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jeudi 18 mars 2010

La Grèce pose un ultimatum à l'Union européenne.

Mots clés : crise, dette, FMI, BRUXELLES, Georges Papandreou, UNION européenne.
                                     Georges Papandreou menace de recourir à l'aide du FMI.

Le premier ministre grec Georges Papandreou a demandé aux Etats membres de trouver un accord la semaine prochaine pour venir en aide à son pays. Sinon, il se tournera vers le FMI.


Athènes perd patience. Après avoir mis en place un plan d'austérité sans précédent de plus de 10 milliards d'euros pour réduire ses déficits publics, le gouvernement grec demande que l'Union européenne fasse à son tour preuve de bonne volonté. Le premier ministre Georges Papandreou a demandé ce jeudi que les dirigeants européens trouvent un accord lors du sommet de la semaine prochaine sur un mécanisme d'aide pour la Grèce.
Le chef de gouvernement, qui s'exprimait devant le parlement européen à Bruxelles, s'est aussi montré sceptique quant à l'idée, émise par Angela Merkel, de pouvoir exclure un pays de la zone euro. «Simplement sanctionner ne pourrait pas être la solution. Et punir et exclure un pays serait un échec non seulement pour le pays (exclu) mais aussi pour l'Union» monétaire dans son ensemble, a-t-il déclaré.
Outre les sanctions, «l'important est que nous devons nous assurer que les pays qui ont des problèmes sont aussi soutenus», a-t-il poursuivi. Sur ce point, Georges Papandreou a répété que son pays «ne réclamait pas d'aide» : «Nous ne demandons pas d'argent des Allemands, des Français, des Italiens, ou d'autres travailleurs ou contribuables».
«Ce que nous disons, c'est que nous avons besoin d'un soutien politique fort pour nous permettre de faire les réformes nécessaires, et de nous assurer que nous n'allons pas payer plus que nécessaire pour mettre en oeuvre ces réformes», a-t-il expliqué aux Eurodéputés, avant de menacer une nouvelle fois de recourir à l'aide du Fonds monétaire international (FMI). Cette dernière éventualité est vigoureusement rejetée par la Banque centrale européenne ainsi que par la France et l'Allemagne.
La Commission européenne a toutefois déclaré jeudi matin qu'envisager d'avoir recours au FMI était «normal, logique et prudent».

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