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mercredi 23 janvier 2013

Le «référendum» britannique jette un froid à Davos.

Le président du Conseil italien démissionnaire, Mario Monti, mercredi à Davos.
Le président du Conseil italien démissionnaire, Mario Monti, mercredi à Davos.

Le premier ministre italien sortant, Mario Monti, s'est dit confiant sur l'issue de la consultation.


Mario Monti, le premier ministre italien, a directement répondu à son homologue britannique, mercredi soir, alors qu'il était l'invité d'honneur du 43e Forum économique de Davos, dont il a ouvert officiellement les débats. Mais, avec un sens de la diplomatie consommé, ce fut pour marquer une certaine convergence avec lui, au moins sur un point: «Le projet de marché unique européen a perdu de son allant. Là où je suis d'accord avec David Cameron, c'est sur la priorité qu'il donne à la concurrence et à la croissance au sein de l'Europe.»
Sans préjuger des discussions qui pourraient s'engager entre Londres et ses partenaires de l'Union européenne, Mario Monti s'est voulu confiant: «Je suis certain que si référendum il doit y avoir, le citoyen britannique décidera de rester dans l'UE: la question n'est pas de quitter ou non, mais de savoir quels sont les inconvénients et les avantages à rester au sein de l'Europe.»
Mario Monti a profité de la tribune qui lui était offerte pour dresser le bilan de «ses quatorze mois de réformes structurelles» à la tête du gouvernement et définir sa conception de la construction européenne: «Le sens de ma mission est de construire une économie sociale très compétitive en Italie et en Europe.»
Ce discours roboratif a ravi l'assistance de Davos, passablement ébranlée par l'annonce faite le matin même par David Cameron de proposer à ses électeurs un référendum sur le maintien de son pays dans l'Union européenne. Non sans avoir auparavant discuté avec ses partenaires un réaménagement des règles actuelles. Quoi qu'il arrive, c'est la garantie d'une longue période d'incertitudes politiques, ce que les dirigeants d'entreprise détestent par-dessus tout.

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