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vendredi 4 mai 2012

Banques : la fronde des actionnaires.


Kaspar Villiger, président d'UBS, lors de l'assemblée générale de la banque à Zurich, jeudi.
Kaspar Villiger, président d'UBS, lors de l'assemblée générale de la banque à Zurich, jeudi.
 
 
 Les assemblées générales des banques se succèdent dans un climat houleux. Après Citigroup, Barclays ou Credit Suisse, les actionnaires d'UBS ont critiqué vivement jeudi le plan de rémunérations du groupe.
 
 
Le lac a quasiment pris feu jeudi à Zurich. La traditionnelle assemblée des actionnaires d'UBS a tourné en un calme mais déterminé pugilat. Les actionnaires de la plus grande institution financière suisse ont vivement critiqué la politique de rémunération du groupe, avant de voter à 36 % en sa défaveur.
Les longues explications du président Kaspar Villiger n'ont rien pu faire pour calmer les mécontents. Le bonus d'accueil de 2 millions de francs suisses (1,66 million d'euros), réservé à son successeur désigné, l'ancien président de la Bundesbank Axel Weber, a été pointé du doigt. Après la perte de trading de 2,2 milliards de dollars à l'automne dernier, les primes accordées aux opérateurs de marché et à leurs responsables ont également choqué. Le vote n'a qu'une valeur consultative, mais Kaspar Villiger a assuré que la banque «prend ce résultat au sérieux».
La direction d'UBS s'attendait à vivre une assemblée générale difficile. Après quatre années de crise, qui se traduit par des valorisations boursières au plus bas, les actionnaires des banques, aux États-Unis comme en Europe, s'impatientent. Partout, les rémunérations sont en ligne de mire. Et pour la première fois, la contestation de ces salaires et primes à sept chiffres dépasse l'homme de la rue. Entraînés par des cabinets de conseil ou des fondations, comme Ethos et Actares en Suisse, des actionnaires institutionnels, assureurs et grands fonds de pension élèvent à leur tour le ton contre ces salaires faramineux.

mardi 3 avril 2012

Bonus : Lévy victime d'un «lynchage» selon Sadoun .

Maurice Lévy, patron du groupe Publicis , et le président de Publicis France, Arthur Sadoun.
Maurice Lévy, patron du groupe Publicis , et le président de Publicis France, Arthur Sadoun.

 Les salariés auraient été sommés de signer une pétition pro-Lévy, ce que dément le patron du groupe en France, Arthur Sadoun, qui dénonce un «lynchage médiatique» à partir d'infos «erronées».

La polémique continue d'enfler autour de Maurice Lévy, à la suite de la révélation, la semaine dernière par Latribune.fr, d'une rémunération différée de 16,2 millions d'euros que doit toucher le patron de Publicis Groupe. Lundi après-midi, le site Rue89.com a publié le témoignage d'un salarié sous couvert d'anonymat de l'agence de publicité faisant état de «directeurs» qui demandent à leurs équipes de «signer une pétition pour soutenir Maurice Lévy et justifier sa rémunération».
Ce que réfute vivement, Arthur Sadoun, le président de Publicis France, interrogé par Le Figaro. «Nous en avons assez de voir les déclarations d'une personne qui livre sous couvert d'anonymat des informations erronées. Même si cela fait partie de l'instantanéité du Net, il y a des limites… Se faire l'écho d'une personne et en faire une vérité, alors que nous comptons plus de 5000 collaborateurs chez Publicis en France, cela ne me paraît ni juste ni représentatif. Nous sommes évidemment pour la liberté d'information mais nous sommes surtout pour la liberté de pensée».

«Ni pression, ni motion, ni pétition»:

dimanche 19 décembre 2010

L'encadrement des bonus entériné.


En 2009, les banques s'étaient elles mêmes engagées, sous la pression du gouvernement, à encadrer les rémunérations variables.
En 2009, les banques s'étaient elles mêmes engagées, sous la pression du gouvernement, à encadrer les rémunérations variables.
 
Les règles souhaitées il y a un an par le gouvernement pour moraliser le capitalisme sont désormais fixées par arrêté, a annoncé ce dimanche Christine Lagarde.

Le gouvernement français a gravé dans le marbre la limitation des bonus des traders mise en place il y a un an par les banques françaises et désormais inscrite dans un arrêté, a annoncé dimanche la ministre de l'Economie Christine Lagarde.
Cet arrêté, publié vendredi au Journal officiel, «transpose la directive européenne dite CRD3 en matière d'encadrement de la rémunération des opérateurs de marchés», souligne Bercy dans un communiqué.
Le Parlement européen a entériné en juillet ces mesures pour plafonner, à compter de janvier 2011, les bonus des traders et des dirigeants de banque en Europe, accusés d'avoir encouragé une spéculation effrénée au moment de la crise financière.