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mercredi 21 avril 2010

La France se prononcera fin avril sur Goldman Sachs.

Le siège de Goldman Sachs à New York.


Le siège de Goldman Sachs à New York.Mots clés : Subprimes, Enquête, Fraude, PARIS, Christine Lagarde, GOLDMAN SACHS GROUP.

L'affaire Goldman Sachs n'aurait pas de retombées en France à première vue, a indiqué la ministre de l'Economie Christine Lagarde. Mais l'Autorité des marchés financiers, le gendarme de la Bourse, se penche sur le dossier.

La banque Goldman Sachs a-t-elle fait des victimes en France? «A première analyse, ce que m'a indiqué le président de l'AMF, Jean-Pierre Jouyet, c'est qu'il n'y avait pas de contrepartie ou partie française» impliquée ou touchée par cette affaire, a indiqué la ministre de l'Economie Christine Lagarde mercredi matin. «Mais cela mérite examen (...) C'est donc à la fin du mois d'avril que l'AMF indiquera précisément» ce qu'il en est.
Le gendarme américain de la Bourse, la SEC, a décidé de poursuivre la banque Goldman Sachs. L'établissement aurait caché des informations cruciales à des clients de produits financiers liés aux crédits immobiliers à risques subprimes. Elle aurait vendu des CDO («collateralized debt obligations») sans mentionner qu'un gros client pariait sur la déconfiture de ces mêmes instruments financiers.
A la suite de la SEC, c'est le gendarme britannique de la Bourse, la FSA, qui a décidé d'ouvrir des poursuites, mardi, à l'encontre de la banque. La banque néerlandaise ABN Amro, rachetée par la Royal Bank of Scotland (RBS), aurait engagé 625 millions d'euros auprès de Goldman Sachs dans des positions douteuses. Le géant américain de l'assurance AIG a de son côté porté plainte. Des établissements financiers sud-coréens seraient également touchés.
A noter que c'est un jeune Français, Fabien Tourre, qui avait élaboré les produits mis en cause dans cette affaire.

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