solutions proposées par les pays afin de traiter les crises mondiales.
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dimanche 13 juillet 2014
Délicat Balancing Act de la Chine - les réformes économiques tout en maintenant une croissance solide
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mardi 8 juillet 2014
Croissance économique américaine de continuer au rythme modeste - Lacker de la Fed
8 juillet mardi 8 juillet 2014 18:00 CEST
Le 8 juillet (Reuters) - Président de réserve fédéral Richmond Jeffrey Lacker a déclaré mardi qu'il s'attend à la croissance économique américaine de poursuivre à un rythme modéré, avec des pressions de gonflage restant "sage".
Mais Lacker a dit qu'à un moment ou l'économie auront un meilleur assez que les banques pourraient augmenter substantiellement de prêt, conduisant à la croissance des dépôts rapides et pressions inflationnistes.
"L'inflation, dans le même temps, reste bien sage, mais maintenir cette bonne performance exigera de retrait du stimulus monétaire à un moment approprié pour prévenir l'émergence de pressions inflationnistes," Lacker dit dans un discours préparés lors d'une manifestation à Charlotte, en Caroline du Nord. (Déclaration de Michael Flaherty ; Edité par Paul Simao)
mercredi 6 février 2013
L'Indonésie tourne encore une fois le dos à la crise.
L'indonésie profite de la hausse de sa consommation intérieure (5,7% au troisième trimestre, 5,4 % au quatrième). Ci-dessus: un centre commercial de Jakarta.
Avec une croissance de 6,2 %, elle s'affiche comme l'un des pays émergents les plus solides.
La Banque asiatique de développement l'affirmait en novembre. L'Indonésie «reste plus résistante que les autres pays émergents».
L'archipel, et ses 240 millions d'habitants, le pays musulman le plus peuplé au monde, a enregistré une hausse de son PIB (produit intérieur brut) de 6,2% en 2012, contre 6,5% en 2011. Depuis 2007, l'Indonésie connaît une croissance annuelle supérieure à 6%, exception faite de 2009 où elle avait ralenti à 4,6% en raison de la crise financière de l'automne 2008.
«Il s'agit de la troisième croissance mondiale en Asie, derrière la Chine et les Philippines», se félicite Robert Prior-Wandesforde, directeur de Credit Suisse à Singapour. Et selon l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), elle sera encore de l'ordre de 6,6% par an jusqu'en 2016.
Le retour des étrangers:
vendredi 25 janvier 2013
Le Royaume-Uni sur la voie d'une troisième récession.
La politique du gouvernement de Cameron est critiquée.
L'économie britannique s'est contractée de 0,3% au dernier trimestre 2012. La reprise se fait attendre. La politique de rigueur du gouvernement Cameron est critiquée.
L'économie britannique flirte avec une troisième récession après celles de 2008 et de 2011-2012. Le PIB s'est contracté de 0,3% au dernier trimestre 2012. La croissance a été nulle sur l'ensemble de l'année passée. Ce retour à une évolution négative intervient après un fort rebond au troisième trimestre, tiré par l'effet des Jeux olympiques. Techniquement, deux trimestres négatifs consécutifs définissent une récession. Or, selon des économistes, le début de 2013 a déjà été affecté par les conséquences de la neige.
«La meilleure façon de décrire l'économie britannique en ce moment est: fragile mais stable. Le Royaume-Uni évolue autour d'une ligne de stagnation», analyse Rob Wood, économiste à Berenberg Bank. Le patron de la Banque d'Angleterre n'espère qu'une «reprise modeste» cette année. Le FMI a réduit sa prévision de croissance pour le Royaume-Uni à 1%. Plusieurs grandes enseignes de la distribution, dont HMV, Comet, Jessops et JJB Sports, se sont récemment placées en faillite.
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«Plan B»:
lundi 14 janvier 2013
Auto : la Chine en passe de devenir 1er fabricant mondial.
lundi 7 janvier 2013
Les entreprises chinoises sont «bienvenues» en France.
Pierre Moscovici devrait également aborder la délicate question du taux de change de la monnaie chinoise, accusée par les partenaires commerciaux de Pékin d'être sous-évaluée. «Cette question n'est pas une question taboue et nous n'avons pas intérêt non plus à avoir un euro surévalué», a-t-il précisé. La question n'est pas anodine dans un contexte commercial bilatéral défavorable à la France. En 2011, sur un déficit commercial français total de 70 milliards d'euros, la Chine a représenté 27 milliards, soit 38%, selon Bercy.
samedi 23 juin 2012
Zone euro : accord pour une relance à 130 milliards d'euros.
