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vendredi 2 avril 2010

Bernard Tapie en a fini avec ses déboires judiciaires.



Mots clés : justice, relaxe, liquidation judiciaire, FRANCE, Bernard Tapie, CRédit Lyonnais.

Poursuivi pour des faits de banqueroute, l'ancien président de l'Olympique de Marseille a été relaxé par le Tribunal correctionnel de Paris.

Les déboires judicaires de Bernard Tapie ont pris fin. Poursuivi pour avoir renfloué les comptes de deux de ses sociétés, Groupe Bernard Tapie (GBT) et Financière Immobilière Bernard Tapie (FIBT), qui se trouvaient en état de cessation de paiement, Bernard Tapie a été relaxé par le Tribunal correctionnel de Paris ce vendredi. Ce que le ministère public avait requis, en février dernier.
«Cette relaxe était attendue depuis quinze ans. Le tribunal a considéré qu'il n'aurait jamais dû être là et il n'y aurait jamais dû y avoir une liquidation judiciaire», s'est réjoui Me Maurice Lantourne, avocat de Bernard Tapie.
Son autre avocat, Me Hervé Témime, affirme même que Bernard Tapie «a fait l'objet d'un règlement de compte politique et ce dossier a été pour lui un frein pour ses affaires et sa vie politique». Selon lui, cette relaxe est avant tout «une réhabilitation sur la responsabilité» du Crédit Lyonnais. En 2008, le Consortium de réalisation (CDR), organisme public chargé de régler le passif de la banque, accusée d'avoir floué Bernard Tapie dans la revente de l'équipementier sportif Adidas, a été condamné à verser 285 millions d'euros à l'ancien ministre.

Solder ses comptes avec la justice:
Bernard Tapie a toujours affirmé que ses deux sociétés n'auraient pas été mises en faillite, s'il n'avait pas été floué par le Crédit Lyonnais à l'occasion de la vente d'Adidas. Ses avocats avaient plaidé que «l'infraction de banqueroute n'est plus possible», puisque «l'élément préalable» indispensable à une banqueroute, à savoir liquidation ou un redressement judicaire, n'existe plus.
La FIBT détenait le patrimoine industriel et financier de Bernard Tapie et le GBT coiffaient ses actifs personnels. Les deux holdings avaient été placées en liquidation judiciaire en 1994. Une liquidation annulée le 7 décembre 2009 par le Tribunal correctionnel de Paris.

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