyez inquiets. Très inquiets.» Les économistes de la banque suisse UBS ont tenu à prévenir leurs clients à l'approche des élections législatives grecques, ce dimanche. Disparue des radars des marchés depuis fin mars, la Grèce risque en effet d'entrer dans une zone de grandes turbulences politiques et de ranimer l'instabilité en zone euro.
Les sondages et la campagne électorale ne rassurent guère les partenaires de la Grèce. Les deux partis qui se sont succédé au pouvoir, le Pasok (socialiste) et Nouvelle démocratie (centre-droit), sont en chute libre. Ils ne représentent à eux deux qu'environ 36% des intentions de vote (selon les derniers sondages disponibles). Face à ces partis de gouvernement, une multitude de petites formations, d'extrême droite comme d'extrême gauche, qui rejettent les plans de rigueur et l'aide internationale. Additionnés, ils ratisseraient plus de 50% des suffrages.
Une majorité des Grecs exprime un raz le bol des mesures de rigueur. À cause de la baisse des salaires et de la hausse des impôts et taxes, le revenu réel des ménages a chuté de 23% en moyenne ces trois dernières années. Plus de 60.000 entreprises ont fait faillite en 2011. Ce n'est pas fini: Athènes doit appliquer maintenant une baisse du Smic de 22% et continuer de couper dans les dépenses.