Mariano Rajoy, François Hollande, Angela Merkel et Mario Monti, vendredi à Rome.
À l'issue du mini-sommet qui réunissait à Rome les chefs des États français, allemand, italien et espagnol, un terrain d'entente sur la taxe sur les transactions financières a été trouvé.
Accord européen sur le front de la croissance. Réunis en mini-sommet à Rome, les chefs d'État allemand, espagnol, français et italien ont décidé que «le premier objectif» est la «relance de la croissance», a annoncé le premier ministre italien Mario Monti. Pour cela, les dirigeants des quatre pays se sont entendus pour mobiliser une enveloppe d'environ 130 milliards d'euros, soit 1% du produit intérieur brut européen.
«Un paquet pour la croissance est indispensable», a insisté le président français François Hollande, qui a plaidé en ce sens depuis son élection, de Berlin jusqu'au G20 mexicain. «Qui aurait pu dire, il y a encore quelques semaines, qu'elle aurait été à ce point à l'ordre du jour du conseil européen?», s'est-il félicité. La chancelière allemande Angela Merkel s'est ralliée à la cause. «Je suis d'accord avec ce 1% du PIB européen qui doit être investi pour la croissance, a-t-elle déclaré. C'est un signal important.»
Ce montant, provenant du renforcement de la Banque européenne d'investissement, des project-bonds (emprunts en commun pour financer des infrastructures) et des fonds européens encore inutilisés, avait déjà été évoqué par François Hollande dans la «feuille de route» adressée la semaine dernière au président de l'UE Herman Van Rompuy.
Taxe sur les transactions financières:
jeudi 21 juin 2012
Sapin reste flou sur la baisse du nombre de fonctionnaires.
Le ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Michel Sapin.
vendredi 15 juin 2012
L'Italie vend des sociétés publiques pour dix milliards.
L'Italie répond aux marchés financiers. Attaqué depuis plusieurs jours, le pays tente de relancer sa croissance et de réduire sa dette. Le gouvernement de Mario Monti a approuvé vendredi un projet de vente d'actifs de l'État pour 10 milliards d'euros consacré au désendettement du pays (la dette publique de l'Italie représente plus de 120% du PIB du pays) et au paiement des fournisseurs privés.
Le gouvernement italien envisage ainsi de céder trois sociétés publiques (Fintecna, Sace et Simest) à la Caisse des dépôts italienne, qui lui rapporteront 10 milliards d'euros. Il a en outre décidé de créer un fonds immobilier dans lequel seront placés «tous les immeubles publics» qui seront ensuite «valorisés et vendus», sans donner d'estimation sur le produit de la cession de ces biens immobiliers.
Des mesures «robustes»:
lundi 28 mai 2012
Croissance soutenue et plus diversifiée en Afrique.
Après avoir marqué le pas en 2011 sous l'effet des printemps arabes, la croissance africaine connaîtra cette année un nouveau coup d'accélérateur. La Banque africaine de développement, qui publie ce lundi son tableau de bord annuel à l'occasion des assemblées générales, prévoit une hausse du PIB de 4,5% pour l'ensemble du continent, contre 3,4% en 2011. La reprise sera très nette en Afrique du Nord, très touchée l'année dernière par les soulèvements en Égypte, Libye et Tunisie, avec une hausse prévue de 3,1% après 0,5% en 2011. L'Afrique subsaharienne continue sur une trajectoire très positive: + 5,4% anticipés en 2012 et 2013. «La tonalité générale va clairement à l'optimisme, sans exclure toutefois plusieurs risques internes et externes», explicite le chef économiste Mthuli Ncube.
Déficit d'infrastructures:
Autre évolution prometteuse, souligne la banque africaine, l'économie du continent se diversifie. Si la croissance repose encore beaucoup sur les exportations de matières premières - agricoles, pétrolières et minières - qui stimulent les investissements directs étrangers, en provenance de plus en plus des économies émergentes (Brésil, Chine et Inde), elle tient aussi aux moteurs internes. Le chef économiste relève la meilleure gestion du cadre macroéconomique, notamment au Ghana et Nigeria, en particulier dans la maîtrise de l'inflation et l'émergence de classes moyennes qui dope la consommation, l'immobilier résidentiel et l'investissement. «On le constate par exemple au Kenya, en Afrique du Sud, en Ouganda. C'est globalement plus vrai dans des pays qui n'ont pas de richesses naturelles, où l'accent est mis sur l'éducation, sur l'entrepreneuriat», précise-t-il. À l'inverse, «les pays riches en ressources naturelles doivent s'attaquer davantage à la transformation de leur économie, cela doit être une priorité dans leur agenda», ajoute Mthuli Ncube, citant le Gabon, le Botswana, l'Algérie ou encore l'Angola.Contre-exemple: au Nigeria, qui reste encore très tributaire du pétrole et du gaz, ce sont surtout les télécommunications, le commerce, l'industrie et l'agriculture qui ont alimenté la croissance. Signe du regain de confiance, le secteur des services, en particulier bancaires et financiers, connaît un essor généralisé. En témoignent la présence de grands noms du capital-investissement, comme Allied et Bain Capital, et le développement de la téléphonie bancaire.
