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mardi 12 janvier 2010

C'est d'abord sur Internet que l'on suit ses comptes.

Les Français ont adopté Internet pour suivre leurs comptes bancaires. Les relevés par courrier ne sont plus utilisés que par un tiers d'entre eux, selon le premier baromètre Monabanq/Credoc publié ce mardi.

Comment savoir où en est son compte bancaire, s'il plonge dans le rouge ou si la somme attendue a été créditée? Rien de plus simple avec un simple clic. Les Français l'ont bien compris. Selon le premier baromètre Monabanq/Credoc, la moitié des Français suivent désormais leurs comptes bancaires sur Internet. Interrogés sur l'outil principal qu'ils utilisent pour suivre leurs comptes, 34% seulement disent qu'ils ont recours aux relevés reçus par courrier.
Cet usage d'Internet est plébiscité par les hauts revenus (80% des personnes gagnant entre 3.660 et 5.490 euros par mois) et par les personnes ayant fait des études supérieures (72% des bac +3).
Le courrier électronique est aussi devenu le moyen le plus courant de contacter son établissement bancaire (27% contre 21% pour la visite en agence et 12% pour l'appel à son conseiller). C'est la rapidité et la souplesse de cet outil qui explique son succès.
Pourtant cette étude consacrée aux comportements bancaires des Français révèle aussi une approche qui reste très classique. Pour l'instant 88% des sondés disent «être satisfaits» de leur banque et 82% d'entre eux estiment que ses horaires d'ouverture sont adaptés à leurs contraintes. Quant aux mécontents, ils le sont principalement du fait des frais bancaires trop élevés (69 %) et du manque de conseil (61%).

10% d'insatisfaits prêts à changer de banque:
Une insatisfaction qui pousse 10% des personnes interrogées à envisager de changer de banque en 2010, principalement des commerçants, artisans et chefs d'entreprises.
Parmi les mécontents ,seuls 12% envisagent de se tourner vers une banque en ligne. Ce type d'établissement ne touche actuellement que 2% des Français. L'absence d'une véritable agence bancaire en dur reste le frein majeur au développement des banques en ligne (89%) devant la crainte de ne pas disposer d'un conseiller clientèle dédié (82%) ou le manque de confiance (56%).
«La part des Français qui sont prêts à rejoindre une banque en ligne lorsqu'ils changent d'établissement a progressé, souligne Alain Colin, directeur général de Monabanq. Ils n'étaient que 5% il y a trois ans contre 12% aujourd'hui. Quant à la confiance, elle va se gagner progressivement comme cela a été le cas pour le commerce en ligne qui aujourd'hui gagné cet bataille. Nous suivons le même genre de tendance mais avec 10 ans de décalage.»

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