La Bourse de Paris termine quasi à l'équilibre .

A la clôture, la Bourse de Paris a terminé en très légère baisse (-0,03%). Les 4.000 points sont sauvegardés.

Le CAC 40 a joué au yoyo. Après avoir passé la matinée dans le rouge, l'indice phare parisien a évolué plutôt dans le vert le reste de la journée, basculant finalement à la clôture en territoire très légèrement négatif. Au final, le CAC 40 termine à 4013 (- 0,03%).
Du côté des indicateurs macroéconomiques de ce jour, le moral des ménages français s'est dégradé en décembre, pour la première fois depuis quatre mois, l'indicateur qui le mesure perdant un point et descendant à -31, selon l'Insee. Des mauvaises nouvelles sont aussi venues d'Espagne où le nombre de chômeurs a augmenté de 54.657 en décembre pour atteindre un total de 3.923.603 fin 2009, soit une hausse de 794.640 (+25,4%) sur l'ensemble de l'année. En Allemagne, le marché du travail a limité les dégâts en 2009 avec un taux de chômage brut à 8,2% soit 3,423 millions de personnes selon des chiffres publiés ce mardi par l'Agence pour l'emploi. L'inflation dans la zone euro, publiée par Eurostat, s'est accélérée en décembre, à 0,9% sur un an, un chiffre conforme aux attentes du marché.
Du côté des devises, l'euro recule très légèrement de 0,09% à 1,4396 dollar. Pour les matières premières, les cours du pétrole s'installent mardi au-dessus de 81 dollars à New York, près de leur niveau le plus élevé en deux mois et demi, portés par la combinaison d'une vague de froid, d'anticipations renforcées de reprise économique et de tensions géopolitiques. Le baril de «brut léger texan» (WTI) prend 2,21% à 81,34 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février reste en revanche sous les 80 dollars à 79,70 dollars (+1,53%).

Les relèvement de recommandations font valser les cours:
En ce début d'année, les annonces des brokers se multiplient et font réagir les marchés. Carrefour enregistre ainsi la troisième plus forte hausse du CAC 40 (+2,37% à 34,81 euros) à la faveur d'un relèvement de recommandation de Bank of America Merrill Lynch, de «neutre» à «achat» avec un objectif de cours 39 euros, contre 32,50 auparavant. Dans le secteur des telecoms, Iliad maison-mère de Free, gagne 1,88% à 85,21 euros. Morgan Stanley, qui a effectué une étude sur le sujet, relève la recommandation à «surpondérer» avec un objectif de cours qui passe de 89 euros à 105 euros. Dans la foulée, l'analyste américain relève l'objectif de Bouygues (+1,23% à 37,48 euros) qui passe à 41 euros contre 39 avant. A l'inverse, France Telecom voit son objectif passer de 22,40 euros à 21,20 euros. Le titre perd 0,23% à 17,72 euros.
Parmi les actualités les plus vives ce mardi, les révélations de la presse sur un possible abandon par EADS du programme de l'A400M Le groupe européen d'aéronautique et de défense EADS, essaye depuis plusieurs mois de négocier avec ses sept pays clients de l'avion de transport militaire. En vain. Dans un article paru ce mardi, le quotidien allemand Financial Times Deutschland rapporte que le patron d'Airbus, Thomas Enders, aurait évoqué l'abandon du programme. Le titre EADS est légèrement sanctionné en Bourse : -0,32% à 13,95 euros
Le gouvernement a décidé de résilier des commandes de vaccins contre la grippe A. Un porte-parole de Sanofi Pasteur a déclaré que la société avait démarré, «juste avant les fêtes, des discussions avec le gouvernement pour revoir le contrat existant portant sur la livraisons de 28 millions de doses de vaccins contre la grippe A». Le cours de l'action Sanofi-Aventis recule de 1,32% à 56 euros.
L'Oreal signe l'une des plus forte baisse du CAC 40 : -1,59% à 78,56 euros. Le numéro un mondial des cosmétiques a annoncé mardi avoir procédé à l'acquisition de deux fournisseurs de salons de coiffure américains réalisant environ 130 millions de dollars de chiffre d'affaires annuel.
Hier, Vinci a annoncé avoir acquis la quasi-totalité des participations de Keolis filiale de SNCF, dans les sociétés d'exploitation de quatre aéroports régionaux français. Vinci porte ainsi sa participation de 50 à 99%. Le titre recule de 0,76%.
A noter la bonne orientation des financières à l'image de Crédit Agricole (+1,52%). Les titres des banques en Europe profitaient d'un début de suivi par les analystes de Barclays Capital, à «neutre», selon des sources de marché. Natixis bondit de 4,74% à 3,80 euros malgré une assignation en justice du groupe par des actionnaires .