mardi 22 mai 2012
La Corse enregistrerait la croissance la plus soutenue .
Selon que vous vivez à Bordeaux, Paris, Marseille, Toulouse ou Dijon, vous pourriez avoir une perception différente de la croissance économique en 2012. De fait, tous les coins de France ne seront pas logés à la même enseigne, selon l'étude du cabinet Asterès, qui vient de publier ses nouvelles prévisions, région par région. «Certaines devraient connaître une phase de récession, tandis que dans d'autres la croissance du PIB avoisinera ou atteindra 1%», souligne l'étude -dont le scénario se fonde sur une croissance pour la France entière de 0,3%.
C'est cette année encore en Lorraine que la conjoncture sera la moins favorable -le PIB devrait y reculer de 0,5%. Elle sera en bas de classement pour la cinquième année consécutive. La Picardie serait aussi dans le rouge. La Corse, de son côté, connaîtrait la plus forte croissance (1%). Entre les deux, l'activité en Ile-de-France progresserait de 0,5%.
«Les régions gagnantes le sont de moins en moins»:
«Les évolutions régionales sont le reflet des faiblesses de la croissance française», note Asterès. Depuis une dizaine d'années, un fossé s'est établi entre les régions positionnées sur les secteurs gagnants (Midi-Pyrénées et l'aéronautique, l'Ile-de-France et la finance…) à d'autres dont «l'héritage est moins heureux» (la Lorraine avec l'automobile et la métallurgie, la Haute-Normandie et les industries lourdes groupées autour du Havre…).La France est confrontée aujourd'hui à plusieurs problèmes. «Non seulement nos forces ne compensent pas nos faiblesses, mais nos points forts ne sont pas localisés géographiquement au même endroit que nos points faibles».
Ensuite, souligne l'économiste Juliette Hubert chez Asterès, «les régions gagnantes le sont de moins en moins». Parce que les secteurs phares sont «très concurrencés» et perdent des parts de marché, notamment dans l'agroalimentaire et la pharmacie. Et parce que l'investissement et la croissance de certaines d'entre elles a longtemps reposé «sur l'endettement et la dépense publique». Une époque révolue…
Obama appelle à renforcer la coordination en Europe.
Le président américain a reconnu que la crise grecque a «un impact aux États-Unis».
Le président américain a pressé ses homologues européens de nouer «une coordination plus efficace pour enrayer la crise de la dette». La France et l'Allemagne défendent le maintien de la Grèce en zone euro.
Alors que les inquiétudes sur la situation de la Grèce et de la zone euro dans son ensemble ne cessent de croître, Barack Obama a pressé les pays européens de nouer «une coordination plus efficace» pour enrayer la crise de la dette, lors de la conférence de presse de clôture du sommet de l'Otan, hier soir. «Le plus important, c'est que l'Europe reconnaisse que ce projet de l'euro signifie plus qu'une monnaie, et qu'il doit y avoir une coordination plus efficace sur le plan de la politique monétaire et fiscale d'un côté et en matière de croissance en général.» Refusant de spéculer sur une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro, le chef d'État américain a souligné que la crise grecque a «un impact aux États-Unis» et il a proposé aux Européens d'envoyer une équipe de conseillers techniques en amont du sommet européen informel qui doit se tenir demain à Bruxelles.
Les chefs d'État européens vont en effet débattre des mesures à prendre pour relancer la croissance en Europe. Hier soir, François Hollande s'est voulu rassurant, disant aborder ce conseil informel non «pas dans un souci de conflit mais au contraire dans une démarche permettant de donner à l'Europe la dimension de croissance qui lui a manqué jusque-là». Mais la France et l'Allemagne s'opposent sur la façon de doper la croissance en Europe. Et le président français a également réaffirmé hier soir sa volonté de proposer la mise en place d'eurobonds, ces obligations européennes dont la chancelière allemande ne veut pas entendre parler.
