Krys a besoin d'agrandir son usine pour relocaliser une partie de sa production, des élus locaux s'y opposent.
L'opticien Krys souhaite rapatrier une partie de sa production réalisée à Bangkok en Thaïlande dans une ville des Yvelines. Mais le conseil municipal rejette le projet.
Le burlesque s'invite à Bazainville. Dans cette ville des Yvelines, le projet de relocalisation de l'opticien Krys a été contrecarré par des élus locaux, rapporte Le Parisien-Aujourd'hui en France . A l'heure où les hommes politiques incitent les entreprises à rapatrier leurs usines de production sur le sol français, la situation parait d'autant plus ubuesque.
Les élus municipaux de la commune de 1500 habitants motivent leur décision par un refus de modifier le plan d'occupation des sols rendu nécessaire par le projet de Krys. Le groupe aurait en effet besoin d'agrandir son usine de 3000 mètres carrés pour permettre de rapatrier une partie de la production aujourd'hui réalisée à Bangkok (Thaïlande). «Afin de mener à bien ce projet, nous devons agrandir le site, et pour cela, la ville doit revoir son plan local d'urbanisme, ce que refusent certains membres du conseil municipal», confie le directeur du site, Christophe Lallau, au Parisien.
Un projet créateur d'emploi:
«Certaines personnes ont peur de l'aspect esthétique, d'autres ne comprennent pas les enjeux. Nous travaillons pour débloquer la situation» explique Patrick Jaffry, le maire de Bazainville, qui soutient le projet, mais se dit impuissant. «C'est incompréhensible» se désole Jean-Marie Tétart, président de la communauté de communes du pays Houdanais. L'homme politique soutient en effet «un projet vital pour renforcer le développement de cette entreprise».Christophe Lallau affirme en effet que le projet devrait lui permettre «d'assurer une meilleure qualité de service, de prestation et de flexibilité sans pour autant perdre en productivité». Le groupe a d'ailleurs déjà investi 10 millions d'euros. Le projet est en outre porteur d'emploi. Christophe Lallau espère embaucher tente salariés en plus grâce à cette relocalisation. «Nous sommes le deuxième employeur des environs après l'hôpital», précise le dirigeant qui espère trouver une solution.
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