Les assemblées générales des banques se succèdent dans un climat houleux. Après Citigroup, Barclays ou Credit Suisse, les actionnaires d'UBS ont critiqué vivement jeudi le plan de rémunérations du groupe.
Le lac a quasiment pris feu jeudi à Zurich. La traditionnelle assemblée des actionnaires d'UBS
a tourné en un calme mais déterminé pugilat. Les actionnaires de la
plus grande institution financière suisse ont vivement critiqué la
politique de rémunération du groupe, avant de voter à 36 % en sa
défaveur.
Les longues explications du président Kaspar Villiger n'ont rien pu faire pour calmer les mécontents. Le bonus d'accueil de 2 millions de francs suisses (1,66 million d'euros), réservé à son successeur désigné, l'ancien président de la Bundesbank Axel Weber, a été pointé du doigt. Après la perte de trading de 2,2 milliards de dollars à l'automne dernier, les primes accordées aux opérateurs de marché et à leurs responsables ont également choqué. Le vote n'a qu'une valeur consultative, mais Kaspar Villiger a assuré que la banque «prend ce résultat au sérieux».
La direction d'UBS s'attendait à vivre une assemblée générale difficile. Après quatre années de crise, qui se traduit par des valorisations boursières au plus bas, les actionnaires des banques, aux États-Unis comme en Europe, s'impatientent. Partout, les rémunérations sont en ligne de mire. Et pour la première fois, la contestation de ces salaires et primes à sept chiffres dépasse l'homme de la rue. Entraînés par des cabinets de conseil ou des fondations, comme Ethos et Actares en Suisse, des actionnaires institutionnels, assureurs et grands fonds de pension élèvent à leur tour le ton contre ces salaires faramineux.
Les longues explications du président Kaspar Villiger n'ont rien pu faire pour calmer les mécontents. Le bonus d'accueil de 2 millions de francs suisses (1,66 million d'euros), réservé à son successeur désigné, l'ancien président de la Bundesbank Axel Weber, a été pointé du doigt. Après la perte de trading de 2,2 milliards de dollars à l'automne dernier, les primes accordées aux opérateurs de marché et à leurs responsables ont également choqué. Le vote n'a qu'une valeur consultative, mais Kaspar Villiger a assuré que la banque «prend ce résultat au sérieux».
La direction d'UBS s'attendait à vivre une assemblée générale difficile. Après quatre années de crise, qui se traduit par des valorisations boursières au plus bas, les actionnaires des banques, aux États-Unis comme en Europe, s'impatientent. Partout, les rémunérations sont en ligne de mire. Et pour la première fois, la contestation de ces salaires et primes à sept chiffres dépasse l'homme de la rue. Entraînés par des cabinets de conseil ou des fondations, comme Ethos et Actares en Suisse, des actionnaires institutionnels, assureurs et grands fonds de pension élèvent à leur tour le ton contre ces salaires faramineux.