Les ministres des Finances français et allemand s'accordent toutefois pour défendre le maintien de la Grèce en zone euro. À l'issue de sa première visite à Berlin en tant que patron de Bercy, Pierre Moscovici a répété qu'il «faut tout faire pour garder la Grèce dans l'Union monétaire». Satisfait de son entretien avec son homologue allemand Wolfgang Schäuble, il affirme vouloir «aider les forces pro-européennes et pro-euro en Grèce», en proposant notamment «des mesures pour relancer la croissance et redonner espoir aux Grecs».
jeudi 17 mai 2012
Moscovici : «La Grèce doit rester dans la zone euro».
Passation de pouvoirs à Bercy entre Pierre Moscovici (à droite) et le ministre sortant François Baroin.
«Nous ne pouvons rien faire seuls»:
mardi 15 mai 2012
Pas de croissance en France au premier trimestre.
Le chiffre de croissance de la France pour le premier trimestre, publié ce matin, était très attendu: il donne la tonalité du début du quinquennat du nouveau président de la République. Et avec une croissance atone sur les trois premiers mois de l'année (après une toute petite progression de 0,1 % les trois derniers mois de 2011, revus à la baisse), le moins que l'on puisse dire, c'est que la conjoncture ne va pas aider François Hollande à la mise en œuvre de son programme. Aucun des moteurs de la croissance ne donne de signe de vigueur: les dépenses de consommation des ménages sont «peu dynamiques» (+0,2 % au premier trimestre, après + 0,1 % le précédent), tandis que l'investissement des entreprises se replie (-1,4 %), indique l'Insee. Et si les importations renouent avec la croissance, elles ne compensent pas suffisamment le ralentissement des exportations pour éviter que le commerce extérieur ne pèse sur la croissance. Quant à la production de biens et de services, elle tourne «au ralenti». Au total, l'acquis de croissance à fin mars - c'est-à-dire la progression théorique du PIB si l'activité restait stable jusqu'à la fin de l'année - s'élève à 0,2 %.
Cette stagnation de l'activité n'est pas une surprise: l'Institut national de la statistique l'avait anticipée en mars dernier, alors qu'il publiait sa note trimestrielle intitulée «la fièvre tombe, le rétablissement sera lent». Mais ce que l'institut ne savait pas, alors, c'est que la tournure des événements en Grèce pourrait le ralentir encore un peu plus… Si l'heure n'est pas encore au risque de contagion à l'Hexagone, «il faut éviter les moments chaotiques qui perturbent tout le monde ; la Grèce, c'est 2 % du PIB européen, mais cela peut faire partie des petites choses qui deviennent grandes si elles sont mal gérées», souligne un fonctionnaire de Bercy.
Composer avec une conjoncture incertaine:
lundi 14 mai 2012
L'Inde cherche comment relancer sa croissance.
Siège de la Reserve Bank of India, à Bombay.
Les étrangers hésitent de plus en plus à investir dans ce pays où l'inflation galope autour de 7 %.
Les nuages s'accumulent sur l'Inde. Le recul inattendu de 3,5 % de la production industrielle au mois de mars, alors qu'elle avait progressé de 4,1 % en février et de 9,4 % en mars 2011, est particulièrement menaçant. Bien que l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) note «des signes positifs plus forts» dans le pays, les indices d'un sérieux ralentissement de l'économie indienne se multiplient.
Le secteur manufacturier a reculé de 4,4 %, alors qu'il était en hausse de 11 % en mars de l'année dernière. Les ventes d'automobiles neuves, qui augmentaient de 19 % en avril 2011, n'ont progressé que de 3,4 % pour le même mois de cette année. Les clients préfèrent différer leurs achats à cause du coût des emprunts et de la hausse des prix du pétrole. Il est vrai aussi que le gouvernement, profitant du fait que le marché, avec 2,02 millions de véhicules vendus en 2011-2012, est l'un des plus gros dans le monde, a décidé de taxes immédiatement répercutées par les constructeurs sur les prix d'achat. Et que dans ce pays fort de 1,2 milliard d'habitants, 12 Indiens seulement sur 1000 possèdent une voiture.
