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mardi 20 avril 2010

EADS défie Boeing pour le contrat des ravitailleurs.



Mots clés : aéronautique, ravitailleurs, partenaire, ETATS-UNIS, EUROPE, EADS N.V, BOEING CO.

Le géant de l'aéronautique européen a confirmé qu'il participera à l'appel d'offres pour le méga-contrat des avions ravitailleurs de l'armée américaine. Il cherche toujours un gros partenaire.

EADS promet au Pentagone de répondre à son appel d'offres pour la fourniture de 179 avions ravitailleurs. En échange le Département américain de la Défense doit prolonger du 10 mai au 9 juillet la date de remise des offres pour ce contrat d'une quarantaine de milliards de dollars. Le Pentagone va en outre accorder à EADS le statut de chef de file (»prime contractor») pour ce projet d'importance considérable.
L'administration Obama autorise aussi exceptionnellement EADS, firme étrangère, à offrir des équipements incorporant des spécifications frappées du «secret défense» américain, notamment en matière de communications.
Boeing reste le favori dans cette compétition, car l'avionneur américain dispose d'appuis politiques énormes au Congrès. En outre son avion, dérivé du B 767, est plus petit que l'avion qu'EADS va proposer, dérivé de l'A 330, ce qui semble handicapper le groupe européen.
Autre problème: EADS n'a toujours pas trouvé de partenaire américain pour remplacer Northrop Grumman qui devait militariser l'Airbus A 330 aux États-Unis. En revanche il affirme pouvoir compter déja sur quelque 200 fournisseurs américains, dont General Electric et Honeywell, en vue d'assembler son avion citerne dans un usine spécialement conçue à cet effet à Mobile (Alabama). Ralph Crosby, patron de la filiale américaine d'EADS, affirme qu'il se sent «presque obligé de soumettre une offre car EADS dispose de l'appareil qui répond aux demandes du Pentagone». Crosby rappelle au passage que l'avion d'EADS est déja opérationnel, tandis que celui de Boeing «n'existe que sur le papier». EADS et Northrop avaient gagné ce contrat en 2008, mais à la suite de protestations de Boeing, le marché fût invalidé.

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