Construction de logements sociaux de la Ville de Paris, rue de la Poterne des Peupliers, dans le XIIIe arrondissement de Paris.
Le nouveau président entend fixer, dans certaines grandes villes, un plafond de loyer.
Le thème du logement n'a pas été central dans cette campagne. Pour autant, François Hollande
a relevé que les Français étaient excédés par la pénurie de biens
disponibles et par l'envolée des prix qui en a découlé. Dans son
programme, le nouveau président a donc présenté une batterie de mesures à
ce sujet. Une d'entre elles a retenu l'attention du grand public:
l'encadrement des loyers, «quand les prix sont manifestement excessifs»,
précise-t-il. Une façon selon lui d'enrayer la hausse des prix qui
atteint plus de 20 % dans le centre-ville des grandes agglomérations.
Concrètement, François Hollande projette d'établir des références de prix ville par ville. Et les loyers proposés lors de la première location ou à la relocation d'un bien ne pourront pas excéder ce plafond.
«Dans les zones tendues, l'idée serait de limiter le niveau du loyer à 80 % des prix pratiqués en moyenne», souligne Thierry Repentin, le sénateur PS en charge du logement dans l'équipe Hollande. Cette proposition se heurte à une vive opposition des professionnels de l'immobilier. «Si la mesure est appliquée, un grand nombre de propriétaires qui louent leur appartement le retireront du marché, pronostique Laurent Vimont, directeur général du réseau d'agences, Century 21. Du coup, il y aura moins de biens à louer. Et, à terme, cela provoquera une augmentation des prix.»
D'abord, doubler le plafond du livret A, actuellement fixé à 15.300 euros. Une façon de débloquer des fonds car 70 % de la collecte de ce produit financier est utilisé pour accorder des prêts à taux bonifiés aux organismes HLM bâtisseurs. Ensuite durcir la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) qui oblige les communes à construire 20 % de logements sociaux. Les sanctions financières pour les villes ne respectant pas ces obligations seraient quintuplées. Enfin, donner des terrains de l'État aux organismes HLM pour qu'ils y construisent des logements sociaux à moindre coût.
Concrètement, François Hollande projette d'établir des références de prix ville par ville. Et les loyers proposés lors de la première location ou à la relocation d'un bien ne pourront pas excéder ce plafond.
«Dans les zones tendues, l'idée serait de limiter le niveau du loyer à 80 % des prix pratiqués en moyenne», souligne Thierry Repentin, le sénateur PS en charge du logement dans l'équipe Hollande. Cette proposition se heurte à une vive opposition des professionnels de l'immobilier. «Si la mesure est appliquée, un grand nombre de propriétaires qui louent leur appartement le retireront du marché, pronostique Laurent Vimont, directeur général du réseau d'agences, Century 21. Du coup, il y aura moins de biens à louer. Et, à terme, cela provoquera une augmentation des prix.»
Nouveau plafond du livret A:
Autre engagement: François Hollande veut multiplier les logements sociaux. Il table sur la construction de 150.000 HLM par an contre 90.000 en 2011. Pour y parvenir, il compte jouer sur plusieurs leviers.D'abord, doubler le plafond du livret A, actuellement fixé à 15.300 euros. Une façon de débloquer des fonds car 70 % de la collecte de ce produit financier est utilisé pour accorder des prêts à taux bonifiés aux organismes HLM bâtisseurs. Ensuite durcir la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) qui oblige les communes à construire 20 % de logements sociaux. Les sanctions financières pour les villes ne respectant pas ces obligations seraient quintuplées. Enfin, donner des terrains de l'État aux organismes HLM pour qu'ils y construisent des logements sociaux à moindre coût.
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