Quant au pétrole, dont les importations représentent 80 % du brut consommé et ont augmenté de 47 % en 2011-2012, ce n'est pas seulement un fardeau pour le consommateur. C'est une pomme de discorde avec les États-Unis. Début mai, la secrétaire d'État Hillary Clinton a demandé au pays de réduire ses achats à l'Iran dans le cadre des sanctions contre la politique nucléaire du pays. Mais l'Inde a répondu qu'elle les avait déjà diminués «de façon substantielle» et que Téhéran restait une «source importante». De fait, elle dépend du brut iranien pour 12 % de ses importations.
Politique fiscale opaque:
Merkel pose ses jalons avant de rencontrer Hollande.
Angela Merkel s'est dite confiante, samedi, sur la possibilité d'installer un «partenariat stable avec le nouveau président français».
Soucieuse d'instaurer un climat de confiance avec François Hollande dès leur première rencontre, Angela Merkel s'efforce de désamorcer le bras de fer annoncé avec le président socialiste, en particulier sur le volet de la croissance.
Après avoir signalé sa volonté de conciliation, la chancelière n'est cependant pas disposée à céder d'entrée de jeu à son nouveau partenaire sur le fond. Cependant, Berlin souhaite éviter que les désaccords n'éclatent au grand jour, mardi, lorsque le président fraîchement investi se rendra à Berlin pour sa première visite officielle à l'étranger.
Angela Merkel avait annoncé qu'elle accueillerait Hollande «à bras ouverts» en dépit de leurs divergences sur le pacte européen de stabilité. Après avoir martelé fermement ses positions sur la nécessité de poursuivre la politique de discipline budgétaire en Europe toute la semaine, la chancelière s'est dite confiante, samedi, sur la possibilité d'installer un «partenariat stable avec le nouveau président français». «Nous savons depuis la création de la République fédérale d'Allemagne qu'une bonne relation franco-allemande est tout simplement très importante, pour les deux pays», a insisté Merkel.
«Faire connaissance»:
samedi 12 mai 2012
Angela Merkel tente de calmer le jeu avec François Hollande.
Face au succès remporté par le pacte de croissance de François Hollande auprès des dirigeants européens, Angela Merkel semble de plus en plus isolée au sein de l'Union européenne.
Et ce samedi, celle qui a soutenu Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle, a tenté de calmer le jeu, à trois jours de sa rencontre avec François Hollande, à Berlin. À la question, retenue par son vidéo-podcast hebdomadaire, sur un «possible partenariat stable avec le nouveau président français», Angela Merkel a répondu: «Oui, c'est ce que je crois, car nous savons depuis la création de la République fédérale d'Allemagne qu'une bonne relation franco-allemande est tout simplement très importante, pour les deux pays».
Angela Merkel isolée au sein de l'UE:
jeudi 10 mai 2012
Zone euro : l'Opep prévoit un plus fort recul de la croissance.
Dans son rapport mensuel publié jeudi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole prévoit un PIB de la zone euro en recul de 0,4% pour 2012, contre -0,3% le mois dernier.
Les économistes de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne voient pas l'évolution de l'économie européenne avec optimisme. «L'activité industrielle continue de décliner et il reste à voir si, au second semestre 2012, la croissance deviendra positive, comme c'est largement attendu», peut-on lire dans le rapport mensuel de l'organisation basée à Vienne, publié jeudi.L'Opep souligne que l'incertitude politique sur le Vieux Continent est «plus élevée qu'il y a quelques mois», en raison des «résultats des toutes récentes élections présidentielles en France, élections législatives à venir en France et aux Pays-Bas, de probables nouvelles élections en Grèce et d'un référendum sur le pacte fiscal en Irlande». Autant de facteurs qui conduisent l'Opep à prévoir un PIB de la zone euro en recul de 0,4% cette année, une dégradation par rapport à la baisse de 0,3% prévue dans le précédent rapport.
Baisse du baril de pétrole de 3,9% en avril:
L'Opep, qui produit environ un tiers des besoins mondiaux en brut, scrute mois après mois l'état de l'économie internationale. Au sujet des États-Unis, l'organisation de Vienne est au contraire agréablement surprise, avec une «croissance plus importante que prévu». La prévision de croissance américaine reste inchangée, à 2,3% pour 2012. Avec un bémol: le déficit budgétaire restera autour de 8% du PIB, au-dessus de la moyenne des pays de l'OCDE, à 5,6%.S'agissant du pétrole, l'Opep constate qu'après trois mois de hausse au début de l'année, le baril d'or noir a reculé en avril, de 3,9% pour le «panier de référence de l'Opep», qui s'établissait à 118,18 dollars (contre 119,71 dollars pour le baril de brent coté à Londres, principale référence du marché mondial).
