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mercredi 7 avril 2010

«Nous sommes loin d'être tirés d'affaire» (Bernanke).



Mots clés : taux d'intérêt, impôts, dépenses publiques, WAshington, Ben Bernanke, Fed.

Le président de la Banque centrale américaine estime que les Etats-Unis vont devoir faire des sacrifices «inévitables» pour renouer avec une croissance plus solide.

Le président de la banque centrale des Etats-Unis (Fed), Ben Bernanke, a reconnu qu'il y avait des motifs d'espoir pour l'économie du pays, mais qu'une reprise nécessitait certains sacrifices comme une hausse des impôts ou une baisse des prestations sociales. «L'économie commence à croître de nouveau mais nous sommes loin d'être tirés d'affaire», a déclaré Ben Bernanke lors d'un discours à Dallas, au Texas (Sud des États-Unis).
Malgré le retour de la création nette d'emplois au mois de mars, le président de la Banque centrale américaine a ainsi pointé du doigt le niveau élevé du chômage (9,7% fin mars). «Les embauches restent très faibles», a-t-il dit. Parallèlement à cela, la Fed a annoncé que le crédit à la consommation aux Etats-unis a réculé, en février, de 5,6% en rythme annuel par rapport au mois précédent.

Arbitrage impôts/prestations sociales:
A plus long terme, il a estimé que la situation budgétaire et la population vieillissante des Etats-Unis allaient imposer un arbitrage difficile entre impôts, prestations sociales et dépenses publiques. Parlant de «choix difficiles», Ben Bernanke a estimé que le pays aurait inévitablement à choisir entre «des impôts plus élevés, des modifications dans les programmes» d'allocations chômage ou de sécurité sociale, «des dépenses publiques moins fortes, de l'éducation à la défense, ou une combinaison» de ces différentes propositions.
Lors de sa dernière réunion, le comité de politique monétaire a confirmé qu'il continuera à maintenir ses taux directeurs à des niveaux très bas.

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