Le bon:
Design: épuré à l’extrême, le Nexus One – conçu par le Taïwanais HTC - se la joue gris mat et sans chichi. Ainsi la marque Google n’est mentionnée nulle part. Le mobile brille par sa finesse (119 mm de longueur; 59,8 mm de largeur et 11,5 mm d’épaisseur), son écran large (3,7 pouces) et son poids plume (130 g). Une esthétique qui rappelle celle de l’iPhone. Les fans de sobriété apprécieront.
Utilisation: grâce au nouveau système Android 2.1, le Nexus One a des capacités techniques supérieures à son rival. Il dispose ainsi de 512 Mo de mémoire vive (le double de l'iPhone 3GS) et du processeur Qualcomm Snapdragon 3G QSD8250, l’un des plus puissants actuellement sur le marché et qui équipera également le premier smartbook de HP. Résultat: il tourne rapidement et propose une navigation fluide et agréable. Autre atout: la gestion plus avancée du multi-tâches, assez limitée sur l'iPhone.
Multimédia: Là, le Nexus One chasse clairement sur les terres d’Apple en proposant un appareil photo de 5 mégapixels plus performant. En outre, il permet d’enregistrer des vidéos (MPEG 4) en haute définition.
Gadgets: deux micros équipent le Nexus One pour «éviter les bruits ambiants lors d’une conversation», selon Google. La révolution vient de l’application Gallery, qui permet d’accéder à ses images et ses vidéos de manière ludique et intuitive. Pour l’instant, Android Market revendique 18.000 applications (dont celle de 20minutes.fr) mais se veut un outil ouvert: les développeurs en herbe ou plus chevronnés peuvent, sur le modèle de l’AppleStore, soumettre leur propre application qui sera validée ou non par Google. Autre gadget: le fond d’écran animé.
Le mauvais:
L’écran: S’il brille par sa résolution (480x800, technologie Amoled), il pêche par sa précision tactile. Pas de «multitouch» non plus sur le modèle testé, même si le Nexus pourrait développer cette fonctionnalité en Europe.
Speak english: l’outil de reconnaissance vocale dont se vante Google – qui permet notamment de transcrire des messages vocaux ou d’interroger son téléphone - n’est pas encore disponible en français. Il faut donc l’utiliser en anglais et avec un bon accent s’il vous plaît. D’une manière générale, Google ne fournit que peu d’infos sur l’arrivée du Nexus One en France. On ignore toujours quand, combien et avec quel opérateur.
Verdict: si le Nexus One se pose en sérieux concurrent de l’iPhone, Eil le surpasse en matière de capacités techniques, grâce à Android 2.1. Pour autant, le Nexus ne propose pas de révolution. Est-ce pour cela que Google n’aurait vendu que 20.000 de ses mobiles la première semaine après le lancement du Nexus One aux Etats-Unis?
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