Une baisse qui a commencé à se répercuter depuis trois semaines dans les prix à la pompe pour l'automobiliste français. La hausse de la production de l'Opep (essentiellement assurée par l'Arabie saoudite, la Libye et l'Irak) a permis la mise sur le marché de près d'un million de barils par jour (mb/j) sur le marché depuis le début de l'année.
L'estimation de la demande mondiale de pétrole pour 2012 reste quasi inchangée, ce mois-ci, à 88,7 mb/j, en hausse de 0,9 mB/j sur un an. Elle reste tirée par la «stabilisation de l'économie américaine» et la fermeture de l'ensemble des centrales nucléaires japonaises.
lundi 7 mai 2012
Merkel s'oppose à Hollande sur le pacte budgétaire .
Angela Merkel accueillera le nouveau président de la République française «à bras ouverts», mais défendra fermement sa conception rigoureuse de la politique économique en Europe.
La chancelière a réaffirmé ce lundi les limites qu'elle entend opposer à la volonté de François Hollande d'enrichir le pacte budgétaire de mesures destinées à soutenir la croissance. «Le pacte de croissance n'est pas négociable. [...] Il n'est pas possible de tout renégocier après chaque élection», sinon «l'Europe ne fonctionne plus», a estimé Angela Merkel lors d'une conférence de presse. «La Grèce pourrait aussi demander à renégocier» le plan d'austérité qu'elle met en œuvre en échange de l'aide internationale, a-t-elle par exemple mis en garde. Le porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert, a également rappelé ce lundi que 25 pays sur 27 avaient adopté ce pacte à l'arraché il y a quelques mois, et qu'il était par conséquent «impossible» de le renégocier. La Grèce, le Portugal et la Slovénie l'ont d'ores et déjà ratifié.
Angela Merkel, pour autant, a ouvert la porte, dimanche, à l'adoption d'un nouveau pacte de croissance pour la zone euro, qui s'ajouterait au pacte budgétaire. Mais elle a clairement posé les limites entre ce qui est pour elle acceptable, et ce qui ne l'est pas. «L'Allemagne ne veut pas d'une croissance par des déficits, mais d'une croissance par des réformes structurelles», a rappelé ce lundi Steffen Seibert. Dans la lignée des propos de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), la chancelière allemande entend avant tout relancer la croissance en Europe par un sucroît de compétitivité, notamment en réformant le marché du travail.
«Travailler bien et de façon intensive»:
Les Européens saluent le président de la croissance.
François Hollande a été élu président de la République française avec 51,62% des voix.
De nombreuses capitales européennes mentionnent la relance de l'activité dans leurs félicitations au nouveau président. Pas sûr qu'en la matière, le socialiste partage les mêmes recettes que ses voisins.
Défendue tout au long de la campagne par François Hollande, l'idée d'un pacte de croissance commence à faire l'unanimité en zone euro. Et pour cause: les craintes de récession s'amplifient, même en Allemagne. «Nous allons travailler ensemble à un pacte de croissance pour l'Europe», a promis le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle.
Le président de la Commission européenne, José Luis Manuel Barroso, a identifié le même but: «relancer l'économie européenne pour générer une croissance durable, reposant sur des bases saines et source de nouveaux emplois». Le chef de l'exécutif européen estime qu'il partage avec le socialiste «la conviction qu'il faut investir dans la croissance et les grands réseaux d'infrastructures, en mobilisant plus fortement la Banque européenne d'investissement et les fonds disponibles dans le budget européen, tout en maintenant le cap de la consolidation budgétaire et de réduction de la dette.»
L'italien Mario Monti n'a pas dit autre chose. La collaboration qu'il souhaite établir avec François Hollande doit avoir pour «objectif une union toujours plus efficace et orientée vers la croissance». De son côté, le premier ministre socialiste belge, Elio Di Rupo, a déclaré «se réjouir de travailler avec François Hollande et les autres chefs d'États et de gouvernements européens à la concrétisation d'un plan de croissance et de création d'emploi». Même écho au Danemark et au Luxembourg.
De Rome à Berlin, en passant par Madrid et Francfort, pas sûr toutefois que tout le monde soit d'accord sur la méthode à suivre pour relancer l'économie. «François Hollande veut renégocier le pacte budgétaire et est opposé à la chancelière allemande Angela Merkel qui défend surtout des réformes structurelles pour soutenir la croissance», souligne Pierre-Olivier Beffy, économiste en chef d'Exane BNP Paribas.