Partager son expérience des JO sur les réseaux sociaux ne se fait pas sans risques, même si la législation reste floue selon la nature des contenus.
Le CIO interdit aux athlètes et au public de diffuser sur les réseaux sociaux des vidéos et photos des JO de Londres. Les tweets et statuts Facebook pourraient aussi inciter les marques partenaires à initier des procédures juridiques.
Vendredi et pendant cinq jours, 900.000 nouveaux billets pour les
Jeux Olympiques de Londres seront mis en vente. Autant de chanceux
appelés à partager «l'expérience Ooympique» Mais un détail au dos du
précieux sésame pourrait retenir leur attention. Les conditions
d'utilisation prévues par le Comité organisateur (CIO)
interdisent en effet aux spectateurs «toute diffusion ou publication de
photo, vidéo ou enregistrement audio des Jeux sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Google Plus…)
et sur internet». Une précision utile, alors qu'immortaliser et
partager ses émotions sportives sur la toile sont devenues un réflexe
pour les fans de sport. Mais une interdiction aussi impossible à faire
respecter?
«Une telle prise de position de la part de l'exploitant de l'événement est juridiquement cohérente, défend Fabrice Lorvo, spécialiste du marketing sportif chez FTPA. Mais nous sommes dans l'éternel grand écart entre la volonté du détenteur des droits, et ce qui est rendu possible par les nouvelles technologies». Difficile en effet pour des raisons pratiques de demander à Twitter ou Facebook de contrôler tous les contenus liés à l'événement. Quant à interdire l'accès aux sites olympiques avec un smartphone, cela pourrait dissuader les spectateurs, tout en imposant des contraintes organisationnelles très lourdes (consignes des smartphones etc.). Enfin, bloquer purement et simplement ces réseaux sociaux comme en Chine passerait difficilement, sur un continent attaché à la liberté d'expression.
«Une telle prise de position de la part de l'exploitant de l'événement est juridiquement cohérente, défend Fabrice Lorvo, spécialiste du marketing sportif chez FTPA. Mais nous sommes dans l'éternel grand écart entre la volonté du détenteur des droits, et ce qui est rendu possible par les nouvelles technologies». Difficile en effet pour des raisons pratiques de demander à Twitter ou Facebook de contrôler tous les contenus liés à l'événement. Quant à interdire l'accès aux sites olympiques avec un smartphone, cela pourrait dissuader les spectateurs, tout en imposant des contraintes organisationnelles très lourdes (consignes des smartphones etc.). Enfin, bloquer purement et simplement ces réseaux sociaux comme en Chine passerait difficilement, sur un continent attaché à la liberté d'expression.