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vendredi 15 janvier 2010

A400M : les réunions se multiplient.


De réunion en réunion, le dossier A400M avance... doucement. Prochaine rencontre, dans les prochains jours, entre les clients et EADS. Le géant européen a indiqué qu'il ira «avec la volonté de négocier une solution acceptable».

Réunis jeudi à Londres, les pays concernés par le programme de l'avion militaire A400M ont fixé une nouvelle réunion «dans les prochains jours» qui permettra aux clients de recontrer EADS. Toujours le même but : trouver un accord sur le financement des surcoûts de ce programme. Ce «meeting» va ainsi se caler avant celle des 4 et 5 février, qui rassemblera tous les ministres de la Défense des sept pays clients.
Le ministère de la Défense britannique, à l'issue de la réunion d'hier, a assuré que «tous les pays restent engagés envers le programme, mais pas à n'importe quel prix». Les personnes officielles représentant l'Allemagne, la France, l'Espagne, le Royaume-Uni, la Belgique, le Luxembourg et la Turquie ont précisé que les discussions avaient pour objectif «d'identifier une solution acceptable pour tout le monde depuis la réunion du Castellet en juillet».
EADS a indqué qu'il ira «avec la volonté de négocier une solution acceptable».

Jusqu'à 11 milliards de surcoûts:
Ce sont jusqu'à 11 milliards d'euros, en plus des 20 millliards initialement prévus, qui doivent être mis sur la table pour que le programme d'Airbus (filiale d'EADS) aboutisse, après déjà trois années de retard. A l'heure actuelle, seuls les Turcs ont accepté de remettre au pot. L'Allemagne a indqiué précédemment que le pays refusait de débourser plus des 650 millions d'euros supplémentaires prévus dans son contrat pour couvrir l'inflation et des surcoûts. Ce vendredi,en marge de la réunion londonnienne, le porte-parole du ministère allemand de la Défense a précisé que les Etats se sont convenus d'une «ligne de négociation commune» face aux demandes de financement du constructeur EADS.
Le ministre de la Défense français a affirmé hier que «cela ne le dérangeait pas de payer une partie des surcoûts».
EADS a fait monter la pression cette semaine, plaidant que la poursuite du programme mettait en péril sa rentabilité, et qu'il était hors de question de l'achever sans rallonge des clients.

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